Maurras n'était pas tendre avec la monarchie ; il en a fait la critique plus d'une fois. Il savait fort bien que la souveraineté de l'Etat et son maintien même pouvaient se perdre, même si l'on en confiait la défense au peuple, à la Nation, etc.
C'est pour éviter toute dilution que Maurras propose d'ériger l'Etat en absolu, afin de fournir une entité centripète autour de laquelle s'organiserait le pays réel. Ce n'est donc pas au monarque que Maurras prétend confier la souveraineté, mais à un amalgame bien plus complexe, fait d'héritage, de divinité, d'institution et de droit.
La souveraineté populaire aurait été cantonnée, mais revivifiée à des niveaux professionnels (corporatisme) et municipaux.