1) Au sein de la Germanie la pluie + les forêts étaient les deux pires conditions de combats pour les romains, qui fonctionnent en groupes rapprochés, et sont habitués au combat en prairie ou colline et avec un climat plus sec.
Du coup la proximité des arbres dans les forêts extrêmement denses de Germanie rend impossible la mise en place des formations romaines, du coup on se retrouve dans un combat plus "barbare" auquel les romains sont mal habitués, et assez mal équipés pour y faire face, en raison de leurs lances plus difficiles à utiliser, leur grand bouclier presque inutile et peu maniable, et leur épée courte qui peine à rivaliser avec les haches des germains lors d'un choc frontal.
2) concernant Alesia : Alain Deyber "Vercingétorix chef guerre" :
«On s'est interrogé sur la raison pour laquelle une partie de "l'armée de secours" resta au camp dans l'inaction, ne s'engagea pas dans la bataille finale, et prit la fuite alors qu'elle aurait pu intervenir comme corps de réserve, quand le corps principal engagé dans la plaine commença à faiblir sous la contre-attaque de César. Nous pouvons faire quelques hypothèses. La première, c'est que cette armée était moins importante que César ne l'a dit, comme nous l'avons expliqué plus haut : avec 178 000 hommes, on ne pouvait faire ce qu'on aurait pu avec 70 000 de plus, c'est une évidence. La deuxième qui vient à l'esprit est la trahison, à tout moins une rivalité entre des chefs, mais les chercheurs qui ont défendu cette thèse n'ont produits aucune preuve à l'appui, on sombre dans le roman historique, il est donc vain d'en discuter.
En nous inspirant d'autres exemples de l'histoire, la seule hypothèses thèse qu'on puisse avancer avec sérieux à l'appui de la thèse de la trahison, c'est qu'un chef de guerre qui engrange en si peu de temps réussite et succès, jouit nécessairement d'un grand prestige auprès des guerriers auxquels il commande, du peuple qu'il défend et de l'ennemi, mais dans le même temps, ses réussites ne lui valent pas l'amitié de tous, il se fait des ennemis personnel. Faute d'avoir pris à temps des sûretés à l'égard des jaloux et des envieux - et on songe ici à certains chefs des Arvernes ou Eduens et à leur alliés, qui se rallierent à Vercingétorix plutôt contraints et forcés que spontanément -, il s'expose à se faire supprimer physiquement, ou bien à se faire ôter son prestige à la première occasion. Peut-être Vercingétorix ne s'en est-il pas aperçu à temps, ou n'a pas voulu entendre ceux de son entourage qui le lui recommandaient la prudence.
En fait sa "liberté d'action interne" - car c'est bien de cela qu'il s'agissait - était obèrée par quelques chose d'invisibles, de sournois, qui relevait à la fois de la ruse, de la psychologie et de la politique, d'où l'importance du renseignement qui n'était peut-être pas à la hauteur des enjeux du moment.
Il y a une troisième explications qui n'a jamais été mise en avant par les savants et qui tient à l'emprise de la religion sur les esprits : ce jour-là, les auspices pris avant la bataille dans certains contingents n'auraient peut-être pas été favorable et ils seraient donc restés l'arme au pied à "attendre" ; il existe des exemples comparable dans l'Histoire antique où les coutumes d'interroger les sort avant la bataille est solidement attesté. Mais nos sources n'en disent rien.
Une quatrième explications qui tient au bon sens pourrait expliquer cette inaction par la mauvaise conditions physiques de certains contingent, blessés, malades ou affaiblis par la fatigue du voyage et les privations. Ce qui est sûr c'est qu'une fraction seulement de cette armée a été engagé dans la bataille finale.»
https://fr.wikipedia.org/wiki/Si%C3%A8ge_d%27Al%C3%A9sia 
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Teutobourg 
