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Zemmour a Villepinte

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Bonjour à tous, bonjour mes amis… Merci de votre accueil !

C’est incroyable… Quelle ambiance ! Quel bonheur d’être ici devant vous à Villepinte. Vraiment merci, merci du fond du cœur !

J’ai entendu les mots de ceux qui ont parlé avant moi : je les remercie. Merci mes amis ! Merci d’être ici, merci de votre soutien : le grand rassemblement commence enfin !

Vous êtes près de 15 000 personnes aujourd’hui. 15 000 Français qui ont bravé le politiquement correct, les menaces de l’extrême-gauche et la haine des médias, 15 000 Français qui ne baissent pas les yeux et qui sont déterminés à changer le cours de l’Histoire !

Car ne faisons pas de fausse modestie : l’enjeu est immense. Si je gagne cette élection, ce ne sera pas une alternance de plus, mais le début de la reconquête du plus beau pays du monde.

Il a tant souffert et a tant été oublié par nos dirigeants successifs, que sur tous les sujets, il faudra réparer les innombrables erreurs qui ont été commises depuis ces 40 dernières années. Economie, écologie, pouvoir d’achat, services publics, immigration, insécurité : aucun des chapitres majeurs de l’action que nous devons mener n’échappe au projet sérieux et complet que nous commençons aujourd’hui à dévoiler aux Français.

Après l’indispensable temps des constats et de la prise de conscience, voici venu celui du projet.

Qui aurait pu imaginer cela il y a encore quelques mois ? Le pouvoir l’avait décidé, les journalistes l’avaient souhaité, la droite l’avait accepté : la prochaine élection présidentielle devait être une formalité pour cinq années supplémentaires de macronisme.

La France devait continuer à tranquillement sortir de l’Histoire et les Français devaient disparaître en silence sur la terre de leurs ancêtres.

Mais un petit grain de sable est venu gripper la machine. Ce grain de sable, ce n’est pas moi. Ce grain de sable, c’est vous.

Je vais vous raconter l’histoire de ce que vous avez accompli ces derniers mois. En juin dernier, sur tous les plateaux, dans tous les dîners en ville, dans tous les instituts de sondage, la chose était entendue : le second tour était connu de tous. Macron ne pouvait que gagner. Cette présidentielle n’avait aucun intérêt.

Et puis, une rumeur s’est mise à courir. Oui, j’ai longtemps hésité… Mais vous êtes arrivés. Nous sommes arrivés. Et nous avons bouleversé les plans les mieux établis. Nous avons rompu le pacte tacite entre tous les acteurs de cette farce. Depuis, nul n’ose prédire les résultats de l’élection qui vient.

Je pèse mes mots en prononçant cette phrase : votre présence m’honore. Elle me fait honneur, parce qu’en venant ici, vous faites preuve de courage, de panache, d’audace. Et j’ose le dire : par votre engagement, vous avez montré plus d’ardeur, de détermination et de résistance que la quasi-totalité des responsables politiques de ces trente dernières années.

Bordeaux, Lyon, Lille, Nice, Ajaccio, Nantes, Rouen, Biarritz et aujourd’hui Paris : la France appelle à l’aide, et les Français ont répondu à l’appel.

Depuis des mois, nos meetings dérangent les journalistes, agacent les politiques et hystérisent la gauche. À chacun de mes déplacements, ils enragent en voyant ce peuple qu’ils pensaient à jamais disparu ! Parce qu’aux quatre coins du pays, ils ont vu ces salles pleines à craquer et débordant d’enthousiasme. Ils voient vos drapeaux, ils entendent vos chants et ils sont étourdis par vos applaudissements.

Finalement, le phénomène politique de ces meetings, ce n’est pas moi, c’est vous !

