le fléau de ce monde est la femme, et on est surpris que l'homme ait été jusqu'à cette époque si peu conscient de lui-même et de sa destinée. Or le détachement ou la paresse sont, à leur tour, la source de l'inquiétude morale : le vieillard aime se détendre en repos, le petit peuple aimerait danser autour de son drapeau. Une fois mû par la faim, ou désirant obtenir le nom du Seigneur par le martyre, il s'affole au fond de lui-même et de toute ses craintes. Les enfants qu'il a eus, il les fait marcher le long des chemins qu'il avait coutume de promener tout seul, ou il les laisse dans le salon de la maison d'un parent ; il se dit que c'est bien que ces bébés, quand ils seront grands, soient mis dans les institutions religieuses ; à l'âge d'homme ils y seront préparés, et leur caractère se sera fixé, ils seront bien plus sûrs, bien plus fiédés.