La Bataille de Stalingrad c'est 2 millions de morts
Le 02 mars 2022 à 00:30:00 :
Le 02 mars 2022 à 00:25:48 :
Tant qu'il y a à boire les soldats tiennentA Stalingrad l'approvisionnement en vodka était prioritaire sur la nourriture pour le passage de la Volga ( après les hommes et les munitions quand même)
A Verdun les français ne mangeaient pas forcément tous les jours mais il ne manquait jamais d'alcool
Bha surtout qu'as l'époque l'eau n'était pas traité pour cela que dans les campagnes le vin était la boisson principal des Français jusque dans les années 60
Le 02 mars 2022 à 00:29:51 :
Pour le khey qui a dit que les soldats se passaient dessus pour se réchauffer, une autre anecdote:Au début de la bataille de Stalingrad (en été août septembre) les soldats russes étaient amenés à pisser sur les canons de leurs mitrailleuses pour qu'elles refroidissent à cause de la chaleur
Quand on sait que 4mois plus tard on y mourra de froid en masse
Le 02 mars 2022 à 00:29:14 :
Le 02 mars 2022 à 00:26:39 :
Le 02 mars 2022 à 00:22:52 :
Le 02 mars 2022 à 00:21:41 :
Le 02 mars 2022 à 00:19:11 :
Le 02 mars 2022 à 00:16:14 :
Le 02 mars 2022 à 00:11:39 :
Les russe le peuple le plus vaillant du mondeDurant la campagne de Russie, les russes ont brûlé Moscou pour empêcher les français d'y passer l'hiver, quel genre de peuples brûle sa capitale ?
Tolstoï en parle comme d'une légende mais j'avoue que je me suis jamais intéressé en détail
C'est bien réel pourtant... ils ont bien utilisé la terre brûlée
Lui il dit que c'est plus probable que les français aient fait bruler Moscou à cause de leur utilisation abusive de la pipe
Non non, c'est bien les populations qui ont fait brûlé Moscou, ce qui marquera Alexandre 1er, repensant à Moscou en flammes avant d'affronter l'empereur lors de la bataille des Nations à Leipzig, qui signa la fin de l'empire.
Napoléon en apprenant que Moscou était en flammes ce serait écrié "Ce sont des scythes !".T'as une source ? Sérieusement ? Parce que j'en trouve pas, aucun ordre ne semble avoir été donné
https://fr.m.wikisource.org/wiki/Les_Cahiers_du_capitaine_Coignet_(Larchey)/Septi%C3%A8me_cahier
L’Empereur fut forcé dans la nuit de quitter son quartier général du faubourg pour venir habiter le Kremlin par suite de l’incendie qui se manifestait dans les deux parties des villes basses ; il fallait un monde considérable pour pouvoir mettre le feu dans tous les quartiers à la fois. On dit que tous les galériens étaient du nombre, ils avaient chacun leur rue, et sortant d’une maison, ils mettaient le feu dans l’autre. Nous fûmes obligés de nous sauver sur des places immenses et des jardins considérables. Il en fut arrêté 700, mèche à la main, qui furent conduits dans les souterrains du Kremlin. Cet incendie était effroyable par un vent qui enlevait les tôles des palais et des églises ; tout le peuple et les troupes se trouvaient sous le feu. Le vent était terrible, les tôles volaient dans les airs à deux lieues. Il y avait à Moscou 800 pompes, mais on les avait emmenées.
C'est les mémoires d'un capitaine ayant vécu de l'intérieur la plupart des campagnes, dont celle de Russie.