Votre présence, c’est celle d’un peuple qui ne s’est jamais couché et qui reste debout, envers et contre tout. Ce peuple, ils l’avaient oublié, ils l’avaient sous-estimé. Ils pensaient même s’en être débarrassé, loin des centres-villes, loin des beaux quartiers, loin de leurs médias… Ils avaient tort. Ce peuple français, qui est là depuis 1000 ans et qui veut rester maître chez lui encore 1000 ans, n’a pas dit son dernier mot.

Votre courage m’honore, parce que depuis des mois, il ne se passe pas une seule journée sans que le pouvoir et ses relais médiatiques ne m’attaquent : ils inventent des polémiques sur des livres que j’ai écrits il y a 15 ans, ils fouillent dans ma vie privée, ils me traitent de tous les noms. Mais ne vous méprenez pas : le véritable objet de leur courroux, ce n’est pas moi, c’est vous ; s’ils me détestent c’est parce qu’ils vous détestent ; s’ils me méprisent c’est parce qu’ils VOUS méprisent.

Contre moi, tout est permis. Et la meute est désormais lancée à mes trousses : mes adversaires veulent ma mort politique, les journalistes veulent ma mort sociale et les djihadistes veulent ma mort tout court.

Mais dans leur rage, ils ont fait une erreur considérable : ils ont découvert leurs positions. Ils nous ont attaqué trop tôt. Dans quelques semaines, j’en suis sûr, les Français ouvriront les yeux sur leurs stratagèmes et leurs attaques deviendront sans effet. Ils ont fait l’erreur de me désigner comme unique opposant. Ils croient être nos ennemis, ils sont nos meilleurs alliés.

Nous avons l’habitude désormais : à chaque élection, le système exclut soigneusement les candidats qui lui déplaisent avec ses juges aux ordres et ses journalistes militants. Nous savions qu’ils allaient s’en prendre à nous et nous les attendions de pied ferme.

Ils veulent nous interdire de défendre nos idées. Ils veulent me rendre inéligible. Ils veulent vous voler la démocratie. Ne les laissons pas faire ! Ils ont encore un dernier espoir : ils veulent que je n’obtienne pas mes 500 parrainages. Alors je dis aux maires de France : chers élus du peuple, hommes et femmes de bon sens, bénévoles de la République, vous avez le pouvoir de redonner la parole à des millions de Français ! Utilisez votre pouvoir ! Ne vous laissez pas voler l’élection.

En m’attaquant, ils ont fait une seconde erreur : sous-estimer les Français. Ils nous imaginaient endormis et fatigués, soumis et apeurés. Mais ce peuple extraordinaire a une capacité de résistance unique dans l’Histoire de l’humanité.

La France aurait dû disparaître de nombreuses fois. Mais à chaque fois, nous avons tenu, à chaque fois, nous sommes revenus !

Ils nous imaginent pleins de rancœurs. Mais ils se trompent : dans nos cœurs, il n’y a ni haine ni ressentiment, mais seulement de la détermination et du courage. Au cœur de la Révolution française, Danton déclarait « une nation se sauve, elle ne se venge pas ».

Nous ne voulons pas nous venger, nous voulons sauver : sauver notre patrie, sauver notre civilisation, sauver notre culture, sauver notre littérature, sauver notre école, sauver nos paysages et notre patrimoine naturel, sauver nos entreprises, sauver notre héritage, sauver notre jeunesse. Sauver notre peuple.

Depuis ces derniers mois, vous avez peut-être entendu de nombreuses choses sur moi. Certains ont dit que j’étais brutal. Oui, cela a pu arriver, car je suis un passionné, car mon engagement est total et la France au bord du gouffre. Pendant ces trois derniers mois, j’ai voulu imposer le thème de la survie de la France. Si j’avais tort… Pensez-vous que tous les autres se seraient mis à parler comme moi ?

Vous avez peut-être entendu dire que j’étais un « fasciste », un « raciste », un « misogyne ».

Ne vous y trompez pas !

