Comment les victimes sont crminalisées, quand la police y est impliquée.
(TLDR): certains fait-diversiers y participent
Pontarlier, 4 fév 2022, 21h. Une voiture de police roule à grande vitesse, grille un feu et fonce dans une voiture qui traverse le carrefour .
Premiere constatation. Le chauffeur du véhicule est en arrêt cardiorespiratoire. Il est entre la vie et la mort. Les policiers sont choqués (d'après leur témoignage). Les faits sont clairs: la voiture de la police est passée au rouge et a foncé dans cette voiture
C'est à partir de ce moment que la communication change.Le directeur de la police communique rapidement pour dédouaner les policiers. Il est à leurs chevet. Il leurs met une cellule psychologique en place.Rien pour la famille de la victime. Pire, des fait-diversiers vont chercher
des témoignages qui vont criminaliser la victime : elle aurait grillé un feu orange, elle sentait l'alcool. Le procureur de la République, vient lui aussi dédouaner les policiers. Ils n'étaient pas en tort car ils étaient en mission. Ils avaient les gyrophares et alertes sonores
Il oublie cependant de dire que même si vous êtes impliqué dans un accident avec un véhicule prioritaire, il peut être considéré en tort, et vous pouvez être indemnisé en tant que victime pour les préjudices subits, conformément à la loi de 1985 inhérente aux véhicules de l’État.
D'autres médias relaient en priorité les "témoignages". La victime est montrée en tort. Elle aurait "grillé le feu orange" en mettant l'info comme quoi la police est passée au rouge bien plus bas (on sait que la plupart des lecteurs s'arrêtent aux titres et premières lignes)
Aujourd'hui, les résultats toxico et alcoolémie sont tombés. Non, la victime (toujours dans un état grave) n'avait pas bu, ni pris de la drogue. Un peu tard, le mal est fait et dans l'imaginaire collectif, la police n'a rien fait de mal et la victime aurait bu et grillé le feu
Mes pensées vont à la famille et à la victime, car dans cette affaire non seulement leurs vies ont été impactées à tout jamais, mais elles ont dû endurer pendant ce temps-là, la diffamation publique et certainement la pression policière et judiciaire...