Le 02 mars 2022 à 00:33:25 :
Le 02 mars 2022 à 00:30:00 :
Le 02 mars 2022 à 00:25:48 :
Tant qu'il y a à boire les soldats tiennentA Stalingrad l'approvisionnement en vodka était prioritaire sur la nourriture pour le passage de la Volga ( après les hommes et les munitions quand même)
A Verdun les français ne mangeaient pas forcément tous les jours mais il ne manquait jamais d'alcool
Bha surtout qu'as l'époque l'eau n'était pas traité pour cela que dans les campagnes le vin était la boisson principal des Français jusque dans les années 60
Non, apparement c'est une idée reçue, le paysan consommait peu d'alcool jusqu'au 19e
Le 02 mars 2022 à 00:35:13 :
Le 02 mars 2022 à 00:33:25 :
Le 02 mars 2022 à 00:30:00 :
Le 02 mars 2022 à 00:25:48 :
Tant qu'il y a à boire les soldats tiennentA Stalingrad l'approvisionnement en vodka était prioritaire sur la nourriture pour le passage de la Volga ( après les hommes et les munitions quand même)
A Verdun les français ne mangeaient pas forcément tous les jours mais il ne manquait jamais d'alcool
Bha surtout qu'as l'époque l'eau n'était pas traité pour cela que dans les campagnes le vin était la boisson principal des Français jusque dans les années 60
Non, apparement c'est une idée reçue, le paysan consommait peu d'alcool jusqu'au 19e
Le 02 mars 2022 à 00:33:46 :
Le 02 mars 2022 à 00:29:14 :
Le 02 mars 2022 à 00:26:39 :
Le 02 mars 2022 à 00:22:52 :
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Le 02 mars 2022 à 00:19:11 :
Le 02 mars 2022 à 00:16:14 :
Le 02 mars 2022 à 00:11:39 :
Les russe le peuple le plus vaillant du mondeDurant la campagne de Russie, les russes ont brûlé Moscou pour empêcher les français d'y passer l'hiver, quel genre de peuples brûle sa capitale ?
Tolstoï en parle comme d'une légende mais j'avoue que je me suis jamais intéressé en détail
C'est bien réel pourtant... ils ont bien utilisé la terre brûlée
Lui il dit que c'est plus probable que les français aient fait bruler Moscou à cause de leur utilisation abusive de la pipe
Non non, c'est bien les populations qui ont fait brûlé Moscou, ce qui marquera Alexandre 1er, repensant à Moscou en flammes avant d'affronter l'empereur lors de la bataille des Nations à Leipzig, qui signa la fin de l'empire.
Napoléon en apprenant que Moscou était en flammes ce serait écrié "Ce sont des scythes !".T'as une source ? Sérieusement ? Parce que j'en trouve pas, aucun ordre ne semble avoir été donné
https://fr.m.wikisource.org/wiki/Les_Cahiers_du_capitaine_Coignet_(Larchey)/Septi%C3%A8me_cahier
L’Empereur fut forcé dans la nuit de quitter son quartier général du faubourg pour venir habiter le Kremlin par suite de l’incendie qui se manifestait dans les deux parties des villes basses ; il fallait un monde considérable pour pouvoir mettre le feu dans tous les quartiers à la fois. On dit que tous les galériens étaient du nombre, ils avaient chacun leur rue, et sortant d’une maison, ils mettaient le feu dans l’autre. Nous fûmes obligés de nous sauver sur des places immenses et des jardins considérables. Il en fut arrêté 700, mèche à la main, qui furent conduits dans les souterrains du Kremlin. Cet incendie était effroyable par un vent qui enlevait les tôles des palais et des églises ; tout le peuple et les troupes se trouvaient sous le feu. Le vent était terrible, les tôles volaient dans les airs à deux lieues. Il y avait à Moscou 800 pompes, mais on les avait emmenées.
C'est les mémoires d'un capitaine ayant vécu de l'intérieur la plupart des campagnes, dont celle de Russie.
Propre, cimer
La Somme est pas mal non plus 1 millions de perte militaire en 4 mois
Le 02 mars 2022 à 00:40:46 :
Fallait boire comme un trou pour tenir les tranchées, t'imagine le délire? La pluie, la gadoue, il fait froid, des rats partout, l'artillerie Allemande qui te bombarde h24, pas une femme a l'horizon a baisé, de la bouffe probablement dégueulasse et du pain avarié..
Le 02 mars 2022 à 00:44:54 :
Le 02 mars 2022 à 00:40:46 :
Fallait boire comme un trou pour tenir les tranchées, t'imagine le délire? La pluie, la gadoue, il fait froid, des rats partout, l'artillerie Allemande qui te bombarde h24, pas une femme a l'horizon a baisé, de la bouffe probablement dégueulasse et du pain avarié..
... Mais un bon litron de vinasse pour te mettre un dernier coup au foie
Le 02 mars 2022 à 00:32:12 :
Siège de Leningrad (Saint-Pétersbourg) qui a duré 872 jours, 1 800 000 morts, dont 1 000 000 de civils morts de faim, avec plein de cas de cannibalisme.
