Je sais pas où écrire ça ailleurs qu'ici en cette nuit d'insomnie, et je m'en tape d'avance si ça bide
Je déteste ce putain de monde injuste où les plus mongoloïdes et faibles d'esprit sont mis au pinnacle ou s'en tirent à bon compte dans une époque où la morale passe au second plan
Je déteste en avoir bavé et continuer à en baver toute ma chienne de vie pour quelques éclaircies de bonheur qui se font de plus en plus rares, au profit de l'idiocratie ambiante
Je déteste ces moments où j'aurais pu me venger de tous ces manges m*rde qui m'ont humilié, rejeté, tourné en dérision, moqué, mais que j'ai accueilli, pardonné par gentillesse ou manque de fermeté
Je n'ai jamais eu d'attentes pour ces actes, mais je n'ai jamais eu de retour positif pour autant
Toute notre putain de vie on raque, on raque pour des enfoirés qui s'en tapent de notre compte; quand tu veux essayer de coffrer un peu de fric pour te tirer quelques temps ou à jamais on vient te ponctionner et t'empêcher d'être libre, malgré un rythme de vie privatif et frugal au possible
J'ai une meuf, je suis un 8, je suis à l'aise socialement, pour le peu d'interactions que je m'autorise, mais je vis comme un putain de reclus par pur dégoût de toute cette société, de tous ces gens narcissiques, individualistes à la mort, vantards, dans le confort, ignorants, inhospitaliers
J'ai essayé toutes les drogues, j'ai atteint un physique esthétique, je me massacre tous les jours à la salle à en vomir, comme pour me flageller d'exister, et ça ne me suffit pas à faire sortir toute cette haine qui me donne envie de cogner le premier qui me dira un mot de travers
Malheureusement, je reste mesuré et gentil, donc les conséquences juridiques m'empêchent d'agir comme une sale racaille limitée
Je sais que la vengeance ne m'aidera pas, même en vivant bien, je ne vois rien d'autre à faire que de poser le cerveau
Si l'enfer existe, qu'ils y brûlent