Chez les personnages de Dostoïevski, trois postures vis-à-vis du règne de l’argent. Tout d’abord, la révolte, c’est-à-dire le vol, le crime et la transgression, incarnée par Raskolnikov. Ensuite, la révolution, c’est-à-dire la volonté de détruire une société bâtie sur l’injustice. Les nihilistes des Démons sont emblématiques de cette deuxième tendance. Finalement, la retraite, c’est-à-dire qu’il faut laisser le monde adorer le veau d’or et poursuivre un autre idéal : le Christ. Le prince Mychkine dans L’Idiot est, par excellence, celui qui s’est retiré.
Cash et sans sommation