[FRANCE2]On Est En Direct avec BOCK-COTE, LEJEUNE et Geraldine MAILLET
SuppriméLe 03 avril 2022 à 00:28:22 10H56 a écrit :
Putain cet humour de gauche a crever
Humour bobo =/= gauche
Le pire journaliste gauchiste sur le plateau pour vous ?
Entre RIS, Apathie et Miller, c'est chaud en vrai.
Le 03 avril 2022 à 00:28:05 Poili a écrit :
Zemmour débarasse nous du service public, par pitié
Ne pas comprendre le monde dans lequel on vit c'est marquer contre son camp.
- les idéologies politiques ont une forme de permanence une fois qu'elles sont nées : le libéralisme, le socialisme, le bonapartisme, le légitimisme, ... mais c'est leur positionnement sur l'axe gauche-droite qu évolue dans le temps long.
- il y a toujours eu un clivage gauche (ceux qui veulent faire évoluer le système en place, radicalement ou pas à pas) / droite (ceux qui veulent le préserver, totalement ou par des compromis).
- mais c'est la ligne de démarcation entre gauche et droite qui évolue dans le temps, et tout montre qu'on est dans un de ces moments d'évolution. C'est le débat de fond, la question centrale d'une époque qui évolue, celle qui fait qu'on se situe à gauche ou à droite.
- Au 19ème siècle, c'était la question du régime politique. On était de gauche si on était pour la République et on était de droite si on était pour la Monarchie. Il y avait certes des débats aussi sur les sujets économiques et sociaux, mais le grand débat de fond était celui du régime politique.
Ce débat a cessé et a été remplacé peu à peu quand la République s'est imposée dans les années 1870 et que l'idée d'une restauration monarchique est morte. Il a survécu un peu sous la forme du débat sur la place de l'Eglise dans la société, mais après 1918 on est passé à un clivage sur les sujets économiques et sociaux.
- au 20ème siècle, la gauche c'était donc désormais les partisans de politiques plus sociales et de l'intervention publique dans l'économie, en gros. Et la droite c'était désormais les libéraux.
Ce débat de fond a perdu son sens quand le PS a renoncé à son programme en 1983 en le voyant échouer, puis quand le PS est même devenu le fer de lance de la financiarisation de l'économie à la fin des années 80 et au début des années 90 (en faisant voter de nouveaux outils de marché qui ont permis le "big bang de la place de Paris"). Par ailleurs l'effondrement de l'URSS a condamné pour longtemps l'idée du communisme.
Enfin, le référendum sur Maastricht en 1992 a montré que le PS, l'UDF et une partie du RPR étaient d'accord sur le sujet du rapport au monde, alors que le FN et le PC et une partie du RPR étaient d'accord entre eux.
- les analystes annonçaient donc dès les années 90 que le clivage sociaux/libéraux était en train de perdre son sens et d'être remplacé par un clivage mondialistes/souverainistes.
On voyait bien que l'UMP et le PS qui se succédaient au gouvernement menaient en fait des politiques assez semblables (pro-Europe, libérales modérées et d'adaptation lente à la mondialisation).
- mais le PS et l'UMP ont quand même fait perdurer ce faux clivage pendant les années 90, 2000 et 2010, pour préserver leur existence et leurs places.
Ça a beaucoup abîmé la démocratie en donnant aux citoyens l'impression qu'aucune alternance n'était possible et que tout cela n'était qu'un jeu de dupes.
- depuis 2017 les électorats du PS et d'une partie de LR ont fusionné dans LREM et on voit mieux se dessiner le vrai clivage entre les mondialistes libéraux et les souverainistes ilibéraux. Le paysage politique semble évoluer vers une configuration qui représente de plus en plus nettement ce clivage.
