L’Institut pour les femmes, que Beatriz Gimeno a présidé, avait d’ailleurs inclus un des livres de Carmen Mola dans sa sélection des «œuvres féministes».
Le trio d’hommes d’environ 50 ans s’est défendu d’avoir utilisé une signature féminine pour booster les ventes de ses bouquins sanglants. «On ne s’est pas caché derrière une femme mais derrière un nom», s’est défendu Antonio Mercero auprès du quotidien espagnol El País. Un argument qui ne passe pas auprès de l’écrivaine féministe Beatriz Gimeno. «Au-delà de l’utilisation d’un pseudonyme féminin, ces gars-là répondent à des interviews depuis des années. Ce n’est pas seulement un nom, c’est un faux profil qui a conquis les lecteurs et journalistes. Escrocs», a-t-elle réagi sur Twitter. L’Institut pour les femmes, que Beatriz Gimeno a présidé, avait d’ailleurs inclus un des livres de Carmen Mola dans sa sélection des «œuvres féministes».