Fasciste ? Je suis le seul à défendre la liberté de penser, la liberté de parole, la liberté de débattre, la liberté de mettre les mots sur la réalité, pendant qu’ils rêvent tous d’interdire nos meetings et de me faire condamner.

Misogyne ? Je serais donc misogyne. Mais c’est encore plus ridicule : enfant, au milieu de ces grandes familles venues d’Algérie, j’étais toujours entouré de femmes, ma mère, ses soeurs, mes grands-mères. Les femmes de mon enfance, plus encore que les hommes, ont forgé mon caractère, elles étaient tout à la fois aimantes et exigeantes, tendres et impérieuses. C’est ma mère qui m’a inculqué le goût de l’effort et de l’excellence. C’est également elle qui m’a transmis un amour immodéré de la France, l’élégance de son art de vivre, le raffinement de ses moeurs et de sa littérature. C’est encore elle qui m’a donné la force de résister à tout pour défendre cette France qu’elle aimait passionnément. C’est grâce à son expérience, et à ses souvenirs contés à l’enfant que j’étais, que j’ai pu comprendre, avant d’autres, la régression inouïe que les femmes subissent aujourd’hui dans des quartiers où une immigration de masse a importé une civilisation islamique si cruelle avec les femmes. C’est sans doute pourquoi je suis le seul aujourd’hui, avec quelques associations courageuses, à établir sans fausse pudeur le lien évident entre cette immigration venue de l’autre côté de la Méditerranée, et les menaces qui pèsent chaque jour davantage sur les femmes françaises, sur leur liberté, sur leur intégrité, et parfois sur leur vie. Mais pendant ce temps-là, les féministes détournent le regard et nous parlent d’écriture inclusive.

Raciste ? Je suis le seul à ne pas confondre la défense des nôtres et la haine des autres. Le racisme, c’est s’imaginer que ceux qui sont différents de nous sont inférieurs parce qu’ils sont différents, et que ne pourraient être Français que les descendants en droite ligne de Clovis. Comment pourrais-je penser cela, moi, petit juif berbère venu de l’autre côté de la Méditerranée ?

Non, je ne suis évidemment pas raciste. Vous n’êtes évidemment pas racistes. Tout ce que nous voulons, c’est défendre notre héritage.

Nous défendons notre pays, notre patrie, l’héritage de nos ancêtres et celui que nous allons confier à nos enfants. La préservation de l’héritage n’est pas l’ennemi de la modernité, c’est la condition de son existence.

Oui, nous sommes engagés dans un combat plus grand que nous, celui de transmettre à nos enfants la France telle que nous l’avons connue, la France telle que nous l’avons reçue.

C’est pour cela que je me présente aujourd’hui devant les Français pour devenir leur président de la République !

C’est pour cela que nous nous engageons aujourd’hui dans une grande bataille pour la France !

Notre mouvement est lancé : il se structure et s’organise dans toutes nos régions, dans tous nos départements. Chaque jour, chaque heure, chaque minute, nous accueillons dans nos rangs de nouveaux braves prêts à se battre pour la France. Ils pourront désormais compter sur le soutien précieux des réseaux de VIA et du mouvement conservateur. Laurence, Jean-Frédéric, je vous remercie du fond du coeur !

Oui, la Reconquête est lancée !

La reconquête de notre économie,

La reconquête de notre sécurité,

la reconquête de notre identité,

la reconquête de notre souveraineté,

la reconquête de notre pays !

Nous partons à la reconquête de nos villages abandonnés,

de notre école sinistrée,

de nos entreprises sacrifiées,

de notre patrimoine culturel et naturel dégradé

Nous partons à la reconquête de notre pays pour le retrouver !

« Reconquête ! », c’est le nom de ce nouveau mouvement que j’ai voulu fonder.

Rejoignez-nous. Rejoignez la reconquête de notre pays !

Notre campagne sera différente des autres, parce que je suis différent des autres.