Certains historiens parlent de génocide.
la daronne de poutine y a survécut
Le 02 mars 2022 à 00:33:59 :
Le 02 mars 2022 à 00:32:12 :
Siège de Leningrad (Saint-Pétersbourg) qui a duré 872 jours, 1 800 000 morts, dont 1 000 000 de civils morts de faim, avec plein de cas de cannibalisme.
Certains historiens parlent de génocide.Dire que Leone voulait faire un film dessus juste avant de mourir
Oui, c'est vrai.
Et il faut préciser que Poutine est né à Leningrad en 1952.
Le 02 mars 2022 à 00:23:07 :
Le 02 mars 2022 à 00:13:28 :
Entre participer à Verdun ou Stalingrad vous choisissez quoi ?Ce sont probablement les deux plus meurtrières batailles de l'histoire de l'humanité donc je dirais: aucune.
T'as pas une bataille antique à proposer ?
les batailles antique sont sanglante, surtout pour les vaincus. Ex : la bataille de cannes.
STALINGRAD : OPERATION URANUS
20 novembre, secteur sud.
Le secteur de la steppe des Kalmouks est caché par un brouillard ce qui aide pas mal les Soviétiques pour préparer leurs derniers préparatifs. On sait qu'au nord, deux coups doivent être portés. Et bien là c'est pareil. Le premier est le fait des 57ème et 64ème Armées respectivement commandées par les généraux Tolboukine et Choumilov. Le premier échelon comprend 6 Divisions d'infanterie avec du nord au sud, les 29ème, 204ème, 157ème, 38ème, 169ème et 422ème divisions d'infanterie. Le deuxième échelon est fait du 13ème Corps d'Armée motorisée dirigé par le colonel Tanastchichine lequel se trouve dans le secteur de la 57ème Armée. Le secteur d'attaque mesure 20 kilomètres de longueur et se trouve à cheval sur le cours d'une petite rivière qui est affluent de second rang du Don, à savoir la Tchervlenaia. En face on trouve les 2ème et 20ème Divisions d'infanterie roumaines. Derrière, il y a la 29ème Division motorisée du général Leyser dont le régiment blindé a 52 blindés Panzers. C'est la 51ème Armée soviétique du général Troufanov qui est concernée par le deuxième Schwerpunkt. Cette armée doit s'en prendre à l'isthme de 10 kilomètres séparant les lacs Tzatza et Barmantchak. Le groupe de choc se compose de 2 Divisions d'infanterie, à savoir les 126ème et 302ème divisions d'infanterie. Le tout soutenus par la 254ème brigade de chars. Le deuxième échelon est constitué du 4ème Corps mécanisé commandé par le général Volsky et le 4ème Corps de cavalerie commandé par le général Chapkine. En face il n'y a que des éléments des 4ème et 18ème Divisions d'infanterie roumaines.
La date de déclenchement a été fixée à 8 heures du matin. Cependant, le brouillard oblige à avancer la préparation d'artillerie de deux heures. Juste avant, des hauts parleurs se mettent en marche sur un air de : " Pourquoi vous faire tuer pour Hitler ". Le peuple roumain n'est pas notre ennemi " à l'adresse des troupes roumaines. Ensuite, 50 minutes durant, les katiouchas, les canons d'assaut et les mortiers lourds déversent leurs feux. L'infanterie soviétique s'élance ensuite à pied pour une partie d'entre elle sur des chars d'accompagnement. 2 percées sont obtenues. La première à la jonction entre les 2ème et 20ème Divisions d'infanterie roumaine le long de la voie ferrée reliant Salsk à Stalingrad. L'autre percée est effectuée entre la 1ère et la 18ème Divisions d'infanterie roumaines. Au cours de ces 2 percées, les artilleurs et les fantassins roumains abandonnent leurs positions et leurs armes également. Ainsi, parmi les 12 000 hommes présents le matin du 20 novembre au sein de la 20ème Division d'infanterie roumaine, on n'en trouve plus que 300. Cependant, toutes les unités roumaines n'ont pas détalé aussi facilement. A l'image des deux Divisions de cavalerie tenues en réserve dans la région des lacs. Le reste du 6ème Corps d'Armée roumain est dissout dans une panique impossible à inverser. Après la première percée obtenue, on assiste à des combats de part et d'autre de la rivière Tchervlenaia. A 10 heures 30, Hoth avait lancé un SOS au général Leyser, lequel est à la tête de la 29ème Division motorisée car constituée en grande partie de troupes fraîches. Cette Division se trouve en exercice au sud ouest de Stalingrad. A 15 heures, cette Division contre attaque ce qui met un des brigades du 13ème Corps mécanisé en grande difficulté.
