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FREUD Totem et Tabou

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Afin de développer sa propre hypothèse sur le lien existant entre totémisme et exogamie, Freud choisit de porter son analyse sur les théories faisant uniquement référence à l'inceste au sein de la tribuA 4. Freud présente alors deux théories explicatives générales avec lesquelles il reste néanmoins en désaccord profond. Tout d'abord, il y a une première théorie selon laquelle les hommes de la tribu vont chercher leurs femmes, par le rapt, en dehors du groupe ce qui, avec le temps, aurait amené les hommes à se lier de moins en moins souvent avec les femmes du clan (instituant ainsi l'exogamie). Ensuite, une seconde théorie, tout à fait contradictoire avec la première, stipule que l'exogamie aurait surtout été instituée en rupture avec l'inceste. Dans cette deuxième théorie, c'est dans le but de se préserver des liens incestueux (et éventuellement de tares biologiques) que se serait développée l'exogamie. Toutefois, Freud s'étonne quand même que des hommes vivant au jour le jour puissent avoir des motifs hygiéniques et eugénistes aussi développés que ceux du monde contemporain et c'est pourquoi il ne parvient que difficilement à tenir compte de ces concepts-là.

Bien qu'aucune théorie ne vienne expliquer l'exogamie et ce qui la relie au totémisme, l'auteur propose alors une solution historique rattachée aux travaux de Charles Darwin et de travaux relevants de l'ethnologie portant sur l'état social primitif de l'humanité. Comme il est possible de le constater auprès des animaux : le vieux mâle dominant possède toutes les femelles du groupe et les jeunes mâles soumis sont amenés à quitter le groupe afin de fonder une nouvelle famille en créant un clan analogue à l'extérieur du clan d'origine. Freud y voit ici pour le jeune mâle l'occasion de se priver d'unions consanguines ce qui, avec le temps, aurait favorisé l'émergence d'une loi consciente stipulant que « les relations sexuelles entre membres de la même hordes sont proscrites ». Avec l'introduction du totem, cette règle se serait alors transformée en une autre précisant : « pas de relations sexuelles à l'intérieur du totem » et donc par extension, aucune relation sexuelle n'est possible au sein de la famille — au sens élargi.

Freud reprend alors les travaux de Darwin sur la « horde primitive » et les analyse, notamment à l'aide des travaux de Robertson Smith. Dans cette théorie de la horde primitive, les humains sont organisés sous la forme d'une horde sauvage régie sous l'autorité d'un père tout-puissant possédant à lui-seul, l'accès aux femmes du groupe (comme dans le cas cité précédemment). Les fils, alors jaloux du père, décidèrent de se rebeller contre ce dernier afin de pouvoir accéder aux femmes. Un jour, ils se liguèrent contre lui et allèrent le tuer pour le manger en un repas totémique. Une fois le festin consommé, ils furent alors pris de remords et la raison pour laquelle ils s'étaient battus risquait de ruiner la structure même de la société (et une guerre fratricide n'aurait épargné personne). C'est la raison pour laquelle ils décidèrent d’établir des règles correspondant aux deux tabous principaux : l'interdiction de tuer le totem — meurtre et parricide — et l'interdiction de relation sexuelles avec les femmes appartenant au même totem — inceste. Afin que la situation ne se reproduise pas et par peur des représailles du père, ils décidèrent d'ériger un totem à son effigie et de le commémorer par l'intermédiaire de fêtes commémoratives.

Aussi, la religion du totem institue la fête commémorative du repas totémique afin d'entretenir le souvenir du triomphe remporté sur le père. C'est la raison pour laquelle les restrictions imposées en temps normal sont ici levées. La cérémonie religieuse du rituel sacrificiel constitue un événement social très important au sein du groupe qui le pratique. Elle permet aux membres du groupe de communier avec l'ancêtre du clan. Outre la mise en scène et les gestes rituels, Freud y voit d'ailleurs ici les prémisses du développement religieux et tout particulièrement du christianisme (bien qu'il se défende de souhaiter développer davantage cette idée dans son ouvrage)A 5.

