Le stade le plus ABOMINABLE au monde
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Le stade Ghazi à Kaboul, surnommé le "stade des supplices".
« Trop de sang a coulé ici », déclare Mohammad Nasim alors qu'il tond l'herbe verte et luxuriante du stade sous un chaud soleil d'après-midi, dans une petite oasis entourée de collines brunes, loin de l'agitation de la rue. Les poteaux de but, où les talibans au turban noir forçaient les condamnés à s'agenouiller avant de les exécuter ou auxquels ils suspendaient les bras et les jambes coupés des voleurs à la vue de tous, ont reçu une nouvelle couche de peinture blanche.
Peu d'Afghans peuvent oublier la brutalité des années talibanes lorsque des hommes, et parfois des femmes recroquevillées dans leur burqa bleu pâle, étaient amenés dans le stade pour être lapidés ou abattus à bout portant. D'autres ont été amputés de membres pour des crimes allant du vol à l'adultère et au meurtre.
Les gradins étaient remplis de personnes, y compris d'enfants, venant de leur propre gré ou amenés de force pour constater la façon dont les talibans appliquaient leur version de la justice. « Désormais, personne ne vient ici le soir, même nous n'entrons pas à l'intérieur », explique Nabeel Qari, un jeune gardien à l'entrée du stade. « Tout le monde croit que l'endroit est hanté, que les âmes des morts ne sont pas en repos même maintenant. »
Tellement de sang a été versé sur le terrain de football et s'est infiltré dans le sol que Nasim explique qu'une précédente tentative de refaire pousser de l'herbe a échoué. Au centre d'une pelouse jaunie, le sang des suppliciés faisait de larges tâches sombres sur un sol trop sec. Le gouvernement afghan a ensuite demandé à l'entreprise de construction de réaménager le stade dans le cadre d'un projet d'environ 50 000 $. Le sol a été creusé jusqu'à une profondeur d'un demi-mètre et remplacé. « Nous avons mis une nouvelle couche de terre pour que les joueurs ne marchent pas sur le sang de tant de gens », a déclaré Nasim.
Les bourreaux du régime théocratique, qui officiaient chaque semaine dans le temple du sport, se riaient des préceptes de Pierre de Coubertin. Lapidations, flagellations, amputations, toutes les peines de la charia, la loi islamique dans son interprétation la plus rigide, étaient infligées en public. Jusqu'aux exécutions. « Les talibans voulaient impressionner les gens », témoigne Habibullah Niazi, entraîneur du Pamir, l'équipe-phare de football de Kaboul. « Ils utilisaient la terreur comme un outil de contrôle psychologique des foules ».
« Au début, les talibans réquisitionnaient le stade un jour de la semaine, et annonçaient leur intention la veille, à la radio. Mais, ils se sont rendu compte que seuls leurs partisans assistaient à ces horreurs », raconte Habibullah Niazi. « La plupart des afghans ne montraient pas le moindre intérêt pour ce genre de spectacle. C'était affreux, très difficile à supporter. C'est alors qu'ils ont décidé d'organiser leurs exécutions sans prévenir. En général, ils attendaient un match entre deux bonnes équipes, un vendredi, ou jour férié, lorsque le stade était comble ». L'entraîneur se souvient de leur intervention, en juillet 2001, à l'occasion d'une rencontre entre deux formations kaboulies très populaires. Les gradins du stade de la capitale peuvent accueillir jusqu'à 30 000 spectateurs. On y accède par de larges voûtes, percées sous chacun des virages. « Dès que la partie a commencé, des talibans ont pris le contrôle de ces entrées pour empêcher les gens de fuir, raconte l'entraîneur. Ensuite, ils ont investi le terrain avec leurs véhicules en passant par le tunnel qui se trouve à l'aplomb des tribunes officielles. Une cinquantaine de soldats, en armes, se sont déployés sur le pourtour de la piste d'athlétisme, face aux bancs du public. Ce qui a provoqué un mouvement de panique. Tous ceux qui ont cherché à se sauver, en se faufilant dans les coulisses, ont été fouettés sans ménagement et renvoyés à leur place. Un mollah a pris un micro pour lire un jugement du tribunal islamique et dire une prière. Pendant ce temps, des talibans pendaient quatre condamnés aux poteaux des cages de but, avec du fil électrique ».
Outre les pendaisons, très courantes étaient aussi les amputations pour vol explique Zalmaï Paeynder, ex-juge à la Cour Suprême. « Les talibans traînaient le condamné enchaîné jusqu'à un médecin revêtu d'une blouse, le visage masqué d'une cagoule blanche, les yeux cachés derrière des lunettes noires pour que la famille du supplicié ne puisse pas le reconnaître. Un mollah lisait la sentence dans les haut-parleurs du stade. Tout de suite après, le prisonnier était anesthésié et le docteur lui amputait la main droite qu'il déposait dans un linge. Ensuite, il lui bandait le moignon pendant qu'un taliban se saisissait du membre tranché pour le présenter à la foule en faisant le tour de la piste d'athlétisme. Puis les mains coupées étaient suspendues sur les places des avenues les plus fréquentées de la ville ».
https://www.reuters.com/article/us-afghan-stadium-idUSSP12564220080913
https://www.liberation.fr/evenement/2001/12/01/le-stade-des-supplices-a-kaboul_385798/
Quelle horreur.
Le 18 septembre 2021 à 01:37:54 :
Le stade de Stamford bridge
Pk ?
Le 18 septembre 2021 à 01:38:51 :
Le 18 septembre 2021 à 01:37:54 :
Le stade de Stamford bridgePk ?
Stade de jnoun
Le 18 septembre 2021 à 01:37:28 :
on est d'accord qu'ils avaient pas à faire ça
On est d'accord
Le 18 septembre 2021 à 01:40:17 :
Sûrement la moitié de ton histoire est fake
Déso, mes sources c'est pas VA et Médiavenir.
Le 18 septembre 2021 à 01:40:46 :
Le 18 septembre 2021 à 01:40:17 :
Sûrement la moitié de ton histoire est fakeDéso, mes sources c'est pas VA et Médiavenir.
Tu veux la couverture de libé sur l’arme nucléaire de saddam?
Le 18 septembre 2021 à 01:42:12 :
Le 18 septembre 2021 à 01:40:46 :
Le 18 septembre 2021 à 01:40:17 :
Sûrement la moitié de ton histoire est fakeDéso, mes sources c'est pas VA et Médiavenir.
Tu veux la couverture de libé sur l’arme nucléaire de saddam?
ça ira merci
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Données du topic
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- SteppePontique
- Date de création
- 18 septembre 2021 à 01:36:20
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