Mais, par moments, je me surprends à respirer, à ressentir les choses, à être ému par la beauté de la nature, par le soleil brûlant, par le vent qui balaye la ville... La vie vaut la peine d'être vécue, même si on ne lui donne aucun sens et aucune signification, dans la mesure où l'on fait ce qu'on peut pour la rendre plus douce, plus facile.
C'est peut-être pour cela que, par moments, je me surprends à être heureux. Parce que je me surprends à ressentir les choses. Parce que je ne pense plus à rien, parce que je m'abandonne au monde, parce que je suis tout simplement vivant.
Mais cette lueur d'espoir n'est qu'un feu de paille. Elle s'essoufflera aussi vite qu'elle est apparue. Elle n'aura duré que le temps d'une aube, d'un jour, d'une nuit, d'une vie...