Après avoir posé le cadre de son hypothèse ethnologique, Freud va alors illustrer ses propos dans un cadre beaucoup plus psychanalytique. Pour cela, il va proposer de développer son argumentation — de manière spéculative — au travers du complexe œdipien : tout d'abord dans le cas du petit Hans et de sa zoophobie patente, ensuite, dans le deuxième cas d'école de la perversion du petit « Arpad » et du poulailler. Pour le psychanalyste, ces deux cas cliniques permettent de mettre en exergue le fait que le père s'apparente au totem puisque ici l’animal totémique se substitue au père. L’animal totémique — qui rappelons-le — représente l'ancêtreA 6.

En cela, l'auteur ne voit pas un jeu de hasard, mais bel et bien une théorie explicative suffisamment claire qui lui permet de conclure aux prémisses du totémisme car « si l'animal totémique n'est autre que le père, nous obtenons en effet ceci : les deux commandements capitaux du totémisme : la prohibition de tuer le totem et celle d'épouser une femme appartenant au totem. Et ces deux commandements coïncident, quant à leur contenu, avec les deux crimes d'Œdipe, qui a tué son père (meurtre) et épousé sa mère (inceste). Cela, correspondant également avec les deux désirs primitifs de l'enfant dont le refoulement insuffisant peut former le noyau de toutes ses névroses ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Totem_et_Tabou

bon, alors c'est bien refoulé chez toi ou t'es un putain de névropathe ?

Le 24 septembre 2021 à 02:31:27 :
bon, alors c'est bien refoulé chez toi ou t'es un putain de névropathe ?

La névrose obsessionnelle est l'une des deux formes principales de la névrose, l'autre étant l'hystérie1.

Ce terme est utilisé en psychanalyse et dans la classification française CFTMA. Il correspond partiellement au trouble obsessionnel compulsif de la classification américaine (DSM).

Freud a théorisé la névrose obsessionnelle comme résultant d'un conflit inconscient entre les composantes pulsionnelles érotiques et les tendances destructrices (amour-haine), avec prédominance de ces dernières. Le refoulement de la destructivité est mis en échec, et c'est ce mécanisme qui produit l'angoisse et qui se traduit, entre autres, mais pas seulement et pas toujours, par des conduites obsessionnelles autour de la propreté. Il s'agit de s'assurer de l'intégrité de l'objet qui pourrait avoir été détruit par la destructivité du sujet. Cette dialectique repose sur des mécanismes complexes de toute-puissance de la pensée.

La clinique peut révéler que des conduites de contraintes ou obsessionnelles reposent sur des mécanismes plus archaïques, voire psychotiques.[réf. souhaitée] Elles peuvent s'apparenter à des stéréotypies psychotiques, qu'il s'agit alors de traiter en fonction du trouble primaire. « Le symptôme ne signe pas la structure », dit Jean Bergeret (psychanalyste) dans ses écrits.[source insuffisante]

Dans l'approche psychanalytique, elle est la deuxième grande maladie nerveuse de la classe des névroses après l'hystérie5.

Les cas d'école de névroses obsessionnelles sont notamment L'homme aux loups et L'homme aux rats. Dans la psychopathologie psychanalytique moderne, leur diagnostic a été remis en cause, notamment par Bergeret.

L'hystérie telle que définie par Freud, est la manifestation « positive » du complexe d'Œdipe (prépondérance de l'Eros) (désir inconscient d'entretenir un commerce sexuel avec le parent du sexe opposé), la névrose obsessionnelle au contraire exprime avant tout la composante « négative », c'est-à-dire la haine inconsciente envers le rival. Cette dimension « négative » connote une névrose plus difficile à traiter parce que plus tournée vers les désirs inconscients de destruction.[réf. nécessaire]

Première topique
Le modèle psychanalytique de la névrose l'assimile d'abord à un traumatisme psychique inconscient provenant de l'enfance, et lié à la sexualité infantile. Le traumatisme n'est pas actuel, il fut soumis à l'élaboration, mais son refoulement n'a pas permis de décharger l'affect qui lui est lié.

