La peine de l’écrivain gersois d’extrême droite, qui a notamment développé en France la thèse complotiste du « grand remplacement », a été réduite à un mois d’emprisonnement avec sursis, ce jeudi 17 février, par la chambre des appels correctionnels d’Agen
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Si l’une des deux infractions a été déclarée nulle en raison des termes de la convocation de l’écrivain d’extrême droite, le propriétaire du château de Plieux (32), chantre du grand remplacement, a été condamné, sur le fond, à un mois d’emprisonnement avec sursis. La somme de 1 000 euros à verser à chacune des associations s’étant constituée partie civile, SOS Racisme-Touche pas à mon pote et la Licra, a elle aussi été confirmée.
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Les arguments de la défense en faveur d’une relaxe au motif de la liberté d’expression n’ont pas été entérinés par la juridiction agenaise. Au cours de l’audience, le 4 novembre 2021, Renaud Camus avait validé l’ensemble de ses propos incriminés, extraits de tweets publiés entre 2017 et 2018, et d’un discours prononcé lors de la création du Conseil national de la résistance européenne.
L’écrivain gersois avait longuement déroulé son analyse « du génocide par substitution », préféré au terme de grand remplacement, titre de son livre paru en 2011, consistant, selon lui par une « colonisation en cours, de la France par des peuples pour la plupart d’origine africaine ». Légitimant selon Renaud Camus, ses saillies : « l’immigration est devenue invasion », « des peuples hostiles, vindicatifs, voire haineux et conquérants », « il n’est d’autre issue que la remigration »
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