Vive l'EUROPE

Des décennies entières que l'Europe sombre, et nous voyons bien qu'à ce rythme, la chute sera hélas sans retour. Nous nous dirigeons vers le même sort tragique qu'a connu avant nous la plus grande civilisation antique, à savoir la Grèce Antique.
Lorsqu'il y avait, dans un espace géographique si petit, autant de petites cités-états, qui se sont pourtant haïes, qui se sont pourtant détruites malgré leur appartenance commune à la patrie de Zeus, on ne peut que ressentir un immense regret.
Ils n'ont pas pu se réunir, vivre ensemble en tant que frères hélleniques.
Leurs querelles étaient pourtant misérables par rapport à ce qui pouvait les rassembler, comme l'art, la philosophie, la culture, l'architecture ou encore le sang partagé.

Des querelles plus ou moins symboliques, comme nous en avons eu par le passé avec les Allemands, ou si l'on remonte plus loin, avec les Anglais, mais également d'autres peuples Européens.
Pourtant, nous pouvons constater aujourd'hui, avec notre regard du XXIème siècle, qui se veut apaisé et réfléchi, que ces querelles ne pèsent rien dans la balance par rapport aux multiples points communs que nous partageons entre peuples Européens. Il y a d'abord la plus importante des choses de ce bas monde, le sang. Nous partageons tous le même sang, vieux de milliers d'années, nous sommes avant tout des Indo-Européens, devenus tout bonnement des Européens.
Nous partageons le même sang, nous partageons des traditions communes.

Mes amis, il est grand temps que nous commençons à sérieusement parler d'Europe avec un grand E, et pas de cette "Union Européenne" misérable et de ce marché commun étriqué qui ne fait pas le bonheur des Hommes.
Il y a quelques siècles, nous nous battions entre nous, peuple de France, sur nos propres terres. Les Protestants et les Catholiques en étaient arrivés à un point où ils ne pouvaient plus vivre ensemble, cette querelle religieuse fratricide nous a côuté la vie de deux de nos Rois, et de la Saint Barthélémy jusqu'à l'épisode de La Rochelle avec Richelieu, des milliers de morts.
Sans oublier ces guerres entre nous, entre le Royaume de France et les Bourguignons ou plus anciennement encore les Cathares. Entre la République de France et les Bretons, les Vendéens, ou encore les Lyonnais. Ces persecutions, ces guerres civiles entre frères du même peuple, nous les avons toutefois surmonté pour nous unir et fonder un même peuple, le peuple unifié de la grande France. Nous avons surmonté nos différences, des querelles entre villages Gaulois jusqu'à la Révolution Française, pour former une même communauté, la communauté nationale Française. De par notre sang commun, de par notre même philosophie de vie, de par nos traditions communes, de par notre volonté, nous sommes devenus une Nation.

Désormais, c'est exactement ce que l'on demande de faire aux peuples d'Europe. Pourquoi serait-ce impossible ? Pourquoi tous ces formidables points communs que nous avons ne pourraient-ils pas nous unir ? Certes, nous avons une histoire conséquente, des guerres terribles qui ont perduré des siècles et qui nous ont séparé et amené jusqu'à la haine les uns des autres, mais n'oublions pas ce qui nous rassemble, notre Civilisation. Nous avons les philosophes, les poètes, les peintres, les sculpteurs, en un mot, les artistes. Les artistes qui au fur et à mesure des siècles, ont montré l'évolution et la magnificence de ce que l'on appelle le Génie Européen.

Le génie des esprits Européens, voilà ce qui nous réunit pour de bon. Les guerres nous ont divisé, nos ancêtres se sont entretués, le sang a coulé à flot. La première Guerre Mondiale, la "Grande Guerre" comme ils disaient alors, fût un crime contre le peuple Européen. Quelle guerre atroce. Nous avons tous l'un des nôtres qui est mort lors de cette guerre. Quant à ceux qui ont eu "la chance" de revenir vivant, ils étaient hanté par ce qu'ils avaient vu et vécu. Nos pauvres hommes, de cette génération maudite, ont donné leur vie et sont battus pour des querelles entre élites, des querelles bourgeoises, des querelles politiciennes.
Cette guerre, elle ne fût pas la faute du peuple non. Le peuple était victime de cette terrifiante propagande Nationaliste, en France, en Allemagne, en Autriche, en Angleterre, ou encore en Italie. C'est une infâmie.
La vérité, c'est que les politiciens voulaient la guerre, naturellement sans la faire. L'occasion de reprendre des territoires perdus d'autre guerre, ou d'abolir un Etat voisin, voire un Empire. Elles étaient là, les vraies motivations.

Jamais les peuples n'auraient voulu par eux même partir dans ces tranchées, s'enterrer vivant, sacrifier des jeunes hommes de 20 ans. Français, Allemands, Autrichiens ou Italiens, ne soyons plus jamais séparés par de funestes régimes prônant un nationalisme de bas étage, un nationalisme étriqué, qui date du XIXème siècle, et qui se veut par conséquent caduque au XXIème siècle. Il faut que nous envisageons de vivre ensemble, ou nous allons mourir.
Au final, je crois que c'est cela, la solution. Pour avancer, pour réussir, pour survivre et triompher, il faudrait que nous passions à autre chose. Refermer les douloureuses plaies de la Deuxième Guerre Mondiale. Laisser définitivement dans le placard les guerres nous opposant aux Allemands et à nos autres frères Européens. Il faut laisser de côté la haine, il faut oublier et tirer un trait sur ces vieilles rivalités qui ne riment plus à rien de nos jours. Vu l'etat de l'Europe, mes frères, nous ne pouvons pas nous le permettre. Assez de la division Européenne, peuples d'Europe, unissez-vous !
Comme au sein d'une même famille, il faut vivre ensemble, ne plus jamais se séparer, nous devons aller encore plus loin dans nos coopérations économiques, ne faire qu'un, que la grande Europe devienne à elle-seule la première puissance mondiale.
Dans cette guerre nouvelle, qui ne se fait plus par le biais des Etat-Nations mais par celui des Continent-Civilisations, assumons d'être cette Europe historique et redoutable, centre du monde depuis des siècles. Les jours des petits pays sont derrière nous, nous ne pourrons vivre à l'avenir qu'en communauté continentale, et le progrès moderne technologique ne pourra que nous faciliter cette noble tâche.
Mais il ne faut pas oublier, nous ne pourrons jamais nous contenter des choses matérielles, il nous faut conserver notre génie, notre esprit, notre Ame. C'est cela qui doit nous guider, le destin de l'Europe, le salut de l'Europe, la gloire eternelle de l'Europe, qui se doit de devenir le maître de l'Univers pour toujours.

Croyons en l'Europe, car elle sera notre unique espoir si l'on veut continuer à exister dans un siècle, face au défi du bouleversement démographique extra-européen imposé, du cosmopolitisme, du capitalisme et de la finance mondiale, dirigée par les ennemis du peuple Européen.