Le 03 avril 2022 à 00:28:28 :
Bordel je vais devenir fou. C'est inhumain de suivre un tel "débat" sous acide où tout le monde se répond à 100 à l'heure.Un peu de calme par pitié
C'est ça x10 sur le plateau de Praud
Le 03 avril 2022 à 00:29:00 Ducond-Moretti- a écrit :
Le pire journaliste gauchiste sur le plateau pour vous ?Entre RIS, Apathie et Miller, c'est chaud en vrai.
apathie
Le 03 avril 2022 à 00:29:09 :
Ne pas comprendre le monde dans lequel on vit c'est marquer contre son camp.- les idéologies politiques ont une forme de permanence une fois qu'elles sont nées : le libéralisme, le socialisme, le bonapartisme, le légitimisme, ... mais c'est leur positionnement sur l'axe gauche-droite qu évolue dans le temps long.
- il y a toujours eu un clivage gauche (ceux qui veulent faire évoluer le système en place, radicalement ou pas à pas) / droite (ceux qui veulent le préserver, totalement ou par des compromis).
- mais c'est la ligne de démarcation entre gauche et droite qui évolue dans le temps, et tout montre qu'on est dans un de ces moments d'évolution. C'est le débat de fond, la question centrale d'une époque qui évolue, celle qui fait qu'on se situe à gauche ou à droite.
- Au 19ème siècle, c'était la question du régime politique. On était de gauche si on était pour la République et on était de droite si on était pour la Monarchie. Il y avait certes des débats aussi sur les sujets économiques et sociaux, mais le grand débat de fond était celui du régime politique.
Ce débat a cessé et a été remplacé peu à peu quand la République s'est imposée dans les années 1870 et que l'idée d'une restauration monarchique est morte. Il a survécu un peu sous la forme du débat sur la place de l'Eglise dans la société, mais après 1918 on est passé à un clivage sur les sujets économiques et sociaux.- au 20ème siècle, la gauche c'était donc désormais les partisans de politiques plus sociales et de l'intervention publique dans l'économie, en gros. Et la droite c'était désormais les libéraux.
Ce débat de fond a perdu son sens quand le PS a renoncé à son programme en 1983 en le voyant échouer, puis quand le PS est même devenu le fer de lance de la financiarisation de l'économie à la fin des années 80 et au début des années 90 (en faisant voter de nouveaux outils de marché qui ont permis le "big bang de la place de Paris"). Par ailleurs l'effondrement de l'URSS a condamné pour longtemps l'idée du communisme.
Enfin, le référendum sur Maastricht en 1992 a montré que le PS, l'UDF et une partie du RPR étaient d'accord sur le sujet du rapport au monde, alors que le FN et le PC et une partie du RPR étaient d'accord entre eux.- les analystes annonçaient donc dès les années 90 que le clivage sociaux/libéraux était en train de perdre son sens et d'être remplacé par un clivage mondialistes/souverainistes.
On voyait bien que l'UMP et le PS qui se succédaient au gouvernement menaient en fait des politiques assez semblables (pro-Europe, libérales modérées et d'adaptation lente à la mondialisation).- mais le PS et l'UMP ont quand même fait perdurer ce faux clivage pendant les années 90, 2000 et 2010, pour préserver leur existence et leurs places.
Ça a beaucoup abîmé la démocratie en donnant aux citoyens l'impression qu'aucune alternance n'était possible et que tout cela n'était qu'un jeu de dupes.- depuis 2017 les électorats du PS et d'une partie de LR ont fusionné dans LREM et on voit mieux se dessiner le vrai clivage entre les mondialistes libéraux et les souverainistes ilibéraux. Le paysage politique semble évoluer vers une configuration qui représente de plus en plus nettement ce clivage.
Dégage viens pas polluer ce topic Fberger
[00:29:52] <Eogel4>
Le 03 avril 2022 à 00:29:09 :
Ne pas comprendre le monde dans lequel on vit c'est marquer contre son camp.- les idéologies politiques ont une forme de permanence une fois qu'elles sont nées : le libéralisme, le socialisme, le bonapartisme, le légitimisme, ... mais c'est leur positionnement sur l'axe gauche-droite qu évolue dans le temps long.
- il y a toujours eu un clivage gauche (ceux qui veulent faire évoluer le système en place, radicalement ou pas à pas) / droite (ceux qui veulent le préserver, totalement ou par des compromis).
