Ils dénoncent aussi les achats « stratégiques » de propriétés dans le quartier chrétien de la vieille ville, « dans le but de réduire la présence chrétienne, en utilisant souvent des techniques d’intimidation pour faire expulser les résidents ». Le patriarcat grec orthodoxe, à l’origine de cette initiative, est l’un des plus grands propriétaires terriens en Israël et dans les territoires palestiniens et a fait l’objet de vives critiques de la part des Palestiniens, pour avoir vendu trois bâtiments situés dans la vieille ville à Ateret Cohanim, une association de colons israéliens. Le patriarcat, qui dit avoir été trompé sur l’identité des acheteurs, n’a pas réussi à récupérer ses biens ; aujourd’hui, il est contraint de garantir les loyers des Palestiniens qui y habitent pour les protéger de l’expulsion. Ateret Cohanim ne cache pas ses intentions de les remplacer par des juifs.