Bien après le trauma, dans l'après-coup, le traumatisme prend d'autres significations. C'est là qu'il y a régression et formation de symptômes. La théorie du trauma infantile est ensuite[Quand ?] abandonnée par Freud, qui développera sa théorie du fantasme. Ainsi, le trauma sexuel infantile (la neurotica) supposait que tous les pères sont des pervers ; par ailleurs, d'après Freud : « il n'y a pas d'indices de réalité dans l'inconscient ».[réf. nécessaire]

Seconde topique
Le névrosé obsessionnel s'accuse d'avoir commis quelque chose ; la culpabilité consciente semble totalement injustifiée, car aucun acte réel ne semble correspondre à la violence du remords, en fait à l'auto-agression. Le surmoi de l'obsessionnel se montre assez puissant ; il peut être un surmoi archaïque tel que le décrit Melanie Klein. Mais cette culpabilité devient claire, si elle est rapportée à des pensées que le névrosé ne connaît pas lui-même, qu'il refoule : le névrosé s'en veut pour un acte qu'il n'a pas commis, mais que la toute-puissance lui présente comme tel.

À noter que Freud ne parle pas seulement d'une culpabilité qui a ses racines dans le vécu inconscient, mais bien d'une culpabilité en elle-même inconsciente. Le névrosé, c'est l'homme du désir impossible en raison de sa culpabilité. En effet, pour pouvoir désirer le névrosé attend la mort (symbolique) de l'autre. Donc son désir est toujours teinté de culpabilité.

Régression :

- Stade anal : Le stade génital se voit effacé par une régression à l'analité : l'anus est la région la plus érotisée, et la satisfaction anale est investie indépendamment de l'orgasme génital. La névrose obsessionnelle est le négatif de cette perversion, elle est une défense contre ce stade anal si dérangeant. Le sadisme est particulièrement marqué : il peut être compris comme concomitant de l'emprise sur les sphincters, garants de la propreté.

- Toute-puissance : La toute-puissance de la névrose obsessionnelle est régression au stade de toute-puissance de la pensée. Le névrosé ne se satisfait pas dans l'hallucination (le principe de réalité demeurant plus ou moins actif), ni à l'aide de gestes magiques, mais sa pensée est investie comme toute-puissante.
La pensée est fortement érotisée, assimilée à un pouvoir, à une emprise sur le monde extérieur. Ce qui est pensé est pensé comme se réalisant vraiment (pensée magique). Le névrosé a donc tendance à la rumination, qui se comprend comme satisfaction sexuelle, mais également au doute en tant que recherche de compromis.

Symptômes :

La névrose obsessionnelle exprime des formations névrotiques mais normales, comme le rêve éveillé, des symptômes présents dans d'autres névroses, comme l'isolation, le déplacement, la condensation, la dénégation, mais aussi des symptômes qui lui sont propres, comme la formation réactionnelle et l'annulation rétroactive. Le doute et la procrastination constituent des caractéristiques majeures de la pensée obsessionnelle6.

- Isolation et déplacement : L'affect, représentant-représentation, délégation psychique d'une pulsion, est séparé de la représentation à laquelle il était jusque-là lié. L'affect isolé peut conduire à de l'angoisse. Il peut aussi être déplacé sur une autre représentation auparavant anodine, ce qui provoquera la formation d'une obsession semblant totalement injustifiée.

- Condensation : Plusieurs éléments latents, provenant à la fois de l'inconscient, vont être à l'origine d'une même représentation consciente. Le symptôme, en particulier, est surdéterminé (et l'interprétation devra considérer plusieurs registres).[réf. nécessaire]

- Dénégation : La dénégation se comprend comme l'art, subtil, d'offrir la vérité tout en la niant. Le névrosé présente son inconscient comme ce qui est faux, mais il le présente néanmoins. Freud expose le cas suivant : un patient lui dit qu'il a rêvé d'une femme. Freud lui demande donc de quelle femme il a rêvé. Ce à quoi le patient répond : « je ne sais pas, tout ce que je sais, c'est que ce n'est pas ma mère ».[Interprétation personnelle ?]

