[ALERTE SNCF] LE CACHALIQUE Dupont Moretti PULVÉRISE LE WAGON RESTAURANT
Supprimé- 1
Dupont Moretti était inquiet.
La Cinquième était circonspecte en plus de circonsise.
Ayant dû prendre un TGV pour se rendre à Tourcoing, où l'attendait un assemblage de gueux contenant un vague préfet et un député de l'UDI, il peinait toujours à contenir sa rage, autant que certaines inopportunes louffes.
Le PR avait été direct, la mission était claire:
Récupérer le plus possible de voix goyim en misant sur la sidération.
Le Maître, ainsi que son staff, avait dès lors réquisitionné un demi-Tgv, exproprié des quelques créatures visqueuses s'y trouvant, à raison de balles de LBD judicieusement distribuées.
La République battait campagne.
Les sans dents allaient voir trouble.
Le Maître, ronflant généreusement dans son wagon spécialement réservé, avait néanmoins senti la famine cogner à sa porte.
En effet, Moretti, inactif depuis 1H30, souffrait gravement de malnutrition.
Se tournant vers Damien, son esclave sorti de L'ENA, il s'epoumona :
"OU EST LE WAGON RESTAURANT, ARTHUR?" (Le Tout Puissant Moretti avait quelque difficulté à se souvenir du nom de ses sbires)
Damien/Arthur, ses 56 kilos touts tremblants, indiqua la seule direction possible: l'avant du train.
La Quintessence de la République s'avança, faisant déjà grincer certains circuits, forçant sur les appareillages.
Le retour aux chiottes s'annonçait biblique.
Le salaire de la peur allait s'avérer... prophétique.
(ELLIPSE)
Dupont Moretti était abasourdi.
Ahuri.
Les 3 wagons à parcourir avaient semblé une éternité.
Débouchant sur le Restaurant, il y bouscula la dizaine de manants y faisant place. Arrachant de son garde du corps un flashball, il tira dans la bouche du cadre supérieur qui s'apprêtait à régler sa note.
La Cinquième était bonne fille certes, mais jamais prude.
"Jeune Catin, se présenta t-il, servez moi la trentaine de sandwichs américains dont vous disposez, ainsi que le fût de bière se trouvant sous la trappe!" (Dupont Moretti sentait ces choses)
Enjambant facilement de son triple quintal le corps inerte précédemment ramolli, le Maître s'installa, savourant son repas, projetant parfois quelques maigres résidus sur la foule néanmoins maintenue en respect.
Pathétique assemblage de gueux et autres factieux...
Néanmoins, la pression stomacale s'accentuait.
Le wagon retint son souffle lorsque Dupont Moretti hurla :
"Damien ! Où se trouvent les chiottes?"
Sous le comptoir, le serveur actionnait frénétiquement le bouton d'arrêt d'urgence.
Les coupures budgétaires étaient hélas aussi réelles que l'odeur pestilentielle se dégageant subitement de L'Élu de La Cinquième.
(ELLIPSE)
En état de choc, Dupont Moretti fracassa la porte à air comprimé et envoya une séparatiste enceinte contre un extincteur.
Il reniflait plus qu'il ne voyait son environnement.
Les 3 litres de Vaqueyras engloutis dès 8H du matin n'aidant pas au maintien du cap.
Refermant vigoureusement la porte, le Maître s'assit sur le lavabo.
Hurlant tel un gorille déclarant une guerre fratricide, il pulverisa l'ensemble du contenant.
Le mécanicien ecarquilla les yeux, devant la hausse de pression subite du wagon 17.
Le personnel tambourinant à la porte fût soufflé par l'explosion.
Nul ingénieur n'aurait pu ici s'interposer.
La Cinquième était en ébullition.
Le train, en approche du virage, était hélas sorti de son axe.
Le Maître défouraillat subitement, les yeux exorbités, et la pression monta dans la cabine de Erwyn Le Goff, le chauffeur.
Le rail cria pitié, mais nul ne comprit à l'instant le sens de son cri.
Le BEA allait devoir accomplir des prouesses.
L'accident Industriel au détour de la ZI était fatal.
Maître Dupont-Moretti n'a pas l'air bien.
Il vient de laisser tomber sa fouchette au sol et, les yeux mi-clos, laisse échapper un long filet de bave de sa gueule grande ouverte.
Le serveur s'est retourné, alerté par le bruit.
