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Il sodomise et tue plus de 200 enfants

Gilles de Rais, de Maréchal à serial killer psychopathe

Gilles de Rais fait appel à la Magie Noire pour retrouver sa fortune
C’est cette ruine qui mène Gilles de Rais vers l’horreur et le sadisme. Son fastueux train de vie oblige le Maréchal de France à mettre en vente ses terres et l’ensemble de ses biens. Dilapidant ainsi toute sa fortune, Gilles de Rais emprunte aux pires bourgeois, hypothèque ses terrains auprès d’un Duc. Sa famille, effrayée de voir cette descente aux enfers, demande au Roi de France Charles VII d’intervenir. Le Maréchal se voit alors interdit de vendre château et terre. Une idée le hante alors : il lui faut retrouver sa fortune. Pour se faire, il se tourne vers une science très en vogue à l’époque : l’Alchimie et la transformation du métal en or.
C’est en 1426, alors qu’il n’est âgé que de 22 ans, que Gilles de Rais commence sa quête de l’or. C’est dans son Château de Tiffauges en Vendée qu’il va consacrer ses journées à l’alchimie, le nez dans les grimoires et les manuscrits. Beaucoup d’écrits existent alors, notamment ceux de Nicolas Flamel et de la Pierre Philosophale. Gilles de Rais, en tant qu’amateur de livres rares, en possédait sans doute certains. Il faut savoir qu’à cette époque, tout ce qui touche aux travaux spagiriques étaient interdits et condamnables. Mais ces œuvres scientifiques paraissent indéchiffrables pour ce « simple » maréchal. Il fait alors venir dans son Château de Tiffauges des transmutateurs pouvant réaliser l’impensable : transformer le métal en or. Mais toutes ses tentatives ratent les unes après les autres. Le plomb reste plomb. Le Baron ruiné finit par se convaincre qu’il n’est pas possible de réussir sa quête de l’or sans l’aide de Satan. C’est à ce moment-là que le Maréchal se transforme en véritable monstre tueur de jeunes garçons et de jeunes filles.

L’Alchimie et la Pierre Philosophale – la quête d’une vie
Pour commencer, revenons sur la définition du terme d’Alchimie. Jusqu’au XVIIème siècle, ce terme désigne tout simplement la chimie. C’est ce que les scientifiques de l’époque pratiquaient, et toutes les légendes qui en résultent qui sont intéressantes à aborder. On peut notamment citer la fameuse Pierre Philosophale. La légende raconte que cette pierre peut transformer le métal en or, donnant également l’immortalité et la connaissance absolue. Autrement dit, celui qui la possède est plutôt chanceux. Cette Pierre a donc suscité l’intérêt de nombreuses personnes – gens peu honnêtes et scientifiques, parmi lesquels Nicolas Flamel (non ce n’est pas qu’un personnage fictif d’Harry Potter 😉), dont l’un des testaments attestent qu’il aurait trouvé le moyen de transformer le plomb en or à 3 reprises. Ces écrits sont donc de véritables grimoires pour ceux qui souhaitent, à leur tour, fabriquer le fameux métal jaune.

Gilles de Rais tombe dans le satanisme
Plusieurs sorciers passent la porte du Château de Tiffauges sur demande de Gilles de Rais. L’un d’eux, dénommé Du Mesnil, exige du Maréchal qu’il signe un papier l’engageant à « donner au Diable tout ce qu’il voudra, hormis sa vie et son âme ». C’est à ce moment-là que Gilles de Rais s’essaye au satanisme, invoque les esprits, fait appel aux démons. Il accueille en sa demeure François Prélati, un jeune florentin de 23 ans considéré comme le maître de la magie et grand évocateur des démons. L’un des hommes les plus spirituel de son temps. Les sources affirment qu’après avoir été ordonné prête, François Prélati se serait livré à d’abominables sacrilèges et aurait pratiqué le rituel meurtrier de la magie noire. Serait-ce cet érudit qui mena Gilles de Rais à la pire des infamies ? Quoiqu’il en soit, Gilles se prend rapidement d’amitié pour Prélati, et tous deux vont mener une rude bataille pour entrer en contact avec les démons et Satan.

Anecdote – Le jour où Gilles de Rais cru à Satan

Un jour, alors que Prélati évoque Satan seul dans une chambre, Gilles de Rais entend son ami en train de se faire marteler de coups. Avec son héroïsme qu’on lui connaît, il force la porte pour entrer, et trouve Prélati ensanglanté qui lui tombe dans les bras. Le jeune prête est alors pris d’une grande fièvre, les coups reçus étaient trop forts. Assister à cet événement a renforcé la croyance du Maréchal envers le Diable et les démons.

