La victime qu'on balayait dans les couloirs, le gros tas qu'on poussait dans les escaliers
la victime qui faisait des tours dans la cour, la victime qui faisait semblant de parler à des amis au téléphone, ce qui était impossible puisqu'on venait de défoncer son smartphone, la victime n'avait pas d'ami
La victime pour qui on se faisait passer en envoyant des mots doux signés à son nom aux jolies filles de la classe, la victime qui se faisait insulter directement par ces dernières de "gros tas" sans que le prof ne fasse rien
la victime constamment les larmes aux yeux, oui, la victime que je viens de recroiser dans le miroir.