La France n'a pas le droit depuis les lois Pompidou Giscard, principe acté ensuite dans les traités européens.
L’article 123 du Traité de Lisbonne stipule que : « 1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales », d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales des instruments de leur dette est également interdite »
En clair les états signataires s’interdisent de se financer directement à taux zéro auprès de leur banque centrale ou de la BCE. Ils sont obligés de s’adresser aux banques privées qui leur proposent les taux qu’elles décident tout en se finançant actuellement elles mêmes à un taux quasi nul auprès de la BCE.
Vous la voyez l'arnaque ? Les banques privées et notamment la FED (banque centrale américaine composée de banques privées) ont braqué la planche à billet et rachètent le monde en ayant le privilège de créer de la monnaie à partir de rien depuis que le président Richard Nixon a mis fin à la convertibilité du dollar en or le 15 août 1971. Et ils prennent l'usure sur cette monnaie virtuelle entrainant la dette des états et la mises en esclavage des peuples. En ce moment, les USA et les Japonais qui font des planches à billets massives rachètent tout en France avec leurs billets de monopoly ; nos terres arables, nos industries, ... Donc ils troquent du rien contre du réel et nos politiques ne font rien pour protéger notre tissu économique.
Sous de Gaulle, la banque de France finançait l’investissement de l'état à taux zéro, on était dans les trente glorieuses (10 % de croissance par an), la France possédait des fleurons industriels, on maitrisait le nucléaire civile et militaire, et le taux d'endettement n'excédait pas 20 % du PIB avec des impôts deux fois moins élevés qu'aujourd’hui.