- mais c'est la ligne de démarcation entre gauche et droite qui évolue dans le temps, et tout montre qu'on est dans un de ces moments d'évolution. C'est le débat de fond, la question centrale d'une époque qui évolue, celle qui fait qu'on se situe à gauche ou à droite.
- Au 19ème siècle, c'était la question du régime politique. On était de gauche si on était pour la République et on était de droite si on était pour la Monarchie. Il y avait certes des débats aussi sur les sujets économiques et sociaux, mais le grand débat de fond était celui du régime politique.
Ce débat a cessé et a été remplacé peu à peu quand la République s'est imposée dans les années 1870 et que l'idée d'une restauration monarchique est morte. Il a survécu un peu sous la forme du débat sur la place de l'Eglise dans la société, mais après 1918 on est passé à un clivage sur les sujets économiques et sociaux.- au 20ème siècle, la gauche c'était donc désormais les partisans de politiques plus sociales et de l'intervention publique dans l'économie, en gros. Et la droite c'était désormais les libéraux.
Ce débat de fond a perdu son sens quand le PS a renoncé à son programme en 1983 en le voyant échouer, puis quand le PS est même devenu le fer de lance de la financiarisation de l'économie à la fin des années 80 et au début des années 90 (en faisant voter de nouveaux outils de marché qui ont permis le "big bang de la place de Paris"). Par ailleurs l'effondrement de l'URSS a condamné pour longtemps l'idée du communisme.
Enfin, le référendum sur Maastricht en 1992 a montré que le PS, l'UDF et une partie du RPR étaient d'accord sur le sujet du rapport au monde, alors que le FN et le PC et une partie du RPR étaient d'accord entre eux.- les analystes annonçaient donc dès les années 90 que le clivage sociaux/libéraux était en train de perdre son sens et d'être remplacé par un clivage mondialistes/souverainistes.
On voyait bien que l'UMP et le PS qui se succédaient au gouvernement menaient en fait des politiques assez semblables (pro-Europe, libérales modérées et d'adaptation lente à la mondialisation).- mais le PS et l'UMP ont quand même fait perdurer ce faux clivage pendant les années 90, 2000 et 2010, pour préserver leur existence et leurs places.
Ça a beaucoup abîmé la démocratie en donnant aux citoyens l'impression qu'aucune alternance n'était possible et que tout cela n'était qu'un jeu de dupes.- depuis 2017 les électorats du PS et d'une partie de LR ont fusionné dans LREM et on voit mieux se dessiner le vrai clivage entre les mondialistes libéraux et les souverainistes ilibéraux. Le paysage politique semble évoluer vers une configuration qui représente de plus en plus nettement ce clivage.
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Personne le lit à part le zadiste et la groupie de MLP, ça me fume
Le 03 avril 2022 à 00:28:19 :
Ouaaah mais il est vraiment pas drôle, il a du toucher un RSA pour çaLe 03 avril 2022 à 00:28:48 :
Le 03 avril 2022 à 00:28:10 Joe_Pescimiste a écrit :
ça donne juste envie de voter Zemmour pour faire chier ce petit monde
C'est le seul qui peut bien faire couler le rimel qui déborde de leur yeux d'avaleur de chibre
Le 03 avril 2022 à 00:30:46 Neframoth a écrit :
Putain que des golem
Manger des cailloux, des pierres ça fait des golems
Le 03 avril 2022 à 00:29:52 :
Le 03 avril 2022 à 00:29:09 :
Ne pas comprendre le monde dans lequel on vit c'est marquer contre son camp.- les idéologies politiques ont une forme de permanence une fois qu'elles sont nées : le libéralisme, le socialisme, le bonapartisme, le légitimisme, ... mais c'est leur positionnement sur l'axe gauche-droite qu évolue dans le temps long.
- il y a toujours eu un clivage gauche (ceux qui veulent faire évoluer le système en place, radicalement ou pas à pas) / droite (ceux qui veulent le préserver, totalement ou par des compromis).
- mais c'est la ligne de démarcation entre gauche et droite qui évolue dans le temps, et tout montre qu'on est dans un de ces moments d'évolution. C'est le débat de fond, la question centrale d'une époque qui évolue, celle qui fait qu'on se situe à gauche ou à droite.