Cependant, les T 34 soviétiques finissent par inverser la situation durant la nuit. Du côté de la 51ème Armée soviétique, le 4ème Corps de cavalerie part à l'horaire prévu, ce qui n'est pas le cas du 4ème Corps mécanisé qui a deux heures de retard quasiment et ne s'élance qu'à 13 heures. Un tiers de ses fusiliers portés est à pied. Les brigades blindées sont désorientées sur une steppe monotone recouverte par le neige n'ayant pas de repère. 2 brigades tombent dans un champ de mine tandis que le troisième quitte la route pour se perdre dans un dédale de congères énormes. Volsky fait donc marcher ses unités et ses 2 500 véhicules sur une seule route au lieu de 3 comme c'était prévu à l'origine. Cela résulte bien sûr en un gros embouteillage. Ainsi, ils entrent à Plodovitoe à 20 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies en marchant sur les débris de la 18ème Division roumaine. Une fois arrivée aux environs de Plodovitoe, une partie du 4ème Corps de cavalerie oblique vers le sud pour encercler les Divisions roumaines qui sont encore postées sur la ligne des lacs car Hoth avait reçu un refus de repli. Le reste du Corps de cavalerie va couper à la gare d'Abganerovo la voie ferrée ravitaillant la 4ème Armée Panzer puis lance un détachement de sûreté vers Aksai.
Pour ce qui est du 4ème Corps mécanisé, il va vers Kalatch la nuit durant au nord ouest avec 2 000 camions transportant 20 000 hommes et 300 tubes d'artillerie. A cela s'ajoutent 220 chars et 100 autos blindées. Ces forces vont sur les arrières de la 4ème Armée Panzer. La gare de Tingouta est encerclée à 2 heures du matin. Zety est proche puisque sur les 100 kilomètres à parcourir, quasiment 35 sont déjà avalés. La 4ème Armée Panzer est quasiment coupée en 2. Car le groupe nord constitué du IVème Corps d'infanterie et de la 29ème Division motorisée ne peut que colmater le long de la pénétration soviétique pour empêcher un mouvement tournant qui piégerait la 6ème Armée allemande. Pour ce qui est du groupe sud constitué des 6ème et 7ème Corps roumains, il n'y a pas eu d'autres perspectives que d'arrêter le désastre sur la coupure du Don au confluent avec le Tchir. A 300 kilomètres de Stalingrad, à l'extrême sud, une brigade d'infanterie ainsi que la 6ème brigade blindée de la Garde appartenant à la 28ème Armée soviétique se trouvant au milieu de la steppe des Kalmouks attaquent des éléments de la 16ème Division motorisée par surprise, celle qui garde la grande b rèche qui existe entre le Groupe d'Armée A du Caucase et le Groupe d'Armées B de Stalingrad. En réaction, cette Division recule vers Elista avec des pertes élevées et seulement 8 chars en état de combattre. De plus, même si les communications ne sont pas menacées, cela fait une unités supplémentaire loin de Stalingrad désormais.
20 novembre, secteur nord.
Durant la nuit du 20 novembre, la 5ème Armée de tanks met le 2nd Corps d'Armée roumaine dans une situation très délicate. Le 8ème Corps de cavalerie repousse la 7ème Division roumaine de cavalerie dans la vallée du Zuzkan puis ensuite l'oblige à se retirer de l'autre côté du Tchir où les derniers éléments commandés se dissolvent dans la cohue des fuyards. Le soir, les chars soviétiques ont avancé de 25 kilomètres vers le sud ce qui fait que durant cette journée, il n'étaient plus qu'à 8 kilomètres de Tchernikovskaia qui est un passage sur le Tchir. Les 1er et 26ème Corps blindés se trouvaient à leur gauche et ont obligé la 22ème Panzerdivisionen à retraiter de plus de 20 kilomètres vers le sud sous peine d'encerclement. Perelazovski est atteint par le 26ème Corps blindé sachant que c'était un centre logistique et carrefour routier important sur la Tsaritsa. Sur le Kurtlak ensuite, plusieurs passages sont saisis. 27 000 roumains sur les arrières soviétiques sont déjà en captivité. Devant eux, le grand charodrome s'ouvre menant à Kalatch sur le Don. Au débouché de la tête de pont de Kletskaia, le 4ème Corps blindé avait terminé d'encercler le groupe allemand " Lascar ", lequel contenait les 5ème et 6ème Divisions d'infanterie roumaines mais aussi des éléments des 13ème et 15ème Divisions. Le général Lascar n'accepte pas les demandes de reedition venant des Soviétiques et forme ses unités en hérisson dans la poche. Il espère que la contre attaque du XXXXVIIIème Panzerkorps pourra le libérer. Le général Heim, qui dirige cette unité, n'arrive pourtant pas à effectuer un regroupement de ses untiés, que ce soit la 22ème Division Panzer ou la 1ère Division blindée roumaine. Il veut obtenir un ordre de recul pour sa 22ème Panzer laquelle est encerclée aux trois quarts à Ouest Medveditchki.
