[ALERTE] La Chine va quasiment INTERDIRE l'avortement
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Pour enrayer le déclin démographique, la Chine veut limiter les avortements « non médicaux »
L’association pour le planning familial a annoncé son intention d’« intervenir » afin de contribuer à réduire le nombre d’avortements auprès des femmes non mariées et des adolescentes.
Par Frédéric Lemaître(Pékin, correspondant)
Publié hier à 18h26, mis à jour à 08h19
Temps de Lecture 4 min.
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Le Parti communiste chinois organise des « speed datings » afin d’enrayer la chute de la natalité, à Jinan (province du Shandong), en octobre 2021.
Le Parti communiste chinois organise des « speed datings » afin d’enrayer la chute de la natalité, à Jinan (province du Shandong), en octobre 2021. NOEL CELIS / AFP
Après avoir imposé la politique de l’enfant unique de 1980 à 2016, la Chine emprunte le chemin inverse. Le tournant pris par la démographie inquiète les responsables politiques. Avec seulement 10,62 millions de naissances en 2021 contre 12 millions en 2020 et même 17,86 millions en 2016, le pays fait face à la fois à un ralentissement, mais aussi à un vieillissement démographique.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés La Chine enregistre une légère croissance de sa population
Si, officiellement, la population continue d’augmenter légèrement, le taux de naissance – 7,52 pour 1 000 habitants – est le plus faible enregistré depuis l’arrivée du Parti communiste (PCC) au pouvoir, en 1949. Fin 2021, on recensait officiellement 1,4126 milliard de Chinois, soit une progression de 480 000 (+ 0,034 %) par rapport à 2020. La plus faible progression en pourcentage depuis la grande famine de 1958-1961.
Si les courbes se prolongent, l’empire du Milieu passera, dès 2022, sous la barre symbolique des 10 millions de naissances. Dès 2020, le Forum économique mondial avait prévu qu’en 2100 la Chine, avec 732 millions d’habitants, serait moins peuplée que l’Inde (1,09 milliard) mais aussi que le Nigeria (791 millions).
« Améliorer la santé procréative »
Pour enrayer ce déclin, le pays autorise, depuis fin mai 2021, les couples chinois à avoir trois enfants. Alors que de nombreux couples mettent en avant le coût de la vie et du logement pour justifier leur réserve face à cette politique, les provinces multiplient les mesures incitatives, augmentant par exemple à 350 jours le congé maternité en cas de troisième enfant.
Ces derniers temps, cependant, ce sont surtout les mesures restreignant l’avortement qui retiennent l’attention. La même association pour le planning familial qui, pendant des années, s’est immiscée dans l’intimité des couples et a contraint nombre de femmes à avorter, va désormais mener la politique inverse. Elle va « intervenir », a-t-elle indiqué début février, pour contribuer à réduire le nombre d’avortements, en prônant le respect des « valeurs traditionnelles » auprès des femmes non mariées et des adolescentes qui souhaitent interrompre une grossesse.
Selon la commission nationale de la santé, il y aurait eu près de 9 millions d’avortements effectués en Chine en 2020, dont 40 % sur des adolescentes
« Nous voulons orienter davantage la façon dont les jeunes gens voient le mariage et la famille, réapprendre à élever plusieurs enfants dans une famille, promouvoir une nouvelle culture positive du mariage et de la parentalité », explique le planning familial. Selon la commission nationale de la santé, il y aurait eu près de 9 millions d’avortements effectués en Chine en 2020, dont 40 % sur des adolescentes, indiquait en mai 2021 l’expert Wang Pei’an, dans une commission du Parlement chinois. Il déplorait qu’« en raison de la libéralisation sexuelle venue d’Occident, 70 % des adolescentes [avaient] une image positive des relations sexuelles avant le mariage ».
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Le planning familial souhaite désormais « améliorer la santé procréative ». Des termes ambigus, mais dont l’objectif ne fait guère de doute : réduire le nombre d’avortements. Le 27 septembre 2021, le gouvernement avait souligné, dans ses « lignes directrices pour le développement des femmes chinoises », qu’il entendait « réduire les avortements qui ne sont pas médicalement nécessaires ». Comme par le passé, « les femmes vont devoir continuer à se battre pour leurs droits de reproduction », déplore l’ONG Human Rights Watch. Celle-ci note que, si la politique familiale évolue, « ce qui ne change pas, c’est que le gouvernement continue de traiter le corps des femmes comme un outil au service du développement économique ».
