Second tour : la messe est dite, la « fille de » est recalée. Dans mon panier en osier, je regarde le plus jeune résident de la Ve République fendre la cour du Louvre. Il a tout fait péter. Gauche, droite, centre. Mais onze millions d’électeurs ont voté Affront national. Comment s’y prendre pour les ramener à la raison ? Je pense à cette phrase d’Umberto Eco : « Le fascisme primitif et éternel est susceptible de revenir sous les apparences les plus innocentes. Notre devoir est de les démasquer, de montrer du doigt chacune de ses nouvelles formes, chaque jour dans chaque partie du monde. »