Topic de Nearby987 :

Natalisme vs antinatalisme

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J’étais en train de répondre sur un excellent topic qui s’est fait 410 et ça m’a gavé, donc je crée un topic ici.

Je disais donc, il n’y a aucun argument rationnel au natalisme, toutes les circonvolutions sémantiques ne servent qu’à justifier la satisfaction d’un désir égoïste, en vue de combler son propre ennui…c’est une sorte de ponzi. Une fois qu’on a atteint ce stade de lucidité, aucun retour en arrière conceptuel n’est possible.

La souffrance est une certitude, tandis que de nombreuses vies sont dénuées de joie. Passé un certain seuil de souffrance, aucune quantité joie ne peut rétablir l’équilibre…Le tétraplégique qui gagne à la loterie sera toujours malheureux. Et que dire du règne animal et sa chaîne alimentaire impitoyable. La souffrance l’emporte sur la joie, à l’instar de la loi gravitationnelle qui fait retomber la pomme, ou de l’entropie inhérente à la 3ème loi de la thermodynamique.

Notre seul objectif devrait être la réduction de la souffrance, celle des êtres existants, et éviter la souffrance inutile de ceux qui n’existent pas.

Dégénéré

Olol fo tous se suicider.

Je comprends le réflexe pavlovien consistant à insulter le porteur d’une vérité qui vient bousculer des concepts pré établis. C’est très reptilien, très nataliste. Des arguments zizitresgros ?
Non je suis opposé au suicide, on peut rendre sa vie agréable et elle peut valoir la peine d’être vécue. Mais ce n’est jamais une garantie, créer une vie, c’est jouer aux dés avec une conscience tierce.
Nearby je n'ai pas vu ledit topic à temps mais je plussoie tes arguments
je ne regrette pas etre né
je suis content que ca soit arrivé même
pourquoi je devrais pas avoir d'enfants ?
non mais il a raison il est bizarre ton idéal négatif "ne plus exister"
c'est trop facile, ça résout rien au fond https://image.noelshack.com/fichiers/2021/45/3/1636562042-lazy.png

Un antinataliste cohérent c’est un antinataliste mort.
Je ne te souhaite pas la mort et je suis très heureux de constater que tu n’es jamais qu’un hypocrite. Un hypocrite bel et bien vivant.

« Oui mais j’ai juste l’instinct de survie. Ou je suis trop lâche. :snif: »
Ce qui signifie bien que la souffrance dont tu parles n’est pas insurmontable ou totalisante. Les gens qui souffrent d’un mal ou de maux insurmontables ou totalisants se donnent la mort.

Toi, t’es juste une pleurnicheuse occidentale privilégiée. Tu noteras que je parle désormais de toi au féminin. C’est parce que t’as pas de couilles.

« Euh meuh c’est un ad hominem, çô. :snif: »
Oui. Et alors ?

Le 15 décembre 2021 à 22:29:08 :
Non je suis opposé au suicide, on peut rendre sa vie agréable et elle peut valoir la peine d’être vécue. Mais ce n’est jamais une garantie, créer une vie, c’est jouer aux dés avec une conscience tierce.

Offrir la possibilité d’atteindre le bonheur, c’est un don. Le bonheur - que dis-je, la possibilité même du bonheur - excède le malheur, même avéré, et le taux de suicide très marginal que l’on observe dans la population montre bien que c’est un « pari gagnant ». Tu définis l’existence en des termes réifiants. Tu crois que tu peux réduire la complexité des expériences existentielles à des calculs de coûts et de bénéfices sans comprendre que certains malheurs ouvrent le champ des possibles heureux et certains bonheurs mènent à des pertes tragiques. Entre ces circonstances: une multitude d’états, de phénomènes, d’expériences possibles.

Tu es profondément immature. Tu peines à saisir que c’est la souffrance qui donne du sens à la joie, au bonheur, à l’extase. Parce que c’est bien en se rappelant la possibilité de la douleur que le moment dénué de peine devient plus appréciable, aussi banal et insignifiant soit-il.