Ensuite le Groupe d'Armées donne l'ordre à 10 heures 15 de " ralentir la marche de l'ennemi entre les vallées de la Zukhan et de la Tsaritsa et tenter d'enrayer la panique des Roumains ". Source : " Stalingrad " Ecrit par Manfred Kehrig. Page 140. Ensuite à midi, la mission est changée et il faut attaquer vers l'est pour couper la pointe du 26ème Corps blindé puis aller jusqu'à la vallée de Tsaritsa où la 1ère Division blindée roumaine a été localisée. Cette division doit justement venir faire la jonction avec la 22ème Division Panzer qui a à ce moment là les effectifs d'une demi division. Le 20 novembre, le Groupe d'Armées B et la 6ème Armée Allemande essayent de boucher les trous comme ils le peuvent et pour cela, des bataillons de pionners ainsi que des trains blindés et des unités de PAK et de FLAK sont utilisés et envoyés à la garde des gares, terrains d'aviation, dépôts, ponts. Au milieu de la steppe entre Dobrinka et Erik, le Koruck 593 qui est le commandement des arrières, étire les unités d'alerte mises sur pied avan l'offensive soviétique avec 700 hommes répartis par petits paquets sur 27 kilomètres le tout sans armes lourdes. Autrement dit, c'est insuffisant les T 34 76 soviétiques si ce n'est que quelques minutes durant. L'état major de la 6ème Armée tente d'accélérer l'acheminement au delà du Don des Panzerdivisionen du LIème Corps. En attendant, des groupes d'éléments rapides sont formés notamment le groupe Seydel du côté de la 14ème Division Panzer ou encore le groupe Scheele pour la 24ème Division Panzer. Le 21 novembre, ils sont en position sur la rivière Liska à 30 kilomètres à l'ouest du Don, où les Soviétiques les auront pourtant devancés.
Durant cette journée du 20 novembre, il se trouve qu'Hitler décide de transformer l'état major de la 11ème Armée Allemande se trouvant dans la région de Vitebsk au sein du Groupe d'Armées centre en état major d'un nouveau Groupe d'Armées Don afin de stopper l'offensive russe et de reconquérir la ligne de front précédemment coupée. Source : " Lost victories " Ecrit par le général allemand Manstein. Page 294. Et justement à ce nouvel état major du Groupe d'Armées Don, ce sont non seulement les 3ème et 4ème Armées roumaines mais également les 6ème Armées et 4ème Armées Panzer qui lui sont subordonnées. Celui qui dirige la 11ème Armée est justement le fameux général Manstein qui est Feldmarschall. Cette nomination d'un général comme lui montre bien qu'Hitler prend la situation sur les arrières de la 6ème Armée sérieusement. Pour rendre ce Groupe d'Armées Don plus fort, avant le 30 novembre, sont promis les 6ème et 11ème Panzerdivisionen, la première venant de France et la deuxième venant du Groupe d'Armées Centre. A cela s'ajoute la promesse d'envoyer le XVIIème Corps commandé par le général Hollidt. Ce Groupe d'Armées Don nouvellement créé doit s'installer entre le Groupe d'Armées A se trouvant au Caucase et le Groupe d'Armées B se trouvant à Stalingrad. C'est le 24 novembre que Manstein arrive à son nouveau quartier général de Novotcherkassk, près de Rostov.
21 novembre, secteur sud.
