<< Il ne leur suffit pas de s’être accaparé toute richesse, il faut encore que
l’insouciance de ceux qu’ils ont dépossédés les révulse.
Leur ressentiment envers les pauvres est infini.
Que les pauvres osent encore vivre, se retrouver voire festoyer suffit à
leur gâcher la possession du monde.
Ce n’est pas assez qu’ils se soient entourés de services de sécurité
personnels : ils paniquent encore intérieurement d’un effondrement toujours
possible – comment vont-ils, alors, se garder de leurs gardiens ?
Leurs rêves ne sont qu’une longue enfilade de worst-case scenarios.
Ils vivent dans la terreur de leurs propres forfaits.
Jamais ils ne nous pardonneront ce qu’ils nous ont fait.
En guise d’exorcisme, ils multiplient les projets data for good, les
sommets tech for good. Ils veulent croire qu’ils sont là « pour le bien » et
« pour de bon », ces misérables. >>