Oui, je l’avoue humblement : je n’ai pas quarante ans de roublardise politique et de langue de bois médiatique derrière moi.

Ils pensent que c’est ma faiblesse : je pense que c’est ma force.

Ma force dans cette campagne pour toucher le coeur des Français avec mon style, ma personnalité, ma sincérité, et maintenant mon projet.

Ma force pour diriger notre pays sans compromission, sans lâcheté, sans faiblesse.

Dans ma conception de la politique, la sincérité, la cohérence et l’honnêteté n’ont jamais été des défauts.

Dans ma vision de la politique, le combat des idées, les convictions et l’enthousiasme sont les plus sûrs atouts pour tenir ses promesses et pour ne pas trahir les électeurs.

Dans ma conception de la politique, on s’adresse à tous les Français. Je refuse de choisir entre les classes aisées des métropoles et la France périphérique. Je refuse de choisir entre la France des villes et la France des champs. Je refuse de choisir entre la métropole et l’outre-mer. Je refuse de choisir entre les retraités et les actifs. Je refuse de choisir entre les souvenirs d’hier, les enjeux du présent et les défis de demain.

Dans ma vision de la politique, quand on est Président des Français, on est président de toute la France et de tous les Français.

Notre campagne est désormais lancée : ce sera la plus belle de toutes !

Je veux maintenant rendre hommage à tous ceux qui, depuis des mois déjà, croient en moi, battent la campagne, militent, tractent, démarchent les maires, pour rendre possible ce grand combat. Merci aux Amis d’Eric Zemmour, merci à Génération Z. Je veux que nous les applaudissions. C’est souvent vous, qui par votre enthousiasme, m’avez donné l’envie de mener cette bataille.

« Impossible n’est pas Français » écrivait l’Empereur : vous avez prouvé qu’une fois de plus, il avait eu raison.

Oui, votre combat est noble, parce que vous ne vous engagez pas pour vous, pour vos petits privilèges, pour vos petites existences. Vous vous engagez pour quelque chose de bien plus grand que vous : vous vous engagez pour la France.

Comme les bâtisseurs de cathédrales, nous travaillons pour demain, nous travaillons pour après-demain. Nous nous engageons pour nos enfants et pour les enfants de nos enfants.

Nous savons que l’Histoire est implacable et nous serons à la hauteur de celle-ci, pour que dans un siècle, la France redevienne un phare qui éclaire le monde et que notre peuple soit à nouveau admiré, envié et respecté.

Car la puissance et la souveraineté retrouvées à l’intérieur nous permettront d’exprimer la puissance et l’influence à l’extérieur, sur la scène d’un monde qui a bien changé et qu’il nous faut regarder en face et sans crainte.

Pour atteindre ce but, nous partons à la conquête du pouvoir : demain à l’Élysée, après-demain à l’Assemblée ! Puis viendront le tour des régions, des départements, des communes…

Un par un, nous allons déloger tous ces élus de gauche,

Tous ces socialistes devenus macronistes,

Tous ces macronistes devenus écologistes,

Tous ces écologistes devenus islamo-gauchistes.

Pour déloger chacun d’entre eux, nous allons devoir convaincre chaque Français. Voilà notre mission, voilà votre mission !

Nous avons un cap clair, fondé sur des constats indéniables et désormais nous présenterons des propositions solides.

Je l’ai souvent raconté, l’une des choses qui m’a poussé à cette candidature, c’est lorsque mon fils m’a dit : papa, le constat, tu l’as fait depuis 30 ans. Maintenant, il faut passer à l’action.

A 63 ans, je passe des constats à l’action.

Je suis prêt à prendre les manettes de notre pays. Nous sommes prêts à répondre aux attentes des Français.

Depuis des mois, je sillonne la France, je rencontre les Français. Deux craintes les hantent :

Celle du grand déclassement, avec l’appauvrissement des Français, le déclin de notre puissance et l’effondrement de notre école.