Pour Prélati et tous les sorciers qui entourent le Maréchal, l’issu est simple : il faut que Gilles de Rais cède son âme, ou commette des crimes. Pas question pour le jeune Maréchal d’abandonner sa vie. Ce brave homme tremble devant sa croyance en Satan. Il préfère s’adonner aux meurtres et succomber à la barbarie.

Les Châteaux de Tiffauges, Machecoul et Champtocé comme scènes de crimes atroces
Pour sa première victime, le Baron Gilles de Rais s’attaque à un petit garçon. Lors du Procès, Gilles et ses compagnons n’ont pas été capables de donner son nom et son âge. Mais les sévices qu’ils lui ont fait subir ont été relatés. Après l’avoir kidnappé, Gilles de Rais et ses complices lui tranchent la gorge, lui arrachent le cœur et les yeux, lui coupent les poings et le présentent au diable en offrande. Mais ce dernier ne se manifeste pas. Le silence de Satan met en fureur le Maréchal, qui ne désespère pas. Bien au contraire, il va commettre la plus grande série de crimes que l’on connaisse jusqu’à présent.

Pendant 8 années de 1432 à 1440, les habitants de l’Anjou, de la Bretagne et du Poitou vivront dans la terreur. Leurs enfants disparaissent les uns après les autres, sans aucune trace de leur corps. Leur progéniture sortant de l’école et allant jouer ne reviennent jamais à la maison. Les parents crient, pleurent, mais en vain. Les raisons de ses crimes sont totalement inexpliquées. Des légendes se dispersent, contant qu’il s’agirait de méchantes fées ou de génies malfaisants. La population cherche des explications à la disparition de leurs enfants.

Les pulsions sexuelles de Gilles de Rais prend le dessus sur le satanisme
Pendant ce temps-là, Gilles continue son chemin dans les ténèbres. Ce qui devaient être au départ des crimes commis pour Satan se transforment en véritable barbarie. Le Maréchal ne se contente plus de tuer ses victimes, il leurs fait subir les pires sévices, les violant, les torturant pour finalement les égorger ou les étrangler. Gilles utilise ensuite le sang des enfants pour écrire ses grimoires et formulations. Les corps finissent démantelés, brûlés dans les grandes cheminées des châteaux de la famille ou entassés dans les latrines. Au Château de Machecoul, au Château de Tiffauges, au Château de Champtocé ou dans son Hôtel de la Suze, le sataniste laisse place au psychopathe pédophile. Son besoin de fabriquer de l’or laisse place à une pulsion sexuelle et criminelle sans limite. « Parmi les hommes qui ont épouvanté la terre, Gilles de Rais tient une place à part ». C’est ainsi que dans toutes les villes du Poitou, de la Bretagne et de l’Anjou, ces disparitions d’enfants sont au cœur de toutes les discussions. Parmi les pauvres victimes, on peut citer notamment Jean-Brice de Saint-Etienne-de-Montluc, des marchands forains près de Rennes, le fils de Jean-Bernard à Port-Launay, ou encore Georget le Barbier, Guillaume Roncin, Alexandre Chastelier et Guillaume Gendon à Machecoul. Les parents se lancent dans des recherches infructueuses de leurs progénitures, pour finalement tomber dans une déstresse sans fin. Les corps ne sont jamais retrouvés. Ils ne savent pas si leurs enfants sont en vie, s’ils ont souffert, ou pire. La population se rend vite compte que les enlèvements ont lieu dans un territoire bien bordé, celui qui se trouve sur les terres du Baron Gilles de Rais. Mais toutes les plaintes restent secrètes. Quels paysans oseraient se révolter contre le puissant Gilles de Rais ?

Pour faire enlever les victimes, Gilles fait appel à ses intimes complices : François Prélati, Roger de Bricqueville, Gilles de Sillé. Pour s’assurer de leur silence, il leur fait faire le serment devant Dieu de ne jamais révéler le secret de cette barbarie. Pour attirer les enfants, une femme nommée Perrine Martin erre dans les villages et les accoste. Sa voix douce et séduisante mène rapidement dans les bois, où les trois hommes les bâillonnent pour les mener auprès du meurtrier. Ils sont même allés jusqu’à demander certains enfants directement auprès des familles, risquant d’attiser les soupçons. C’est ainsi que Perrine Loessart, la mère de Colin alors âgé de 10 ans, confie son fils directement aux ravisseurs. La promesse d’un avenir meilleur pour son fils l’a séduite. Gilles trouve que ce petit garçon est fort bien choisi et « bel comme ung ange ».

