Dans ce BLED BRETON, MARIE FRANCE va installer une CENTAINE de REFUGIÉS !
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En discussion depuis deux ans, le projet Horizon devrait être officialisé à la fin de la semaine à Callac et lancé courant 2022. Un projet ?qui a deux enjeux : accueillir des populations de réfugiés (une centaine de personnes) et rénover des bâtiments vacants. Il est porté à la fois par? la municipalité de Callac et le fonds de dotation privé Merci. Ce dernier a été, selon son site officiel, crée en 2009 par un couple d’entrepreneurs, Marie-France et Bernard Cohen, et est aujourd’hui chapeauté par la première citée, accompagnée de ses trois fils.
Le premier village « Horizon » de France
Le maire Jean-Yves Rolland
Et Marie-France Cohen pour la fondation Merci
« Callac a été choisie parmi dix autres villes en concurrence pour monter un projet du premier village Horizon de France », explique le maire Jean-Yves Rolland. L’objectif est d’accueillir une soixantaine de familles - « des réfugiés politiques » - issues de différents pays, pour « dynamiser le cœur de ville », poursuit-il. « Nous avons identifié 75 emplois vacants dans les secteurs de la santé, du commerce, de l’artisanat et de l’agriculture. » Un public, que le fonds de dotation « s’engage à accompagner durant dix ans pour s’assurer de son insertion » explique le maire.
En parallèle à cela, il est prévu de rénover, en ville, plusieurs bâtiments vacants, tel que l’ancien collège Saint-Laurent, qui pourrait à l’avenir abriter logements, salle des associations, maison d’assistantes maternelles ou crèche. Le quartier serait également aménagé ; « ce sera le cœur du village ». Viendra par la suite « la rénovation du quartier de la gare… », souligne Jean-Yves Rolland. Le projet, estimé à « plusieurs millions d’euros » selon l’élu, serait financé en partie grâce à des subventions publiques et par le fonds de dotation.
Jeudi 14 avril, le projet sera présenté à la population, à 19 h, à la salle des fêtes et vendredi 15 avril, à 11 h, le partenariat entre le fonds de dotation Merci et la commune de Callac autour du projet Horizon sera officialisé, en présence de trois membres fondateurs du fonds de dotation que sont les frères Cohen.
Callac (22). La population très partagée sur l’accueil massif de migrants, les élus locaux tenter de noyer le poisson
Le 15 avril 202
Concernant le projet en lui même, y compris ses instigateurs sont restés très flous, très opaques : aucun financement annoncé, aucun chiffre sur les sommes d’argent nécessaires pour le mener à bien. On sentait chez les élus et les porteurs de projet la volonté d’en dire le moins possible, de rester très évasif sur les questions qui fâchent. La dame qui a présenté le projet, une Parisienne visiblement très à l’aise avec la communication et le royaume des « éléments de langage » a tenté d’hypnotiser l’assistance par ceux-ci. Des mots et des concepts creux, n’ayant parfois aucun sens, tout cela pour dire que cette expérience sera formidable, unique, et qu’il faut que la population autochtone l’accueille à bras ouverts.
La population est d’ailleurs loin d’être convaincue, tout du moins l’assistance, et les applaudissements loin d’être généralisés lorsque les élus parlaient. Lors des questions, une habitante, plus jeune que la moyenne dans le public, travaillant à Callac, interroge sur les emplois dits « vacants » dans la commune (les élus en auraient recensé 75… qui seraient destinés à ces réfugiés pourtant sur Pôle emploi il n y en a que 10). Quels sont ces emplois dont personne n’a entendu parler, surtout par les 18 % de jeunes au chômage actuellement dans le canton ? Silence radio des élus, gênés.
Sur l’origine des personnes accueillies, les élus ont tenté de noyer le poisson là encore. Il s’agirait de réfugiés ayant un permis de séjour de 10 ans renouvelable. Pour les 2/3, le dernier tiers, les élus ont été incapables de répondre à savoir en quoi cela consisterait. Une bénévole ayant travaillé avec des migrants a alors souligné le bordel que cela risquait d’être, en matière d’administratif et de suivi de ces personnes, surtout en tel nombre, surtout si loin des centres administratifs, surtout si de multiples nationalités, langues…
Une institutrice de Callac a alors interrogé sur le problème à l’école, avec le risque d’avoir des classes pleines d’enfants ne parlant pas la langue française Il a également été souligné que les comportements de migrants adolescents deviennent problématiques parfois. Là encore, les élus ont botté en touche.
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Données du topic
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- voTeZLAQuEEN
- Date de création
- 17 avril 2022 à 16:49:11
- Date de suppression
- 17 avril 2022 à 17:14:58
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