Un taux de 88%, comme celui enregistré dans la wilaya de Tébessa, semble plus tenir du cauchemar que de la statistique et devrait nous pousser à la réaction très rapidement. Qui d’entre nous oserait nier la recrudescence des crimes de tous genres, assassinats d’enfants et d’adultes, viols, vols, infractions en tous genres dont les graves infractions au code de la route, corruption, trafic de drogue, violence dans les stades, paresse physique et intellectuelle (l’Algérien lit 8 lignes d’un livre en moyenne par an) ? Nous devons, avant d’investir dans le matériel et l’équipement, investir dans la ressource humaine, seule garante d’une prospérité durable, en rénovant notre école − une école qui apprend à réfléchir non une école qui cultive le «parcœurisme» −, notre société et nos structures culturelles.