Et oui
À l'époque, la religion était omniprésente dans la société, premièrement personne ne travaillait le dimanche.
Aux dimanches "chômés", il faut donc ajouter les nombreuses fêtes religieuses et folkloriques. Par exemple, celle du saint patron du village ou de la paroisse, celle du diocèse, celle du saint patron du métier ou de la corporation. Même les animaux (chevaux et buffles) étaient dispensés de travail les jours protecteurs. Plus tous les autres saints locaux, objets de pèlerinage et pardons.
À cela, il faut encore ajouter les jours de fête familiale : mariages, enterrements, etc. On estime en moyenne 180 jours de travail par an.
On peut aussi parler de nos ancêtres encore plus lointain, les chasseurs-cueilleurs chassaient entre 3 à 5 heures par jour pour la survie de tous, ils passaient leur temps à divers loisirs.
C'est pareil sur plus ou moins toute la préhistoire,
l’historien Yuval Noah Harari s’appuie encore sur le livre fondateur de Sahlins pour expliquer que notre espèce a payé d’un prix très lourd la « révolution » néolithique (9 000 ans avant J.-C.). Agriculture, domestication des animaux, propriété privée, etc., auraient selon lui signé l’arrêt de mort de la « société d’abondance » et du « carpe diem » des origines…
Et il a bien raison.
Alors, ça fait quoi de vivre dans la pire époque de l'humanité ?