« Agir conformément à la politique du troisième enfant »
En décembre 2021, plusieurs millions d’internautes avaient commenté – et très majoritairement critiqué – un article paru sur le site de China Report, un organe dépendant de la propagande du parti, qui entendait contraindre les cadres du PCC à avoir trois enfants. « Aucun fonctionnaire ou cadre du parti ne devrait avoir d’excuse, objective ou personnelle, pour ne pas se marier et avoir des enfants, ni avoir d’excuse pour n’avoir qu’un ou deux enfants. Chaque cadre du parti devrait se sentir responsable et obligé de [contribuer] à la croissance de la population du pays et d’agir conformément à la politique du troisième enfant », était-il écrit dans l’article.
Quant à ceux qui, pour des raisons d’âge ou de santé, ne pourraient accomplir ce devoir, ils devraient au moins « éduquer, guider et aider les membres de leurs familles et leurs amis à tout faire pour avoir trois enfants ». Les cadres ne devraient « jamais rester indifférents quand des proches n’ont qu’un ou deux enfants, quelle que soit leur excuse ». Critiqué par nombre d’internautes, cet article, révélateur de l’immixtion du PCC dans la vie privée des Chinois, n’est pas resté longtemps en ligne. Peut-être ne s’agit-il que d’un ballon d’essai comme le parti en envoie régulièrement.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés « Le vieillissement accéléré de sa population menace-t-il la place future de la Chine sur la scène internationale ? »
Néanmoins, il n’est pas rare qu’en province le parti, notamment la Ligue de la jeunesse, organise des rencontres – en ligne ou réelles – pour favoriser la formation de couples et, à terme, de familles avec trois enfants, nouvelle grande cause nationale.
Frédéric Lemaître(Pékin, correspondant)
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Le 18 février 2022 à 15:01:30 :
Ils ont raison
+ Le porno est interdit aussi
Le 18 février 2022 à 15:04:38 :
De toute façon le nombre de grossesse indésirables en Chine est très bas (le vi*l est quasi inexistant et les femmes ne risquent pas de se faire agresser tard la nuit en sortant).
+ Le porno est interdit aussi
Comme quoi tout n'est pas Ă jeter la bas
Le 18 février 2022 à 15:05:30 Whatanepidemy a écrit :
Le 18 février 2022 à 15:04:38 :
De toute façon le nombre de grossesse indésirables en Chine est très bas (le vi*l est quasi inexistant et les femmes ne risquent pas de se faire agresser tard la nuit en sortant).
+ Le porno est interdit aussiComme quoi tout n'est pas Ă jeter la bas
C'est vraiment le pays parfait, quasi aucun défaut
Le 18 février 2022 à 15:06:13 :
Le 18 février 2022 à 15:05:30 Whatanepidemy a écrit :
Le 18 février 2022 à 15:04:38 :
De toute façon le nombre de grossesse indésirables en Chine est très bas (le vi*l est quasi inexistant et les femmes ne risquent pas de se faire agresser tard la nuit en sortant).
+ Le porno est interdit aussiComme quoi tout n'est pas Ă jeter la bas
C'est vraiment le pays parfait, quasi aucun défaut
Ayaaao force pas le bot du pcc
Le 18 février 2022 à 15:08:44 :
Le 18 février 2022 à 15:06:13 :
Le 18 février 2022 à 15:05:30 Whatanepidemy a écrit :
Le 18 février 2022 à 15:04:38 :
De toute façon le nombre de grossesse indésirables en Chine est très bas (le vi*l est quasi inexistant et les femmes ne risquent pas de se faire agresser tard la nuit en sortant).
+ Le porno est interdit aussiComme quoi tout n'est pas Ă jeter la bas
C'est vraiment le pays parfait, quasi aucun défaut
Ayaaao force pas le bot du pcc
Il a raison le gauchiste
Données du topic
- Auteur
- YoMonPote
- Date de création
- 18 février 2022 à 15:00:30
- Nb. messages archivés
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