- Traits de caractère : Si la névrose de caractère n'est pas le sujet de cet article, Freud reconnaît néanmoins des traits de caractère propres au névrosé obsessionnel :

- Avarice (selon l'équation inconsciente argent = fèces)
- Timidité
- Entêtement
- Colère
- Religiosité
- Terreur de formuler une demande
- Soumission à toute autorité (loi, police…)
- Scrupulosité (souvent caractérisée par une hygiène excessive qui, comme l'avarice, exprime la tentative de maîtrise des pulsions)
- Formation réactionnelle
- La formation réactionnelle pourra être obsession de propreté eu égard au désir anal ; on peut la comparer au renversement en son contraire de la pulsion.

Sándor Ferenczi considère que beaucoup (mais pas tous) de membres d'associations caritatives sont névrosés. Les bonnes œuvres auxquelles ils participent révéleraient leur intentions refoulées : non pas que l'altruisme soit simplement faux, mais il cache bien souvent une haine démesurée.

- Annulation rétroactive : L'annulation rétroactive est une forme de croyance magique : ce qui a été accompli de mal peut être défait. L'annulation rétroactive n'est pas toujours présente, elle correspond à un stade avancé de la névrose. Le névrosé cherche à réparer ce qu'il a commis.

Freud dit que le névrosé obsessionnel peut avoir une très grande plasticité dans ses symptômes, plus encore que l'hystérie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9vrose_obsessionnelle

Y a-t-il des sadiques anales dans la salle ? https://image.noelshack.com/fichiers/2017/17/1493158393-freud.png
Je pense que Freud voulait juste baiser sa mère https://image.noelshack.com/fichiers/2021/53/6/1609595374-laddbent-oups.png
En fait ça veut dire que le meurtre du père est symbolique, c'est lorsqu'on a tué le mâle alpha du groupe pour se partager les femmes de la tribu qu'on est devenu civilisés. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/17/1493158393-freud.png

Le 24 septembre 2021 à 02:59:17 :
Je pense que Freud voulait juste baiser sa mère https://image.noelshack.com/fichiers/2021/53/6/1609595374-laddbent-oups.png

C'est symbolique l'inceste, quand on vivait en tribu préhistorique, la consanguinité posait problème. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/17/1493158393-freud.png

Le 24 septembre 2021 à 03:00:05 :

Le 24 septembre 2021 à 02:59:17 :
Je pense que Freud voulait juste baiser sa mère https://image.noelshack.com/fichiers/2021/53/6/1609595374-laddbent-oups.png

C'est symbolique l'inceste, quand on vivait en tribu préhistorique, la consanguinité posait problème. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/17/1493158393-freud.png

J'imagine https://image.noelshack.com/fichiers/2021/37/5/1631909309-f13a8ffc-8c0d-42ce-89e4-413ef2fd8a68.png

Je pendais que ça intéresserait les kheys. https://image.noelshack.com/fichiers/2020/17/4/1587661590-freud1.png
Mais non, les clés préfèrent les topics en boucle. https://image.noelshack.com/fichiers/2020/17/4/1587661590-freud1.png
Curieux. https://image.noelshack.com/fichiers/2020/17/4/1587661590-freud1.png
Pourtant ça parle de sujet très proche des préoccupations du forum. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/29/5/1500655212-sigmund-freud-zehef.png
Lachez un com si vous avez lu. https://image.noelshack.com/fichiers/2020/17/4/1587661590-freud1.png
BN https://image.noelshack.com/fichiers/2020/17/4/1587661590-freud1.png
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24 septembre 2021 à 02:28:28
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