Le 07 janvier 2022 à 15:45:12 :
Ney
Exact. La maison du maréchal Ney existe toujours, elle est a Sarrelouis (en Allemagne),c'est aujourd'hui un restaurant askip.
Elle porterai une inscription en allemand :" Napoléon nannte ihn - Den tapfersten der tapferen" autrement dit : Le brave des braves
C'était anciennement en Lorraine (au moment de sa naissance)
Il a obtenu ce surnom pendant la campagne de Russie :
« Il traverse Kowno et le Niémen, toujours combattant, reculant et ne fuyant pas, marchant toujours après les autres, et pour la centième fois, depuis quarante jours et quarante nuits, sacrifiant sa vie et sa liberté pour ramener quelques Français de plus ; il sort enfin le dernier de cette fatale Russie, montrant au monde ... que pour les héros, tout tourne en gloire, même les plus grands désastres. » (Comte de Ségur).
"Je puis dire, à la louange du maréchal Ney, qu'il maintint l'ennemi à Kowno grâce à son intrépidité; je l'ai vu prendre un fusil avec cinq hommes, et faire face à l'ennemi. Ils n'osèrent fondre sur lui. A de pareils hommes, la patrie reconnaissante !" Les cahiers du capitaine Coignet.
Victor Hugo lui rend hommage dans les misérables :
« Ney, éperdu, grand de toute la hauteur de la mort acceptée, s'offrait à tous les coups dans cette tourmente. Il eut son cinquième cheval tué sous lui. En sueur, la flamme aux yeux, l'écume aux lèvres, l'uniforme déboutonné, une de ses épaulettes à demi coupée par le coup de sabre d'un horse-guard, sa plaque de grand-aigle bosselée par une balle, sanglant, fangeux, magnifique, une épée cassée à la main, il disait : « Venez voir comment meurt un maréchal de France sur un champ de bataille ! » Mais en vain ; il ne mourut pas. Il était hagard et indigné. Il jetait à Drouet d'Erlon cette question : « Est-ce que tu ne te fais pas tuer toi ? ». Il criait au milieu de toute cette artillerie écrasant une poignée d'hommes : « Il n'y a donc rien pour moi ! Oh ! Je voudrais que tous ces boulets anglais m'entrassent dans le ventre ! » Tu étais réservé à des balles françaises, infortuné. » Victor Hugo dans « Les Misérables ».
Au moment de son procès Après la bataille de Waterloo M. Dupin (avocat ) dit: « Le traité du 20 novembre 1815, qui trace une nouvelle démarcation du territoire de la France, a laissé sur sa droite Sarrelouis, lieu de naissance du maréchal Ney. Le maréchal n'est plus soumis au roi de France. » Ney reponda: « Je suis Français, et je mourrai Français.»