Se réveiller après une bonne murge au vin rouge, manger un bon tacos XL pour enchaîner sur un grand mug de café en grain 9/10 d’intensité plus serré et plus noir que l’âme de Charles Manson.
Finir par tout lâcher des les toilettes, être pour la première fois de son existence vulnérable face à sa propre odeur. Se vider.
Sentir ses sphincters se dilater au maximum puis douter de leur capacité à laisser sortir l’artefact pour finalement sentir ses intestins, ses plus profondes entrailles, se vider en un unique et large lingot de plomb massif aussi noir que le café ayant provoqué tout ça. Se vider.
Embaumer toute la maison de cette noble et puissante odeur, contempler le souffle de son Ĺ“uvre impacter le regard de ses parents. ĂŠtre fier, se vider.
Être essoufflé après s’être à ce point vidé de ce qu’il y avait de plus profond, Le soulagement de s’être débarrassé de ce fardeau si lourd avant d’arroser celui ci de son urine rédemptrice odorante. Se vider.
Une urine jaune vif tirant vers le orange tant la charge qui lui incombe est grande. Sentir quelques grumeaux de sperme ici et là , témoins malheureux de la branlette de la veille. Se vider.
Nul ne peut prétendre ressentir ne serait-ce que le dixième de cette sensation orgasmique avant d’avoir du l’honneur de se voir affubler de cette mission. Il y a un avant et un après.
Nul papier toilette cette fois-ci tant la charge déversée dans le réceptacle est nette. S’être vidé.
