Dans un an je serais l'homme le plus riche de mon arbre généalogique.
Mon père qui m'a toujours dit qu'un fils a vocation à faire mieux que son père semble avoir du mal à l'accepter.
J'ai "eu de la chance". J'ai commencé à changer mentalement, on vous apprécie vraiment que quand on peut vous dominer. L'oseille c'est tout ce qui compte pour les golems, ce n'est pas comme si j'avais acquis la vie éternelle ou changé l'histoire.
Maintenant pour enfoncer le clou, je vais passer 3 ou 4 doctorats.
Peut-être alors toucherais-je du doigt les esquisses d'une immanence cachée, est-ce qu'on peut faire une percée en étant surqualifié en physique, en mathématiques, en informatique et en neuro, est-ce que par sérendipité on aurait les moyens de faire avancer le monde avec un tel baguage ? De le révolutionner d'une manière ou d'une autre ? D'extirper la noétique hors du domaine de la fiction ?
Je l'ignore, mais peu importe les richesses si elles appartiennent au temps, comment se satisfaire de simplement atteindre une situation d'abondance dans un monde où certains naissent avec un privilège intolérable ?
Est-ce qu'on ne mesure pas un homme par ses préoccupations ?
Le monstre de la vanité a commencé à se repaître du monde avant que je naisse mais combien d'entre nous refusent de lui céder leur âme ?
Toute distraction est bonne pourvu qu'elle nous dissimule la réalité du monde, toute situation est bonne pourvu qu'elle nous laisse continuer à nous distraire ; des êtres superficiels prisonniers d'une matrice artificielle, qui attendent de la providence ce qu'ils ne lui cèdent jamais.
Pauvres, riches, petits, gros, superficiellement parfaits et spirituellement ineptes, faîtes ce que vous voulez mais ne soyez pas vains, c'est là la vraie nuance entre l'homoncule et l'homme.
Sur ce, il ne m'échappe pas qu'un topic de ce genre ne peut que bider, auquel cas je vous laisse retourner à vos ineptes préoccupations, et aux ghostfags le loisir de réfléchir à leurs ambitions et à leur vanité.