L'exercice consistait à décrire cette image en minimum 3 lignes :
Je vous laisse noter les réponses sur 10 et dire qui gagne selon vous
Texte 1 :
Une immense entité apparaît dans les nuages. Il est reconnaissable à Héphaïstos, le dieu des forgerons, grâce à son marteau et à ce qui pourrait apparenter à une enclume. Il a l'air de façonner le monde, comme si tout venait de lui, grâce à son feu volé qui a permis aux hommes de régner sur le monde animal.Texte 2 :
du haut de son trône céleste, un dieu sans visage forgeait un nouvel univers. Son marteau prêt à frapper la matière, au creux de sa main, rayonnait la lumière d'un nouveau lendemain.Texte 3 :
Le temps fut comme suspendu, enfermé dans une boucle temporelle, j'étais comme pétrifié. Des particules de matière primordiale flottaient devant moi et semblaient me porter sans que je puisse les sentir lorsque je tendais la main. Une vive lumière émanait de son esprit et commençait à s’immiscer dans mon crâne. Je retins mon souffle lorsque je vis le prolongement de son bras.Texte 4 :
L'indicible Entité, source de tout et de tous sur le point de perfectionner sa propre expansion. Par ce mécanisme, la Chose montre son autosuffisance dans l'espace temps, elle est avant, elle est après, elle est ici, elle est ailleurs.Texte 5 :
Les imprudents qui ne respectaient pas les lois naturelles qui régissaient leur monde allaient le payer tôt ou tard. Quelle ne fut pas la surprise de ceux qui, empreints d'un excessif orgueil et pensant que le Tout-puissant était la géante rouge qui illuminait leurs journées, voyaient leurs illusions s'évanouir quand cette dernière cédait sous les coups du marteau du Tourmenteur. Ils s'agenouillaient devant lui, l'imploraient, fondaient en larmes, hurlaient pour qu'il les entende et lui promettaient qu'ils rachèteraient leurs péchés. Mais le mal était fait. Le Divin était aveugle et martelait sa justice impartial sans pitié pour ceux qui l'ont trahi. Bientôt, leur monde retomba dans la profonde pénombre dans laquelle il naquit autrefois.Texte 6 :
Au sein de l'éther tourbillonnant, le Dieu-sans-face produisait un nouveau monde. À la fois cause matérielle et efficiente de celui-ci, sculpture et sculpteur, sa substance se désagrégeait en même temps que le disque naissait dans le creux de sa main. On ne discernait plus qu'un éclair flamboyant en lieu et place de ce qui devait être le visage de l'ancien démurge, alors qu'il s'apprêtait, marteau en main, à marteler à nouveau son petit cosmos.Texte 7 :
Sortis des ténèbres les plus obscures, un être céleste sans aucune mesure jaillit de cet abîme et fracassa le vide pour en faire ressurgir l'éternel cosmos. Et tandis que son bras massif martela les astres, le plan astral de son œuvre jaillit de son crâne dans mille éclats de nébuleuses.Texte 8 :
Un homme, au corps composé d'étoiles et de nébuleuses, de cosmos, arme son bras. Au milieu du vide premier qu'il domine, de son marteau, il s'apprête peut-être à forger.
C'est le spectacle de la création : de la poussière, Dieu va forger le monde.Texte 9 :
Titan étoilé au front audacieux,
Ta tête brisée crève les cieux
Ta Forge sculptent nos aïeux