Angers : un église ciblée par des militants d’extrême-gauche
La messe du 1er mai de l’église Notre-Dame des Victoires a été perturbée par des actions de militants « antifascistes » en marge du traditionnel défilé des travailleurs. Plusieurs paroissiens, excédés par les jets de peinture sur le portail de l’édifice, ont été agressés en tentant de « protéger la messe ».
Les fidèles de l’église Notre-Dame des Victoire d’Angers se souviendront du 1er mai 2022. Alors que le traditionnel défilé du 1er mai venait de débuter, plusieurs manifestants, en passant devant l’église, ont pris à partie un certain nombre de jeunes fidèles restés sur le parvis pour empêcher toute intrusion malveillante. Postés sur les marches de l’église, certains militants « antifascistes » les ont directement alpagués et pris pour cible avec des jets d’oeuf, de lait et de peinture rouge. Malgré le cordon de policiers, déployés en nombre, pour éviter une échauffourée, le mal était fait. Les « antifas » revendiqués ont ainsi dégradé le portail de l’édifice pluricentenaire, recouvert de peinture rouge. Sur Twitter, Stanislas Rigault, porte-parole de Reconquête et président de Génération Z, lui-même angevin, s’indigne d’un tel « saccage ».
Des violences en sortie de messe
Empêchés par les forces de l’ordre de poursuivre leurs méfaits, les jeunes « antifascistes » ont pris leur mal en patience. Attendant la fin de la messe pour agir et après de nombreux chants antifascistes (tel « Siamo tutti antifascisti », traduisible en « nous sommes tous antifascistes »), plusieurs militants d’ultragauche se sont élancés contre certains paroissiens. C’est un jet de fumigène qui aurait mis le feu aux poudres entre les deux groupes ennemis, malgré la présence renouvelée de plusieurs cordons de police. La place Imbach a été l’affrontement entre des jeunes, décrits comme étant des « catholiques identitaires » venus « protéger la messe », et les « antifas » présents en nombre.
Dans un communiqué publié dimanche soir, l’union syndicale Solidaires 49 dénonce l’agression « des fascistes locaux ». En revanche le syndicat se félicite de « la coordination de l’Union syndicale Solidaires 49, de camarades de la CGT 49, main dans la main avec différentes composantes du mouvement social angevin ». Pour l’heure, aucune plainte n’a été déposée pour les dégradations causées par les militants d’ultra-gauche.
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