En gros je vous fait le topo :
J'ai toujours aimé les sciences, surtout la médecine, après j'ai connu que ça donc ma vision devait être sans doute assez restreinte à ce niveau là.
Du coup j'ai fait une paces l'année dernière pour faire médecine, sauf que au premier semestre je me suis fait explosé, et même si au deuxième je me suis bien rattrapé et que j'ai pu être pas loin du numerus Clausus, ça n'a pas suffit.
Donc cette année, avec la réforme, on peut plus retourner en paces, mais on peut aller en L2 d'une fac random, et, avec les notes de la L2, avoir une chance d'aller en P2 Med
Donc après avoir lamentablement échoué, j'ai "réussi" à aller en L2 droit, sauf que vu que ce ne sont pas des sciences, et encore moins de la médecine, ça me fait chier, et je dois travailler, apprendre des choses qui n'ont rien avoir avec se que je veux faire.
En plus je me trimballe l'humiliation de l'échec, alors que j'avais la chance d'être né avec une cuillère en argent dans la bouche ( j'ai des parents et un frère médecins, des cousins en prépa ou à l'ENS ou à science po ), et même avec la chance que j'ai, je fais de la merde, et je me ramasse lamentablement.
Le pire c'est que ma famille s'en branle et m'en tiennent pas rigueur et me disent que je trouverais bien ma voie etc.. mais, évidemment, leur sujet tourne autour de la médecine et occupe, d'une manière omniprésente, le sujet de conversation, et ça me rend triste de ne pas pouvoir y participer, et je me vois mal prendre la parole pour quelconque sujet, sachant que je suis le moins compétent et crédible de tous, je serais littéralement l'idiot du village
Je viens même plus aux repas de famille, j'ai dit que j'avais le covid et j'ai passé mon Noël chez moi à boire du rhum devant le forum.
Je me dégoûte au plus au point, je suis vraiment une grosse merde, je vois pas se que je peux faire d'autre, en plus d'être paumé je me sens vraiment humilié.
J'ai perdu à la loterie génétique, un gène à du déconner et à créé l'abruti que je suis.
Ça fait du bien d'écrire mes tourments pour dormir, même si ça fait vachement fragile en me relisant, et que je vais sans doute me faire insulter.