- Au 19ème siècle, c'était la question du régime politique. On était de gauche si on était pour la République et on était de droite si on était pour la Monarchie. Il y avait certes des débats aussi sur les sujets économiques et sociaux, mais le grand débat de fond était celui du régime politique.
Ce débat a cessé et a été remplacé peu à peu quand la République s'est imposée dans les années 1870 et que l'idée d'une restauration monarchique est morte. Il a survécu un peu sous la forme du débat sur la place de l'Eglise dans la société, mais après 1918 on est passé à un clivage sur les sujets économiques et sociaux.- au 20ème siècle, la gauche c'était donc désormais les partisans de politiques plus sociales et de l'intervention publique dans l'économie, en gros. Et la droite c'était désormais les libéraux.
Ce débat de fond a perdu son sens quand le PS a renoncé à son programme en 1983 en le voyant échouer, puis quand le PS est même devenu le fer de lance de la financiarisation de l'économie à la fin des années 80 et au début des années 90 (en faisant voter de nouveaux outils de marché qui ont permis le "big bang de la place de Paris"). Par ailleurs l'effondrement de l'URSS a condamné pour longtemps l'idée du communisme.
Enfin, le référendum sur Maastricht en 1992 a montré que le PS, l'UDF et une partie du RPR étaient d'accord sur le sujet du rapport au monde, alors que le FN et le PC et une partie du RPR étaient d'accord entre eux.- les analystes annonçaient donc dès les années 90 que le clivage sociaux/libéraux était en train de perdre son sens et d'être remplacé par un clivage mondialistes/souverainistes.
On voyait bien que l'UMP et le PS qui se succédaient au gouvernement menaient en fait des politiques assez semblables (pro-Europe, libérales modérées et d'adaptation lente à la mondialisation).- mais le PS et l'UMP ont quand même fait perdurer ce faux clivage pendant les années 90, 2000 et 2010, pour préserver leur existence et leurs places.
Ça a beaucoup abîmé la démocratie en donnant aux citoyens l'impression qu'aucune alternance n'était possible et que tout cela n'était qu'un jeu de dupes.- depuis 2017 les électorats du PS et d'une partie de LR ont fusionné dans LREM et on voit mieux se dessiner le vrai clivage entre les mondialistes libéraux et les souverainistes ilibéraux. Le paysage politique semble évoluer vers une configuration qui représente de plus en plus nettement ce clivage.
Dégage viens pas polluer ce topic Fberger
- On aura de plus en plus clairement un bloc mondialiste libéral élitaire (LREM, Modem, PS, Horizons, une grande partie du LR pecressiste, et une partie d'EELV) et en face des bouts d'un bloc populaire et souverainiste qui a du mal à se réunir ou même à voter ensemble (RN, LFI, Reconquête, DLF, PC, LO, NPA, et la partie ciottiste de LR).
- L'attachement affectif d'une partie des militants et des cadres aux structures mentales anciennes rend douloureuse cette évolution ("je suis de gooocche", "je suis de droaaaate") mais ça ne change rien à la réalité de cette recomposition idéologique d'abord et politique ensuite.
- à la fin il y a toujours une gauche et une droite mais ce ne sont plus les mêmes car le clivage qui les sépare a changé.
Ceux qui veulent maintenir le système ouvert sur le monde et relativement libéral sont la droite v/ ceux qui veulent modifier ce système sont la gauche.
Un ex-social-démocrate se retrouve à droite alors que dans l'ancien clivage il était à gauche, comme un libéral du 19ème siècle était à gauche et s'est retrouvé à droite au début du 20ème.
- On peut ajouter que le clivage politique semble recouvrir, de plus en plus, un clivage sociologique entre élites et peuple, comme dans les démocraties antiques.
Bref tout cela est bien connu et surtout bien expliqué par Sainte-Marie et Goodhart par exemple.
Données du topic
- Auteur
- bigbens154
- Date de création
- 2 avril 2022 à 21:43:41
- Date de suppression
- 3 avril 2022 à 06:32:49
- Supprimé par
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