Postez un poème
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Je commence :
HORREUR SYMPATHIQUE
De ce ciel bizarre et livide,
Tourmenté comme ton destin,
Quels pensers dans ton âme vide
Descendent ? réponds, libertin.
— Insatiablement avide
De l’obscur et de l’incertain,
Je ne geindrai pas comme Ovide
Chassé du paradis latin.
Cieux déchirés comme des grèves,
En vous se mire mon orgueil ;
Vos vastes nuages en deuil
Sont les corbillards de mes rêves,
Et vos lueurs sont le reflet
De l’Enfer où mon cœur se plaît.
Baudelaire
De l'autre côté l'enfer
Le combat sera subit
Et déjà un homme à terre
Sa main tendue comme un mirage de sureté
Entre lui et nous s'étend une éternité
Comment faire donc pour que maintenant nous parviennes
Cette victoire qu'ils pensent leur ? mais qui sera mienne
Écume d'une tumultute
Et multitude de rochers
Ou je pourrais m'echouer
Elle n'avait pas vingt ans / mais déjà sur Tinder
Presqu' encore une enfant / brisant ici les coeurs
De ceux dont d'un seul geste / sans pitié et sans rage
De l'un de ses doigts lestes / elle rejetait l'image.
Et ce n'était pourtant / que le début du jeu
Parmi les prétendants / éblouis par ses yeux
A la couleur de mer / en un beau jour d'été
Seuls quelques téméraires / sauraient comment lutter
Pour qu'elle, si jolie, / leur accorde attention
Parlant cinéphilie / les films sont sa passion
Lui faisant croire enfin / et sans qu'elle ne se vexe
Qu'ils s'y intéressaient / et qu'ils avaient tout vu
Alors qu'ils ne pensaient / ces charmants malotrus
Qu'au douceurs de son cul / et qu'au goût de son sexe. De moi pour ma défense j’ai écrit ça en 20 minutes chrono
Je suis tout imprégné de mer et sur ma tête écument les nuées
Dans le jardin de Gulhané, voilà que je suis un noyer
Un vieux noyer tout émondé, le corps couvert de cicatrices
Nul ne le sait, ni toi, ni même la police.
Dans le jardin de Gulhané, voilà que je suis un noyer
Et tout mon feuillage frémit comme au fond de l'eau le poisson
Et comme des mouchoirs de soie, mes feuilles froissent leurs frissons
Arrache-les, ô mon amour, pour essuyer tes pleurs.
Or mes feuilles, ce sont mes mains, j'ai justement cent mille mains
De cent mille mains je te touche et je touche Istanbul
Mes feuilles ce sont mes yeux, et je regarde émerveillé
De cent mille yeux je te contemple et je contemple Istanbul
Et mes feuilles battent et battent comme cent mille coeurs
Dans le jardin de Gulhané, voilà que je suis un noyer
Nul ne le sait, ni toi, ni même la police.
CELESTIN ET GOLEMIN
Il était un golem
se nommant Golemin.
Accro à BFM.
Télécommande en main,
il gobait les mensonges,
telle une méga éponge.
Connecté à l'antenne,
il faisait de la peine.
Il se croyait malin.
Ce vieux boomer fêlé,
C'était un débilin,
scotché à sa télé.
Il y avait aussi,
Célestin son voisin.
Croyant être le messie,
il était fort zinzin.
Dans cette chambre à purin,
sa mère n'y pouvait rien.
Ne voulant pas céder,
il spammait ses idées.
Il s'était convaincu,
après un film de cul,
qu'il était un élu,
mais en réalité,
ce genre d'hurluberlus,
se trouvent en quantités.
Tous coincés dans la boucle,
ces gens manifestaient,
dictaient leur vérités
par hashtags, en pantoufles.
Je vous en donne un de moi :
Regarde-le ce Corbeau,
Remplis de vices et d'ego,
Se sont exclamés les enfants enragés,
Spectateur du mal que le corbeau à fait,
C'est un charognard, un bâtard,
Et pourtant si doux sous ses plumes noirs,
C'est un profiteur, un ingrat,
Mais son passé ne lui laisse pas le choix,
Les enfants ignorent sa blessure au cœur,
Que le corbeau s'est retrouvé démunis,
Lorsque, volait et volait son âme sœur,
Avant de se prendre un coup de fusil.
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Données du topic
- Auteur
- [Cioran]
- Date de création
- 2 février 2022 à 21:28:05
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