J’ai grandi avec des gens qui ont pu résister à des malheurs immenses parce qu’ils savaient que des jours meilleurs étaient possibles… Et c’est cette certitude qui les mène toujours à des jours meilleurs. Ou, au moins, bien moins terribles. Ce qui est déjà une victoire en soi. Le malheur n’est pas infini.

Tu me fais pitié.

Et côté antinataliste, on a quoi ?

“Un antinataliste cohérent c’est un antinataliste mort.”

Tu commets une erreur conceptuelle dès le départ en stipulant qu’antinatalisme équivaut à une volonté de suicide et une tendance à se morfondre dans la vie et pleurer sur son sort.
Non, comme je l’ai dit, une vie peut valoir la peine d’être vécue, mieux, elle doit valoir la peine d’être vécue… nous avons l’eternité pour la mort, donc nous nous devons d’expérimenter la vie jusqu’à la fin du film.

Comme tu le mentionnes à juste titre, il est évident que la souffrance permet de percevoir la joie, comme le froid permet de percevoir le chaud. Pour lever toute ambiguïté, pour ma part j’ai énormément de sources de joie dans ma vie, qui est plutôt très riche et remplie sur tous les plans…mais ça ne change rien à l’état de fait que je souligne.

Pas besoin de calculer les coûts et les bénéfices, la decrepitude et la mort sont une garantie dans le meilleur des cas, mais pas la joie. Tu illustres bien les circonvolutions sémantiques auxquelles je faisais référence.

Évite de présupposer des choses sur ma manière d’appréhender le monde ou ma maturité, ta réaction de défense et ad hominem effectivement, pourrait me mener à des pré-supposés également, mais ce serait faire fausse route, restons sur le conceptuel.

Mais je crois qu’atteindre cette lucidité est une sorte de point de bascule interne, je n’ai pas toujours porté cette opinion, je l’aurais probablement trouvée ridicule il y’a quelques années, aujourd’hui elle m’apparaît comme l’évidence même, limpide.

Le 15 décembre 2021 à 22:36:46 :

Le 15 décembre 2021 à 22:29:08 :
Non je suis opposé au suicide, on peut rendre sa vie agréable et elle peut valoir la peine d’être vécue. Mais ce n’est jamais une garantie, créer une vie, c’est jouer aux dés avec une conscience tierce.

Offrir la possibilité d’atteindre le bonheur, c’est un don. Le bonheur - que dis-je, la possibilité même du bonheur - excède le malheur, même avéré, et le taux de suicide très marginal que l’on observe dans la population montre bien que c’est un « pari gagnant ». Tu définis l’existence en des termes réifiants. Tu crois que tu peux réduire la complexité des expériences existentielles à des calculs de coûts et de bénéfices sans comprendre que certains malheurs ouvrent le champ des possibles heureux et certains bonheurs mènent à des pertes tragiques. Entre ces circonstances: une multitude d’états, de phénomènes, d’expériences possibles.

Tu es profondément immature. Tu peines à saisir que c’est la souffrance qui donne du sens à la joie, au bonheur, à l’extase. Parce que c’est bien en se rappelant la possibilité de la douleur que le moment dénué de peine devient plus appréciable, aussi banal et insignifiant soit-il.

J’ai grandi avec des gens qui ont pu résister à des malheurs immenses parce qu’ils savaient que des jours meilleurs étaient possibles… Et c’est cette certitude qui les mène toujours à des jours meilleurs. Ou, au moins, bien moins terribles. Ce qui est déjà une victoire en soi. Le malheur n’est pas infini.

Tu me fais pitié.

Tu m’as l’air bien aigri le sadomaso.
Ça te fait autant de mal et de bien de voir des avis divergents ? Ta mère aurait dû t’avaler.

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Données du topic

Auteur
Nearby987
Date de création
15 décembre 2021 à 22:23:25
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