Antonio, c'est son prénom, s'approche...
Cette table est sous sa responsabilité depuis deux ans, dans la belle brasserie que fréquente régulièrement Maître Dupont-Moretti, "Au Chien Qui Fume".
"-Monsieur Dupont-Moretti ? Vous allez bien ?"
Dupont-Moretti ne lui répond pas, ses petits yeux porcins balayant son brumeux horizon, sa langue décrivant des cercles furieux sur le bord de la table, son front épousant le rebord de son assiette, à la recherche de subsistance.
Soudainement, un rôt puissant sort de sa bouche, accompagné d'un morceau de bavette d'aloyau.
Il vient en effet de la terminer, et relève maladroitement l'ensemble adipeux lui servant de véhicule terrestre.
Il semble vouloir attaquer ses desserts, 4 cheesecake au citron vert et 3 glaces Coupe Colonel.
Ses bras s'agitent en leur direction, du moins.
Le combat semble inégal...
Le Maître tente de les ramener à lui, mais les vestiges de son repas (huit burgers au bacon, un poulet fermier rôti, et deux dorades royales) encombrent la table de six places dont il se sert.
Antonio aurait aimé le débarrasser, c'est là sa vocation, mais Le Maître lui à jeté sa carafe d'eau (il n'en avait pas l'utilité) dès qu'il à essayé de saisir une assiette presque vide.
Pratiquant le bougre depuis plusieurs années, Tonio l'a heureusement vû venir et a pu l'attraper au vol, évitant ainsi à un touriste japonais un aller simple pour la Pitié-Salpètrière...
Maître Dupont Moretti lève la tête, plissant ses petits yeux rougis par les deux bouteilles de Gigondas qu'il a terminé à même le goulot.
Il pose ses deux poings sur la table pour se lever, manque de tout faire s'écrouler, et rugit dans la salle, cramponné à la nappe:
"Antonio! Je dois partir! Une affaire urgente m'attend! Faîtes moi livrer ces desserts au bureau! Je dois..."
Son visage se fige.
Antonio comprend ce qu'il se passe...
Le Maître à le cigare au bord des lèvres.
Le train de l'enfer est en marche.
Les portes de L'Armageddon sont en train de s'ouvrir.
Chaque seconde compte dèsormais...
Il le saisit par le bras, l'entraîne vers les WC, mais le Maître titube, continuant de régurgiter de lourds postillons.
Il hurle : "Je n'ai pas besoin d'aide!"
Arrivant devant les toilettes, le Maître avise un grand vase de fausses fleurs...
Il n'ira pas plus loin.
Soulevant sa robe d'avocat, il rejette Antonio d'un coup d'épaule, et maintient son arrière train au-dessus du de la large vasque...
Poussant un hurlement venu des Âges Anciens, il déchaine brutalement les enfers.
Des kilos de Chiasse Républicaine volent à travers la pièce, corrompant les murs, faisant fondre les enduits...
L'Autorité Spinctèrienne Magistrale emplit l'espace tel un Karcher Ninja 150.
Le visage ècarlate, une grimace effrayante lui déformant la trogne il hurle:
"Pour la Cinquième!"
L'Abomination est absolue.
Le spectacle, innomable...
Bestial.
Antonio, plaqué au mur, ne peut détacher ses yeux de l'Horreur, et laisse faire le Monstre, térrorisé et impuissant.
Puis, semblant reprendre ses esprits, Le Maître secoue la tête, l'œil hagard, et saisi le menu que tient Antonio pour se torcher maladroitement avec...
Puis il s'ébroue tel un bovin sortant du Fleuve Sacré, et grogne de satisfaction.
Il saute du vase fûmant et térassé, et jette un vieux billet froissé de 200 euros au sol.
Alors, Dupont-Moretti bombe le torse...
Il s'élance vers la sortie sans même regarder Antonio...
Passant la porte de sa démarche chaloupée, Le Maître esquisse un large sourire satisfait.
Il quitte le restaurant avec prestance, le regard haut et fier, malgré le large coulis de merde qui continue de glisser le long de sa robe.
La République et le Petit Peuple attendent leur Sauveur..
Le 14 décembre 2021 à 23:47:22 :
Maître Dupont-Moretti n'a pas l'air bien.Il vient de laisser tomber sa fouchette au sol et, les yeux mi-clos, laisse échapper un long filet de bave de sa gueule grande ouverte.
