Le taux de consanguinité atteint en effet 22 à 25% en Algérie, 29% en Égypte, 25% au Liban, 51,3% en Arabie Saoudite et est supérieur en Tunisie. Globalement, il reste plus élevé dans les pays arabes que dans l'Amérique du Nord et Sud, l'Europe, l'Afrique du Sud, les pays asiatiques et océaniques de l'Est.
Effets de la consanguinité:
La consanguinité a globalement pour effet de réduire la valeur sélective (fitness) des individus/populations concerné(e)s, mais ceci de manière très variable. Elle augmente le risque de survenue de maladies génétiques de transmission autosomique récessive uniquement. Ces effets vont fortement dépendre des espèces ou populations considérées et de la manière dont leurs génotypes interagissent avec l’environnement.
Dépression de consanguinité:
La dépression de consanguinité est l'ensemble des conséquences de la perte d'hétérozygotie résultant de croisements consanguins1. En effet, les chances de trouver des individus homozygotes pour des allèles délétères jusqu'alors récessifs augmentent : l'expression de « mauvais » allèles (fardeau génétique) est accrue et la valeur sélective en pâtit.