Et celle du grand remplacement, avec l’islamisation de la France, l’immigration de masse et l’insécurité permanente.

Nous savons que la France s’est appauvrie ces dernières années. Nous ressentons les difficultés de tant de Français à boucler leurs fins de mois. Nous comprenons le mal qu’ont les chefs d’entreprise au milieu des impôts, des taxes, des lois et des règlements. Nous souffrons du déclin de notre puissance dans le monde.

Et pour ceux qui refusent et pour tous les binationaux et les étrangers qui violent nos lois, notre porte est grande ouverte.

Voilà les solutions que les Français réclament depuis des décennies ! Aux grands maux les grands remèdes : la France ne peut plus tergiverser.

Ce combat je ne peux pas le mener sans vous. J’ai besoin de vous ! Une formidable lutte nous attend pour sauver notre patrie, et chacun d’entre nous participe à cette immense bataille.

J’en appelle à tous les patriotes français, à tous ceux qui ont les pieds solidement enracinés sur leur terre.

À tous ceux qui n’ont pas abandonné la France.

J’en appelle à ces militants, à ces cadres, à ces électeurs du Front national, qui voient leurs idées végéter dans une opposition stérile depuis des décennies.

J’en appelle à ces militants et ces électeurs des Républicains, qui en ont assez de voir leurs élus se plier aux injonctions de la gauche et du politiquement correct.

Cette droite amoureuse de la France est majoritaire dans notre pays. Ce sont des catégories aisées qui n’ont pas largué les amarres avec leur patrie. C’est ce peuple qui n’a pas cédé au déracinement. Ce sont ces classes moyennes qui refusent d’être remplacées.

Je tends la main aux électeurs, aux cadres, aux sympathisants des Républicains dont beaucoup ont été représentés par mon ami Eric Ciotti. Votre place est avec nous, parmi nous, à nos côtés dans ce combat pour la France.

Je veux parler aux orphelins du RPR. À tous ceux qui se souviennent qu’ici, à Villepinte, il y a exactement 31 ans, toute la droite s’était réunie pour organiser des « Etats généraux de l’immigration ».

Moi, j’avais à peine 30 ans. J’y étais. J’observais et je notais. Mais il y avait surtout Chirac, Giscard, Juppé, Bayrou, Sarkozy, Madelin. Et tant d’autres.

On y promettait alors que l’immigration serait réduite à zéro, que la solidarité nationale serait réservée aux Français, et que le droit du sol serait abrogé. On y affirmait avec force que les lois islamiques étaient incompatibles avec les lois de la République française.

Le hasard est malicieux : 31 ans plus tard, nous nous retrouvons ici à Villepinte pour redire exactement la même chose. Et la gauche, et les médias, et le pouvoir macroniste, et le centre, et même les actuels dirigeants de LR m’affublent, nous affublent du qualificatif infamant d’extrême-droite. Je pose une question simple : Jacques Chirac était-il d’extrême droite ? Valéry Giscard d’Estaing était-il d’extrême-droite ? Alain Juppé, François Bayrou, eux aussi d’extrême-droite ?

Oui le hasard est malicieux. Nous nous retrouvons ensemble aujourd’hui, un 5 décembre, le jour anniversaire de la fondation du RPR, en 1976 ! Nous ne devions même pas être ici, à Villepinte, mais nous nous y retrouvons. Que de coïncidences, que de dates anniversaires, que de souvenirs, que de symboles !

Mais cette leçon de Villepinte ne s’arrête pas là. Trois ans après ces états généraux de la droite, le RPR et l’UDF gagnaient les élections législatives. Et en 1995, Jacques Chirac entrait à l’Elysée. Et pourtant, toutes ces belles proclamations de Villepinte restèrent lettre morte. Toutes ces belles promesses furent oubliées. La droite, comme d’habitude, se soumettait aux injonctions de la gauche, des médias, des juges. La droite, comme d’habitude, trahissait ses électeurs aussitôt qu’ils l’avaient mise sur le pavois. Trente ans plus tard, rien n’a changé. Trente ans plus tard, le RPR et l’UDF sont devenus LR, mais ce sont toujours les mêmes promesses, toujours les mêmes déclarations martiales.