La Luftwaffe à cause du mauvais temps ne peut toujours pas décoller alors que le 4ème Corps mécanisé commandé par le général Volsky prend Zety à 10 heures du matin avant qu'à 12 heures, Verchne Tsaritsinski est ciblé par l'artillerie soviétique. Il n'est pas loin d'ailleurs de s'emparer de l'état major de la 4ème Armée Panzer. Cela s'est joué à quelques minutes près. A Verchne Tsaritsinski, Volsky reste toute la journée alors qu'il aurait pu essayer d'avancer vers le nord ouest. C'est ce que les ordres du haut commandement soviétique lui indiquent de faire. La raison est sans doute le fait qu'il craignent de voit le 29ème Division motorisée sur sa droite, laquelle venait d'écharper le 13ème Corps mécanisé. Du coup il s'arrête. Cependant, Eremenko a dit dans ses mémoires qu'il n'a pas trouvé de raisons à cet arrêt. Source : " Stalingrad " Eremenko " Page 362. Le soit du 21 novembre, Popov qui est adjoint d'Eremenko, donne l'ordre au général Volsky de reprendre son avancée tout en lui précisant qu'il faut maintenir son Corps groupé à cause d'une possibilité de contre attaque majeure du côté des forces de l'Axe. Ce qui a sans doute rendu Volsky plus anxieux qu'il ne l'était déjà. Au début de la journée du 22 novembre, Eremenko averti sévèrement Volsky car celui ci ne bouge pas. Ordre est envoyé par avion d'avancer vers le nord. Eremenko envoie pour cela la 126ème Division d'infanterie sur sa gauche ainsi que la 302ème Division d'infanterie sur sa droite, laquelle est soutenue par des éléments du 4ème Corps de cavalerie. L'objectif étant ici de sécuriser les flancs du 4ème Corps mécanisé dans son avance. C'est donc le 22 novembre que le 4ème Corps mécanisé reprend son avance sur la route de Kalatch.
L'OPERATION URANUS
La stabilisation de la poche.
Dans la soirée du 22 novembre, le maréchal Antonescu, alerté par le chef d'état major de l'Armée roumaine, envoie un télégramme à Hitler lui demandant d'autoriser le groupe Lascar à percer vers le sud ouest. Chose rare, Hitler revient sur son intention de la veille. De plus, il confère à Lascar le grade de chevalier avec feuilles de chêne de la Croix de fer, premier officier allié à recevoir cette distinction. Indépendamment, le général Lascar, appuyé par le général Steflea, chef d'état major de l'armée royale, a déjà pris la décision de rompre l'encerclement et lancé l'ordre dès le 22 novembre. Une partie des 39 000 soldats roumains, affamés, frigorifiés, entament une marche de 35 kilomètres à travers les lignes soviétiques. Avec l'énergie du désespoir mais dans un désordre croissant, les colonnes réussissent à s'ouvrir le chemin et à atteindre Boljaia Donchinska où les attend la 22ème Division Panzer. 3 160 hommes, sans le moindre équipement, ont échappé à la mort ou à la captivité. Mais Mihail Lascar, dont la conduite a été remarquable de bout en bout, est pris par les Soviets. Le 5ème Corps roumain n'existe plus. Le délai de 26 heures accordé par les Corps blindés soviétiques à Paulus est inespéré. Qualifié de Don Wunder, soit de miracle sur le Don, il laisse à la 6ème Armée le temps de boucher les trous sur ses fronts Ouest et Sud et d'évacuer les troupes encore présentes sur la rive occidentale du Don. L'évacuation de la rive occidentale du Don est terminée le 26 novembre. A 16 heures, l'alerte est chaude : le 4ème Corps mécanisé de Volsky entre enfin en contact avec les 2 Corps blindés de Vatounine pendant qu'au nord, la 24ème Armée du général Galinine parvient à s'emparer momentanément du grand pont de Vertiatchi.
