La Bible (ancien testament) a un discours très vengeur.
Des prophètes comme Moïse et Elie n’ont pas hésité à mettre à mort.
On voit que des personnes comme le roi David (« élu de Dieu ») a un discours très paranoïaque et la plupart des psaumes de David en témoignent.
Parfois on ne sait pas pourquoi sur quels critères certains textes ont été retenus dans la Bible, et d’autres non (comme le livre de Jasser, qui relate la vie de Moïse, … peut-être parce qu’il relate trop les massacres de Moïse, et que cela peut être dérangeant ( ?), l’apocalypse de Baruch etc … et bien d’autres apocryphes).
Dans la Bible un mélange de très beaux textes (le psaume 22 de David en est un très bel exemple, le Sermon sur la montagne de Jésus aussi) et de textes ou versets plus discutables.
Des personnes comme Jésus sont extrêmement respectables (et à part l’épisode des marchants du temple où il fait preuve de violence, et l’épisode avec Judas où j’aurais tendance à décèler qu’il le pousse à la faute et qu’il est dur avec lui et son orgueil, il y a peu de critique à faire à l’encontre de Jésus).
Dans l’antiquité, les mœurs étaient dures et « barbares » (selon nos critères actuels). On mettait facilement à mort ou en esclavage (chez les Romains, les Grecs, les Celtes, …). Rares étaient les peuples non belliqueux (peuples bouddhistes parfois, civilisation de l’Indus …).
Et dans la lignées des peuples conquérants de l’époque, le peuple juifs s’est accaparé, au « nom de Dieu », un territoire au détriment des autochtones.
Mais on s’étonne quand même.
On peut s’étonne qu’un Dieu « bon » puisse demandé au prophète et chef du peuple d’Israël Josué de passer au fil de l’épée toute une ville, celle d’Aï (soit 12 000 personnes. Josué 8.25 ) et que le « Dieu d’Israël ou Yaveh» peut pousser au génocide.
Cela m’a toujours étonné que ces violences revenant à de nombreuses fois, dans la Bible, n’ont pas plus interpellé les grands théologiens chrétiens (Luther …) ou juifs, ou du moins au XX° siècle, que tous ces fait n’aient pas développé un certaine esprit critique envers la Bible chez ces penseurs.
Le problème est qu’il est souvent perçu, par un penseur croyant, comme beau que de faire confiance en Dieu, d’avoir foi en quelqu’un, en un prophète ou un être supérieur (qui nous dépasse ou/et qu’on admire), comme la confiance que se porte deux conjoints.
Au final ça garde un discours très hypocrite, on interdit le viol/le meurtre etc etc mais au final les grands noms de légendes ont tous du sang sur les mains.
Finalement les gnostiques n'ont-ils pas réellement raisons ?