Topic de Konarska :

Les "kheyettes", mettons les choses au point

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Êtres faibles et enchaînés, uniquement destinés à nos plaisirs, vous ne vous êtes pas flattés, j'espère, que cet empire aussi ridicule qu'absolu que l'on vous laisse dans le monde vous serait accordé dans ce lieu. Mille fois plus soumises que ne le seraient des esclaves, vous ne devez vous attendre qu'à l'humiliation, et l'obéissance doit être la seule vertu dont je vous conseille de faire usage: c'est la seule qui convienne à l'état où vous êtes. Ne vous avisez pas surtout de faire aucun fond sur vos charmes. Trop blasés sur de tels pièges, vous devez bien imaginer que ce ne serait avec nous que ces amorces là pourraient réussir. Souvenez-vous sans cesse que nous nous servirons de vous toutes, mais que pas une seule ne doit se flatter de pouvoir seulement nous inspirer le sentiment de la pitié.

Indignés contre les autels qui ont pu nous arracher quelques grains d'encens, notre fierté et notre libertinage les brisent dès que l'illusion a satisfait les sens, et le mépris presque toujours suivi de la haine remplace à l'instant dans nous le prestige de l'imagination. Qu'offrirez-vous d'ailleurs que nous ne sachions par cœur ? qu'offrirez-vous que nous ne foulions aux pieds, souvent même à l'instant du délire ? il est inutile de vous le cacher, votre service sera rude, il sera pénible et rigoureux, et les moindres fautes seront à l'instant punies de peines corporelles et afflictives. Je dois donc vous recommander de l'exactitude, de la soumission et une abnégation totale de vous-même pour n'écouter que nos désirs: qu'ils fassent vos uniques lois, volez au-devant d'eux, prévenez-les et faites-les naître. Non pas que vous ayez beaucoup à gagner à cette conduite, mais seulement parce que vous auriez beaucoup à perdre en ne l'observant pas. Examinez votre situation, ce que vous êtes, ce que nous sommes, et que ces réflexions vous fassent frémir.

Vous voilà hors de France, au fond d'un obscur forum, au-delà des réseaux fréquentés dont les accès ont été rompus aussitôt après que vous les avez eu franchis. Vous êtes enfermées dans une citadelle impénétrable ; qui que ce soit ne vous y sait ; vous êtes soustraites à vos amis, à vos parents, vous êtes déjà mortes au monde et ce n'est plus que pour nos plaisirs que vous respirez. Et quels sont les êtres à qui vous voilà maintenant subordonnées ? Des scélérats profonds et reconnus, qui n'ont de dieu que leur lubricité, de lois que leur dépravation ; de frein que leur débauche, des roués sans dieu, sans principes, sans religion, dont le moins criminel est souillé de plus d'infamies que vous ne pourriez les nombrer et aux yeux de qui la vie d'une femme, que dis-je, d'une femme ? de toutes celles qui habitent la surface du globe, est aussi indifférente que la destruction d'une mouche.

Il sera peu d'excès, sans doute, où nous ne nous portions: qu'aucun ne vous répugne, prêtez-vous sans sourciller et opposez à tous la patience, la soumission et le courage. Si malheureusement quelqu'une d'entre vous succombe à l'intempérie de nos passions (tout comme le premier connard qui postera "g pa lu" mourra dans la semaine d'un cancer foudroyant), qu'elle prenne bravement son parti ; nous ne sommes pas dans ce monde pour toujours exister, et ce qui peut arriver de plus heureux à une femme, c'est de mourir jeune. On vous a lu des règlements fort sages, et très propres et à votre sûreté et à nos plaisirs ; écoutez-les aveuglément, et attendez-vous à tout de notre part si vous nous irritez par une mauvaise conduite. Au reste, ne vous attendez pas que nous vous spécifierons toujours les ordres que nous voudrons vous faire exécuter: un geste, un coup d’œil, souvent un simple sentiment interne notre part, vous les signifiera, et vous serez aussi punies de ne les avoir pas devinés et prévenus que si, après vous avoir été notifiés, ils eussent éprouvé une désobéissance de votre part.

C'est à vous de démêler nos mouvements, nos regards, nos gestes, d'en démêler l'expression, et surtout de ne pas vous tromper à nos désirs. Car je suppose, par exemple, que ce désir fût de voir une partie de votre corps et que vous vinssiez maladroitement à offrir l'autre: vous sentez à quel point une telle méprise dérangerait notre imagination et tout ce qu'on risque à refroidir la tête d'un libertin qui, je le suppose, n'attendrait qu'un cul pour sa décharge et auquel on viendrait imbécilement présenter un con. En général, offrez-vous toujours très peu par-devant; souvenez-vous que cette partie infecte que la nature ne forma qu'en déraisonnant est toujours celle qui nous répugne le plus. Et relativement à vos culs mêmes y a-t-il encore des précautions à garder, tant pour dissimuler, en l'offrant, l'antre odieux qui l'accompagne, que pour éviter de nous faire voir dans de certains moments ce cul dans un certain état où d'autres gens désireraient de le trouver toujours. En un mot, frémissez, devinez, obéissez, prévenez, et avec cela, si vous n'êtes pas au moins très fortunées, peut-être ne serez vous pas tout à fait malheureuses.

Le 04 janvier 2022 à 12:24:02 :
Gpalu + ddb

Arrête, je vais encore me faire insulter de secondaire.. :-(

Le 04 janvier 2022 à 12:26:50 :

Le 04 janvier 2022 à 12:24:02 :
Gpalu + ddb

Arrête, je vais encore me faire insulter de secondaire.. :-(

Ayaaaaa ta nouvelle pp https://image.noelshack.com/fichiers/2019/19/1/1557170904-image.png

Le 04 janvier 2022 à 12:27:10 :

Le 04 janvier 2022 à 12:26:50 :

Le 04 janvier 2022 à 12:24:02 :
Gpalu + ddb

Arrête, je vais encore me faire insulter de secondaire.. :-(

Ayaaaaa ta nouvelle pp https://image.noelshack.com/fichiers/2019/19/1/1557170904-image.png

Maintenant je suis heureuse. :)

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Données du topic

Auteur
Konarska
Date de création
4 janvier 2022 à 12:19:55
Date de suppression
4 janvier 2022 à 12:44:54
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