Alors des histoires de zoophilie, Hind en a un paquet à raconter. «On a retrouvé un chiot dans la ville verte de Bouskoura victime d'un viol humain, ce qui lui a causé une fracture au niveau des pattes arrière. Un frustré à Sidi Rahal élevait une vingtaine de chats pour les violer, quitte à provoquer leur mort», énumère-t-elle.
Mais ce qui la révolte par-dessus tout, c’est l’impunité des zoophiles qui trouvent dans les animaux errants des proies faciles. «Quand on retrouve des animaux ayant subi une agression sexuelle, le vétérinaire conclut souvent qu’il s’agit de viol humain, explique Hind Moustaghfir. On dépose alors une plainte contre X, car on ne connaît pas le coupable. Mais même lorsqu'on est en mesure de l’identifier, on ne peut rien contre lui, car il faut le prendre en flagrant délit.»