Combien d’enfants a-t-il tué ? Difficile à dire, les historiens ne sont pas forcément d’accord entre eux. Lui-même l’ignore. L’acte d’accusation des Procédures Civiles porte le nombre à plus de deux cents enfants. Ce chiffre se base sur les déclarations des témoins, des compagnons de Gilles de Rais. Aujourd’hui encore, on retrouve des traces de ses crimes abominables. A Tiffauges en 1889, un médecin découvrit une oubliette où étaient entassés os et têtes d’enfants.

La barbarie prend fin au bout de 8 ans : Gilles de Rais est arrêté
Mais l’étau finit par se resserrer autour de Gilles de Rais. Toutes ces disparitions commencent à faire mouche auprès de Jean Malestroit, évêque de Nantes, qui envoie des enquêteurs. Ils vont rapidement faire le rapprochement. Gilles de Rais fait kidnapper ses victimes au fil de ses déplacements entre ses domaines. Il est finalement arrêté par le capitaine d’armes Jean Labbé le 15 septembre 1440 en son château de Machecoul, il n’a que 35 ans. Le criminel est envoyé dans le château de la Tour-Noire à Nantes où il sera enfermé et interrogé.

Le Tribunal condamne Gilles de Rais à la pendaison et au bûcher
Au Tribunal, Gilles de Rais confesse ses crimes. Il raconte ainsi l’agonie vécue par tous les enfants, devant des parents en détresse. A la fin, il tombe sur ses genoux en criant « Ô Dieu, mon Rédempteur, je vous demande miséricorde et pardon ». Puis il se tourne vers le peuple et crie à nouveau « Vous, les parents de ceux que j’ai si cruellement mis à mort, donnez, ah ! donnez-moi le secours de vos pieuses prières ! ». Le 25 octobre 1440, le Tribunal l’excommunie pour « la perfidie apostasie hérétique ainsi que l’horrible évocation des démons » et « avoir commis et perpétré le crime et le vice contre-nature avec des enfants de l’un et l’autre sexe, selon la pratique sodomique ». Gilles de Rais est donc condamné à la pendaison puis au bûcher, accompagné de ses compagnons de crime.

Ben voyons, il est 16h, j'ai fais nuit blanche, t'as cru que j'allais lire ta merde https://image.noelshack.com/fichiers/2021/43/1/1635175181-3021c925-d374-45ef-b1d5-41b89de5a2e2.png
palu + église qui récupère tout + beaucoup d'ennemis + coutume de l'époque

Il voué pas un culte à Jean d'arc aussi ? Et il a justement fait tout les pires pêcher pour la rejoindre en enfer ?

Je sais plus dans quoi j'avais lu ça :(

Le 11 décembre 2021 à 16:04:08 :
pas lu

Lisais seulement le texte en gras au pire :(

Palu mais c'est un dégénéré mental

Le 11 décembre 2021 à 16:05:53 :
Franchement qui a lu ?

Nan mais pas connaître l'histoire de Giles de rais c'est ne pas être aller à l'école abusez pas

Tout lu
merci pour cette tranche d'histoire l'op :ok:
j'ai lu putain dire que ces taré sévissent encore y'a 40000 disparition en France chaque année 1/4 jamais retrouvé
Palu mais je connais l'histoire
Joli pavé, merci l'Op. Ceux que ça intéresse lisez Là-Bas de Huysmans.
Je connaissais déjà mais j'ai relu, moi aussi dans mes souvenirs il a une passion pour la pucelle d'Orléans
Pas lu mais c’est un détraqué https://image.noelshack.com/fichiers/2021/49/5/1639173253-img-20211210-225328.jpg
il est pendu puis son corps est brûlé après, alors qu'il est déjà mort, c'est plutôt généreux

Gilles de Rais est donc condamné à la pendaison puis au bûcher, accompagné de ses compagnons de crime.

La belle époque

Origine dudit criminel ? https://image.noelshack.com/fichiers/2018/26/7/1530476579-reupjesus.png

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Meritepas2vivre
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11 décembre 2021 à 16:03:36
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