Le XIème Corps et le XIVème Panzerkorps n'ont plus que 3 points de passage sur le Don. Il faut détruire dans la hâte un important matériel lourd , des centaines de canons et de camions, et abandonner les prisonniers, qui, mourant de faim, sont incapables de marcher. Dans la nuit du 23 au 34 novembre, la 6ème Armée accélère la retraite, qui tourne par endroit à la franche panique, et ne garde plus qu'une petite tête de pont de 20 kilomètres de large sur 4 de profondeur sur la rive droite du Don. Heureusement pour elle, le temps s'est remis au beau. Pour la première fois depuis 5 jours, la Luftwaffe opère en protection. La drame de Paulus, c'est qu'il ne sait toujours pas quel parti suivre, Hitler ne quitte Berchtesgaden que le 22 novembre à 15 heures et n'arrive à Rastenbourg que dans la soirée du 23. Pendant 36 heures, Paulus n'a pour viatique que l'ordre de tenir sur place alors que la situation de l'Armée s'aggrave d'heure en heure. 3 solutions théoriques s'offrent à lui. 1 : Appliquer l'ordre d'Hitler du 22 novembre au matin, à savoir ne rien céder. Impossible vu la progression de l'Armée rouge, sous peine de perdre dans l'immédiat toutes les troupes de l'ouest du Don, soit 60% des blindés et 20% des forces. Ces pertes rendraient impossible toute autre solution. 2 : Percer immédiatement. Paulus ne veut pas désobéir à Hitler auquel il est lié par serment. S'y résolverait il qu'il n'aurait pas assez d'essence et de munitions pour réussir la percée, même en abandonnant une grosse partie du matériel. Il doit attendre les livraisons par air. 3 : Former un hérisson le plus ramassé possible et de préparer la percée sous 2 ou 3 jours. Pour cela, redistribuer toutes ses forces de façon à rassembler un poing blindé au sud ouest pour marcher sur l'Aksai à la rencontre de la 4ème Armée Panzer.
C'est cette solution que Paulus expose au Groupe d'Armées B, dans la matinée du 23 novembre. Il réitère sa demande de façon pressante à 11 heures 45, en insistant sur l'impossibilité d'un ravitaillement par air pour une durée excédant quelques jours. Paulus se dit prêt à percer dans la nuit du 25 au 26, mais en abandonnant tout le matériel lourd, notamment l'artillerie, à l'exception du bien le plus précieux, les canons antichars. Von Weichs, son interlocuteur, partage ses vues mais se refuse à donner un ordre ne pouvant venir que d'Hitler. C'est donc à ce dernier que Paulus s'adresse par radiotélégramme à 21 heures 30. Un silence assourdissant lui répond, qui durera jusqu'au demain soir. Dans une atmosphère de plus en plus lourde, le commandant du LIème Corps, le général von Seydlitz, tente de forcer le destin. Il décide de son propre chef d'entamer la retraite et initier ainsi la percée, forçant la main à Paulus, l'OKH et Hitler. Dans la soirée du 23 commence le retrait de la 94ème Division d'infanterie et des 3ème et 60ème Divisions motorisées. Elles quittent la ligne de front située immédiatement au nord de la ville de Stalingrad, qui barre la moitié est de l'isthme Don Volga, entre Akatovka Erzovka et Borodkin, pour se reporter 10 kilomètres en arrière, sur la ligne Spartakovka Orlovka. Ce faisant, elles abandonnent une position haute, très bien aménagée, qui a repoussé 20 assauts soviétiques depuis le mois d'août. Tout se passe dans la précipitation. Absurdement, le feu est mis aux approvisionnements des 3 unités, y compris à un stock d'essence.
Mais les soviétiques qux aguets collent aux troupes en retraite et réussissent à accrocher à l'aube du 24 novembre la 94ème Division d'infanterie à découvert. Prise entre des feux croisés d'artillerie, sectionéne par des régiments de chars, elle est détruire à 50%. L'affaire tourne à la confusion de Von Seydlitz qui doit demander à Paulus des bataillons de la Luftwaffe pour tenir sa nouvelle ligne. Apprenant alors l'incroyable initiative de son subordonné, Paulus le menace du conseil de guerre, avant de passer l'éponge et de choisir le silence. Mais pas Hitler qui, mis au courant du repli le lendemain et fort mal informé, décide d'enlever à Paulus la responsabilité de la forteresse, soit Festung en allemand, de Stalingrad Nord pour le confier au général von Seydlitz.