Pourquoi voulez-vous que ces politiciens tiennent les engagements qu’ils n’ont pas tenus depuis 30 ans ?

Les mêmes causes produiront les mêmes effets. Valérie Pécresse rappelle sans cesse que son entrée en politique est liée à la personne de Jacques Chirac. Elle se réfère sans cesse à lui. Croyons-la sur parole : elle agira comme son mentor, elle promettra tout et ne tiendra rien.

Chirac disait : « je vous étonnerai par ma démagogie ». Chirac disait : « les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ». Oui, croyons Valérie Pécresse quand elle répète qu’elle est l’héritière de Jacques Chirac.

Nous sommes tout à l’inverse de ces trahisons politiciennes. Nous promettons et nous tiendrons. Nous nous engagerons et nous ferons. Disons, mes amis, que ce sera notre Serment de Villepinte !

Le Serment de Villepinte qui effacera trente ans de renoncements et de lâchetés. Trente ans au cours desquels le peuple fut divisé, séparé, ostracisé, avec des électeurs du Front national traités comme des parias et des électeurs de LR intimidés, terrorisés, par une gauche qui décidait souverainement qui était républicain et qui ne l’était pas, qui était dans le bon camp et qui était dans le mauvais.

Ce temps-là est révolu. Nous devons nous réunir, nous devons nous rassembler, nous devons nous unifier. Je veux rendre le droit de vote aux électeurs du Front national, et je veux rendre la droite aux électeurs de LR.

Ce n’est plus l’heure des querelles et des débats byzantins : demain, la France peut disparaître.

Notre devoir, c’est de nous lever. Notre devoir, c’est de nous battre. Notre devoir, c’est de nous engager !

Un engagement très particulier, car nous n’allons pas combattre des personnes. À la différence de nos adversaires pleins de haine et de mépris, nous ne luttons pas contre des individus. Notre combat est plus rude, plus difficile et plus noble : nous luttons contre des idées.

En 2022, ce n’est pas seulement la personne d’Emmanuel Macron que nous allons vaincre, mais mieux : son idéologie, ce système dont il est le porte-drapeau, le porte-parole et l’exécutant.

La « personne » Emmanuel Macron ne nous intéresse pas, parce qu’elle est fondamentalement inintéressante !

Trouvez-moi un seul Français dans le pays qui puisse expliquer la pensée d’Emmanuel Macron. Un seul ! Il n’y en a aucun, pas même lui. Personne ne sait qui il est, parce qu’il n’est personne.

Derrière le masque de la parfaite intelligence technocratique, derrière la montagne d’idées superficielles, derrière les slogans contradictoires, derrière le « en même temps » synonyme de désordre et le « quoiqu’il en coûte » synonyme de ruine, il n’y a personne. Il n’y a rien.

Macron a vidé de leur substance notre économie, notre identité, notre culture, notre liberté, notre énergie, nos espoirs, nos existences. Il a tout vidé, parce qu’il est à lui tout seul le grand vide, le gouffre.

En 2017, la France a élu le néant et elle est tombée dedans.

Mes amis, il est temps. Il est temps de sortir notre pays et notre peuple de ce puits sans fond.

Nous laissons dans sa vitrine ce mannequin de plastique, cet automate qui erre dans un labyrinthe de miroirs, ce masque sans visage qui défigure le nôtre.

Nous laissons cet adolescent se chercher éternellement. Nous le laissons avec son obsession pour lui-même.

