Stéphane, excité à la vue de son amant, ne pu s'empêcher de se remémorer ce fol été sur les plages de Punta Cana, où ce gigolo caraïbéen lui avait fait connaître sa première ivresse anale.
Sans attendre la fin de ses badineries de Stéphane, Pietro l'empoigna et le jeta violemment sur le lit. Stéphane, quelque peu apeuré par la virilité de son amant, enleva délicatement ses espadrilles à motif marinière, qui faisaient fureur dans le Marais cette année là.
Ses fines chevilles laissaient deviner de longues jambes bien épilées et bien dorées par les séances d'UV que Stéphane affectionnait particulièrement après chaque vidéoscopie. Pietro mis sa paume sur l'arrière du crâne luisant de son amant.
Stéphane sentit toute la chaleur de ce corps érotique dans cette paume, à la fois puissante et réconfortante. Finalement il sentit la main de Pietro le diriger doucement vers le bâton de Pietro, Stéphane ne résista que très faiblement et se jeta goulûment dessus pour l'aspirer de toutes forces. Il songeait à sa mère, qui l'avait humilié plus jeune, il songeait à son père qui le haïssait pour sa couleur, ni trop clair ni trop foncé, il songeait à ses échecs amoureux. Ses larmes se mélangèrent au sperme de Pietro qui le consola tel un père avec son fils.