Le front de l'extérieur de la poche commence à se solidifier. A l'évidence, les soviétiques n'engagent que peu de moyens pour élargir la zone de sécurité autour du chaudron de Stalingrad. L'OKH demande que soit tenur la ligne Krioutcha Tchir confluent Tchir et Don- Gare de Lochki - Kotelnikovo. Au nord d'Osinovski, le Groupe Hollidt s'intalle avec le 1er Corps d'Armée roumain, la 294ème Division d'infanterie, des éléments de sécurité, quelques régiments italiens. l'ensemble reste fragile. Dès que les soviétiques poussent un peu, ils passent, comme sur la Krioutcha au delà de laquelle ils parviennent à constituer une tête de point. Au sud d'osinovski, les restes de la 3ème Armée roumaine, corsetés de groupes de combat allemands, tiennent vaille que vaille la coupure du Tchir et quelques têtes de point jugées indispensables pour la suite des opérations. Le XXXXVIIIème Panzerkorps continue à errer. Tenu de se réunir avec la 1ère Division blindée roumaine, le général Heim demande désespérement à connaître la localisation de cette unité fantôme. En vain. Vers 10 heures 30, il apprend qu'elle est en fuite, ayant perdu ses chars, son état major réfugié à Osinovski. Réduit une fois de plus à la seule 22ème Division panzer, le XXXXVIIIème Panzerkorps ne peut faire mieux que de rester formé en hérisson, avec ravitaillement par air, à Boljaia Dontchinka pour y recueillir les derniers éléments du groupe Lascar. Une nouvelle panique parmi les Roumains oblige Heim à rendre la ville aux Soviets dans la soirée. Le lendemain, à 8 heures 45, l'OKH lance l'rdre de ramener le Panzerkorps au delà du Tchir. Le 29 novembre, en partir pour plaisr aux Roumains qui chargent Heim de la responsabilité de la destruction du Groupe Lascar et de la plus grosse partie de la 3ème Roumaine, Hitler relève le chef du XXXXVIIIème Panzerkorps de son commandement.
Heim passe devant le tribunal de guerre et est chassé de l'Armée. Keitel fait changer d'avis à Hitler qui voulait le faire fusiller sans jugement. Dans la partie sud du front, l'effondrement de la 4ème Armée roumaine se poursuit au désespoir du général Hoth. L'apparition de quelques éléments du 4ème Corps soviétique de cavalerie produit dans le 6ème Corps roumain plusieurs paniques entre le 22 et 26 novembre. Les Divisions, parfois réduites à 10% de leurs effectifs, abandonnent leurs positions successivement sur la coupure de la Mchkova, puis sur celle de l'Askai pour se reporter plus au sud en avant de Kotelnikovo. Cet écartement de l'année extérieur de déefnse de l'Armée rouge aura de très graves conséquences au moment de la contre attaque de Manstein. Une action plus décidée des Soviétiques aurait pu sans peine non seulement tomber Kotelnikovo mais aussi atteindre le Sal jusqu'à son confluent avec le Don car il n'y avait plus rien devant eux. Mais le commandement de la 51ème Armée s'est trouvé quelque peu débordé par la nécessité d'avoir à conduire 2 opérations divergentes : l'une vers Kalatch, au nord ouest, l'autre vers le sud ouest. Il est aussi vrai qu'Eremenko n'aurait pas disposé des forces nécessaires pour garnir un périmètre extérieur aussi démesurément agrandi. Cette avancée aurait cependant créé à Manstein les pires difficultés pour concentrer au sud du Don les 2 Panzerdivisionen prévues pour délivrer la 6ème Armée allemande.
Côté soviétique, il s'agit d'enfermer la 6ème Armée dans un double cercle de fer. Vers l'extérieur, la 1ère Armée de la Garde et la 5ème Armée de tanks du Front du Sud Ouest, et la 51ème Armée du Front de Stalingrad, repoussent les Allemands vers l'ouest. Les 2 premières formations doivent aller s'établir défensivement sur le Tchir dans un premier temps. Puis, dans un second temps, conquérir des têtes de ponts au delà du Tchir pour lancer l'offensive prévue vers Morozovsk dans le cadre de l'opération Saturne. A cet effet, le 7ème Corps blindé du général Rotmistrov reçoit l'ordre de se mettre en route vers le confluent Tchir Don. La 51ème Armée quant à elle doit viser le Don de Duvorovski et l'Askai et s'emparer de la ville de Kotelnikovo, gare importante qui pourrait servir aux Allemands de base pour une opération de dégagement. A l'intérieur, les divisions des 57ème et 64ème Armées du Front de Stalingrad doivent s'établir face au côté sud de la poche, tandis que les 21ème, 24ème et 65ème Armées du Front du Don ferment l'horizon de Paulus au nord ouest et à l'ouest. Staline demande à ces formations d'écraser la poche dans la foulée puis il envoie Vassilevski auprès du Front de Voronej pour explorer les possibilités de lancer l'opération Saturne.
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- NoctisViril
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- 2 mars 2022 à 00:09:22
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