Notre courage, notre intelligence, notre force et notre engagement, nous les réservons contre le mondialisme, contre le vivre-ensemble, contre l’immigration de masse, la théorie du genre, et l’islamo-gauchisme, toutes ces machines infernales qui n’ont qu’un but, qu’une mission et qu’un idéal : déconstruire notre peuple. Pour mieux le détruire.

Inlassablement, nous allons nous débarrasser de ces idéologies hors-sol qui ne vivent que d’argent public et de journalistes militants.

Oui, nous allons faire du macronisme un mauvais souvenir.

Alors, quand ce fantôme aura quitté l’Élysée et quand la gauche aura perdu sa dernière marionnette, nous la remplacerons par la France.

Nous remplacerons le petit Macron par « la Grande Nation ». Nous remplacerons le vide par l’identité. Nous remplacerons la suffisance par l’excellence. Nous remplacerons le dérisoire par l’Histoire.

Une tâche merveilleuse et exceptionnelle nous attend, l’engagement de toute une vie. La France est à la croisée des chemins, et c’est le moment ou jamais.

Français ! Je veux de l’enthousiasme, je veux des chants, je veux de la joie, je veux de la fierté ! Soyez forts, soyez joyeux, soyez heureux ! Nous allons récupérer la France, contre les cyniques et les vaniteux, contre ceux qui n’ont que le mépris et la morgue au fond des yeux.

Contre tous ceux qui veulent nous faire disparaître, nous nous levons !

Haut les cœurs ! Toute ma vie, j’ai refusé de toutes mes forces la mélancolie qui désespère, celle qui prive de courage et qui paralyse l’action.

Bernanos écrivait « L’Espérance est une détermination héroïque de l’âme, et sa plus haute forme est le désespoir surmonté ».

Oui, il faut surmonter nos colères et nos doutes accumulés depuis tant d’années, pour transformer notre désespoir en espérance. Une tâche colossale et magnifique nous attend : reconstruire la France, notre pays si cher.

Nous avons les troupes, nous avons un plan, nous avons la force et le courage. Nous avons les idées, nous avons un projet et nous avons un mouvement. Ils ne pourront rien faire contre vous, ils ne pourront rien faire contre nous.

À la face du monde tout entier nous pouvons désormais lever les yeux et crier haut et fort : la France est de retour !

Ce pays de scientifiques qui ont transformé le monde et ce pays d’écrivains qui l’ont fait rêver !

Ce pays de travailleurs courageux et d’innovateurs ingénieux !

Ce pays unique au monde, ce parfait équilibre entre la beauté et la force, entre l’élégance et la vigueur, entre l’instinct de survie et la générosité, entre la liberté et l’égalité, entre le génie et la légèreté !

Oui, la France est de retour, car le peuple français s’est levé !

Le peuple français se tient face à tous ceux qui veulent le faire disparaître !

Face à tous ceux qui veulent priver ses enfants d’héritage et de grandeur !

Ce peuple français qui ne baissera jamais les yeux face à ceux qui ont juré sa perte !

Oui la France est de retour !

Vive la République, et surtout, surtout, vive la France !

Éric Zemmour

Quel est votre passage prefere de ce magistral discours ? https://image.noelshack.com/fichiers/2017/18/1494048058-pppppppppppppppppppp.png

Raciste ? Je suis le seul à ne pas confondre la défense des nôtres et la haine des autres. Le racisme, c’est s’imaginer que ceux qui sont différents de nous sont inférieurs parce qu’ils sont différents, et que ne pourraient être Français que les descendants en droite ligne de Clovis. Comment pourrais-je penser cela, moi, petit juif berbère venu de l’autre côté de la Méditerranée ?

Mesdames et messieurs, c'était Marius Olive, dit "Éric Zemmour", autrement dit le "fils d'immigré superpatriote".

A0AA pour ce qui est des "odieux racistes" comme moi. :ok:
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Données du topic

Auteur
jissoupeter
Date de création
30 janvier 2022 à 10:13:49
Date de suppression
30 janvier 2022 à 10:38:45
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