Le serveur s'est retourné, alerté par le bruit.
Antonio, c'est son prénom, s'approche...
Cette table est sous sa responsabilité depuis deux ans, dans la belle brasserie que fréquente régulièrement Maître Dupont-Moretti, "Au Chien Qui Fume"."-Monsieur Dupont-Moretti ? Vous allez bien ?"
Dupont-Moretti ne lui répond pas, ses petits yeux porcins balayant son brumeux horizon, sa langue décrivant des cercles furieux sur le bord de la table, son front épousant le rebord de son assiette, à la recherche de subsistance.
Soudainement, un rôt puissant sort de sa bouche, accompagné d'un morceau de bavette d'aloyau.
Il vient en effet de la terminer, et relève maladroitement l'ensemble adipeux lui servant de véhicule terrestre.
Il semble vouloir attaquer ses desserts, 4 cheesecake au citron vert et 3 glaces Coupe Colonel.
Ses bras s'agitent en leur direction, du moins.
Le combat semble inégal...Le Maître tente de les ramener à lui, mais les vestiges de son repas (huit burgers au bacon, un poulet fermier rôti, et deux dorades royales) encombrent la table de six places dont il se sert.
Antonio aurait aimé le débarrasser, c'est là sa vocation, mais Le Maître lui à jeté sa carafe d'eau (il n'en avait pas l'utilité) dès qu'il à essayé de saisir une assiette presque vide.
Pratiquant le bougre depuis plusieurs années, Tonio l'a heureusement vû venir et a pu l'attraper au vol, évitant ainsi à un touriste japonais un aller simple pour la Pitié-Salpètrière...
Maître Dupont Moretti lève la tête, plissant ses petits yeux rougis par les deux bouteilles de Gigondas qu'il a terminé à même le goulot.
Il pose ses deux poings sur la table pour se lever, manque de tout faire s'écrouler, et rugit dans la salle, cramponné à la nappe:
"Antonio! Je dois partir! Une affaire urgente m'attend! Faîtes moi livrer ces desserts au bureau! Je dois..."Son visage se fige.
Antonio comprend ce qu'il se passe...
Le Maître à le cigare au bord des lèvres.
Le train de l'enfer est en marche.
Les portes de L'Armageddon sont en train de s'ouvrir.
Chaque seconde compte dèsormais...
Il le saisit par le bras, l'entraîne vers les WC, mais le Maître titube, continuant de régurgiter de lourds postillons.
Il hurle : "Je n'ai pas besoin d'aide!"Arrivant devant les toilettes, le Maître avise un grand vase de fausses fleurs...
Il n'ira pas plus loin.Soulevant sa robe d'avocat, il rejette Antonio d'un coup d'épaule, et maintient son arrière train au-dessus du de la large vasque...
Poussant un hurlement venu des Âges Anciens, il déchaine brutalement les enfers.
Des kilos de Chiasse Républicaine volent à travers la pièce, corrompant les murs, faisant fondre les enduits...
L'Autorité Spinctèrienne Magistrale emplit l'espace tel un Karcher Ninja 150.
Le visage ècarlate, une grimace effrayante lui déformant la trogne il hurle:
"Pour la Cinquième!"L'Abomination est absolue.
Le spectacle, innomable...
Bestial.
Antonio, plaqué au mur, ne peut détacher ses yeux de l'Horreur, et laisse faire le Monstre, térrorisé et impuissant.Puis, semblant reprendre ses esprits, Le Maître secoue la tête, l'œil hagard, et saisi le menu que tient Antonio pour se torcher maladroitement avec...
Puis il s'ébroue tel un bovin sortant du Fleuve Sacré, et grogne de satisfaction.
Il saute du vase fûmant et térassé, et jette un vieux billet froissé de 200 euros au sol.
Alors, Dupont-Moretti bombe le torse...
Il s'élance vers la sortie sans même regarder Antonio...Passant la porte de sa démarche chaloupée, Le Maître esquisse un large sourire satisfait.
Il quitte le restaurant avec prestance, le regard haut et fier, malgré le large coulis de merde qui continue de glisser le long de sa robe.
La République et le Petit Peuple attendent leur Sauveur..
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Données du topic
- Auteur
- Traven0023
- Date de création
- 14 décembre 2021 à 23:36:39
- Date de suppression
- 15 décembre 2021 à 00:16:56
- Supprimé par
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