Il n'y a rien de plus hypocrite que le dicton "on ne frappe pas les femmes" souvent utilisé par des beaufs virilistes qui veulent se donner un semblant de moralité et de droiture.
Pour justifier qu'on ne frappe pas les femmes ou qu'il est plus grave de frapper une femme qu'un homme, on invoque le fait que les femmes sont en moyenne plus faibles physiquement que les hommes, mais dans ce cas là l'adage devrait être "on ne frappe pas plus faible que soit" car tout homme n'est pas fort, il existe des hommes qui sont faibles physiquement, et ces grands moralisateurs virilistes ne se gêneraient pas à tabasser ces hommes faibles sous prétexte que ce sont des hommes, ici leur pseudo morale de ne pas s'attaquer à plus faible n'existe pas.
Il est absurde de s'exclamer d'une violence commise envers une femme par quelqu'un de plus fort sous prétexte que c'est une femme, elle est faible, elle ne peut pas se défendre, elle fait 50 kg puis de ne rien dire et de ne pas avoir la même réaction quand c'est un homme qui fait 50 kg, qui est petit et faible se fait frapper par plus fort que lui alors que la situation est exactement la même.
Alors qu'en réalité un homme fort et bon ne frappe personne, ni fort ni faible, il utilise la violence seulement en cas de dernière nécessité, pour protéger sa vie, sa propriété, son intégrité physique ou l'intégrité physique de ses proches, la violence injustifiée est toujours un aveu de faiblesse, en ce sens il condamne toute violence de la même manière qu'elle soit faite sur un homme ou sur une femme.