les ESPECES INVASIVES ont coûté 9 MILLIARD d'euros en FRANCE
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Cette première étude sur les impacts économiques de la migration et de la prolifération d'espèces exotiques a été menée par un consortium de chercheurs piloté par le CNRS
Une étude sur le coût des espèces invasives vient d’être présentée au congrès mondial de la nature. Les montants sont pharamineux : presque neuf milliards d’euros pour la France en 25 ans, plus de 1 000 milliards à l’échelle de la planète depuis les années 60.
Si cette étude vise à alerter sur les dégâts provoqués par ces espèces exotiques qui participent à la perturbation des écosystèmes, ses conclusions sont sous-évaluées. Les chiffres ne portent que sur près de 100 espèces exotiques en France, alors qu’on en compte plus de 2 700.
Les poissons, les insectes, les rats, les papillons qui viennent d’ailleurs et qui s’installent en France métropolitaine et dans les territoires d’Outre-mer ont un coût environnemental, sanitaire et économique. Sur la Loire par exemple, les pêcheurs s’inquiètent du développement d’un mollusque venu d’Asie qui nuit directement aux espèces locales.
L’alliance de l'action de l’homme et du réchauffement climatique permet ainsi aux espèces exotiques de migrer. En France, dans le trio de tête des espèces qui provoquent le plus de dégâts, on retrouve à la première place l'ambroisie, une plante originaire d’Amérique du nord très implantée. Plus d'un demi-million de personnes ont souffert d'allergies, pour un coût sanitaire total estimé en 2016 à 40 millions d'euros.
On retrouve ensuite les moustiques vecteurs de maladies, parmi lesquels le moustique tigre, dont la zone d'implantation s’agrandit. il sera donc difficile de revenir en arrière pour les espèces déjà enracinées, mais il est temps d’investir plus lourdement sur la prévention : "Il sera sans doute difficile d'agir tout de suite contre les espèces qui sont d'ores et déjà invasives et qui ont des niveaux de population qui sont très forts à l'heure actuelle pour certaines d'entre elles".
"Néanmoins, on peut détecter de manière précoce l'arrivée de nouvelles espèces et lutter au moment où elles arrivent, où elles vont s'établir. Et donc là, ne pas se retrouver dans dix ans avec des nouvelles espèces de moustiques, de drosophiles, qui poseront de nouveaux problèmes".
Le 07 février 2022 à 17:06:07 :
On parle de quel genre d'espèces ?
Les poissons, les insectes, les rats, les papillons, etc ...
Les poissons, les insectes, les rats, les papillons
J'aurais dit beaucoup plus moi. Peut-être qu'ils en ont oublié certaines.
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- Vaxhead1
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- 7 février 2022 à 16:57:42
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- 7 février 2022 à 21:38:55
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