nous avions convenu d'un rendez-vous d'affaires malheureusement nos amies ne peuvent se présenter, nous décidons donc de nous attabler afin de nous sustenter de quelques breuvages.
La tenancière vînt à nous tenant à peu près ce langage : "Bien le bonjour mes braves, que puis-je vous servir ? Oh mais attendez, je n'ai pas vérifié vos laissez-passer !"
Mon acolyte s'exécute à lui montrer le sien, lorsque moi je lui rétorque d'un regard tranchant : "Écoutez gente dame, je ne suis ni un malfrat, ni un hors-la-loi, j'ai effectivement eu vents des tensions qui touchent aujourd'hui nos contrées ainsi que les nouvelles directives drastiques soient dit-en passant à l'envers de tout contrevenant ne présentant aucun laissez-passer, hélas je suis dans l'embarras de décliner votre proposition, après tout ne sommes-nous pas sur la Terre Mère, ne respirons-nous pas son air ? A qui appartient ce dernier d'ailleurs ?!"
La tenancière accablée par tant de prestance se confondue en excuse stipulant que c'était au-delà de ses capacités, craignant fortement pour la pérennité de sa taverne, hélas !
Soudain deux manants attablés à quelques pas de là, s'empressèrent de commenter la scène : "Le lopin d'terre sur lequel nous nous trouvons bordant la taverne n'est hélas pas la propriété de Gaïa, si vous y prêtez bien attention l'air n'y passe même pas, notre ravissante tenancière ici présente à pris le soin de nous protéger d'une magnifique bâche en cas d'intempéries".
Je fus stupéfait quant à l'intervention de cette dernière, de quelle droit se permet elle de m'adresser la parole et même pire de s'immiscer dans nos affaires. Les manants d'argile ce n'est plus ce que c'était !