Jme souviens au lycée j'étais jeune et plein d'espoir
Je pensais "soit gentil", "soit toi même et elle verra tes qualités" quelle naïveté
En effet, les femmes m'ont enseigné cette chose sur laquelle disney et maman m'ont toujours menti
Il n'y a pas de qualités, il y a LA QUALITE qui est mesurable et chiffrable
Inutile de préciser que la mienne était chiffrée à ZERO
Les accolades, les plaisanteries, tout ce que j'interprétais comme des signes d'approbations, n'était rien de plus que l'attitude normale d'une femme envers l'individu qu'elle perçoit comme asexué, un clown eunuque, tout juste bon à ne pas être une menace.
La redpill n'a pas été brutale, un peu plus de sa substance se dissolvait dans mon système chaque jour de célibat
La chaleur de la frustration rendait mon âme ductile, ainsi ma conscience put être remaniée
Ainsi je mourus, ainsi je naquis
Ainsi pris-je la place du faible inapte à régner sur lui même
Ainsi je rejetai amour et désir d'être aimé, ainsi j'embrassai volonté de vaincre et d'humilier, las d'être humilié, las de vouloir plaire, j'ambitionne d'être envié, j'ambitionne d'être désiré seulement pour rejeter, j'ambitionne d'être estimé seulement pour mésestimer.
Ainsi petit garçon est mort de soif dans sa chambre avec sa solitude, ainsi de sa chaire cadavérique émergea le colossal PUCIX FRUSTRAX produit de l'innocence des jeunes femmes, produit du bonheur des gens biens, produit de l'amour de ses parents, produit de la confiance de ses amis, produit défectueux de l'usine de la joie