Marié, il a reconnu l’ensemble des faits qui lui était reproché devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Jean-Christophe Abadie a expliqué être adepte du “chemsex”, une pratique consistant à consommer des produits psychotropes pour intensifier les actes sexuels. “Je me suis rendu chez un homme pour une relation sexuelle et pour prendre des stupéfiants. J’ai perdu la mémoire”, a-t-il déclaré. Dépressif, il a expliqué que le cocktail d'anxiolytiques et de stupéfiants aurait entraîné "une perte de conscience totale". Il avait notamment consommé du GHB, la drogue du viol.
Son avocate quant à elle a plaidé le fait qu’il n’était pas dans son état normal et souffrait de dépression.
Le directeur du CNED est actuellement en arrêt maladie. Suspendu à titre conservatoire.