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hommage 11 septembre

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Le 11 septembre 2021 Ă  00:13:49 :
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Les attentats du 11 septembre 2001 (communément appelés 11 Septembre, ou 9/11 en anglaisNa 2) sont quatre attentats-suicides islamistes perpétrés le même jour aux États-Unis et provoquant la mort de 2 977 personnes, dans le centre de Manhattan à New York, à Arlington et à Shanksville en Pennsylvanie, en moins de deux heures, entre 8 h 14 et 10 h 3. Ils sont réalisés par des membres du réseau djihadiste Al-Qaïda, deux jours après l'attentat-suicide de l'organisation tuant le commandant anti-taliban et ancien ministre de la Défense Ahmed Chah Massoud en Afghanistan. Ils visent des bâtiments symboliques du nord-est du pays, dont le World Trade Center déjà attaqué en 1993. L'opération Bojinka, découverte en janvier 1995, est considérée par les services de renseignement américains comme un plan précurseur de ces attentats.

Au matin du mardi 11 septembre 2001, dix-neuf terroristes détournent quatre avions de ligne. Deux avions sont projetés sur les tours jumelles du World Trade Center (WTC) à Manhattan (New York) et un troisième sur le Pentagone, siège du département de la Défense, à Washington, D.C., tuant toutes les personnes à bord et de nombreuses autres travaillant dans ces immeubles. Les deux tours du World Trade Center, dont les sommets culminent à un peu plus de 415 m de hauteur, s'effondrent moins de deux heures plus tard, provoquant la destruction de deux autres immeublesNa 3. Le quatrième avion, qui vole en direction de la capitale fédérale sans que l'on sache quel bâtiment gouvernemental il visait, s'écrase en rase campagne à Shanksville, en Pennsylvanie, après que des passagers et membres d'équipage, prévenus par téléphone de ce qui se passe alors ailleurs, tentent en vain d'en reprendre le contrôle.

Les attentats du 11 septembre 2001 sont les attentats les plus meurtriers jamais perpétrés, le bilan officiel est de 2 977 morts et 6 291 blessés Na 1. L'attaque des tours jumelles provoque à elle seule le décès de 2 753 personnes, dont 343 pompiers et 60 policiers, mais seules 1 647 victimes sont formellement identifiées entre 2001 et 2021. Le 17 octobre 2001, Mary Robinson, chargée du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, qualifie ces attentats de crimes contre l'humanité, alors qu'ils font par ailleurs l'objet de multiples théories du complot, dénoncées comme des théories « révisionnistes », voire « négationnistes »,. La Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis est créée en 2002 pour expliquer comment ces attentats peuvent se produire et surtout éviter que cela ne se reproduise. Dans son rapport1 publié fin juillet 2004, elle établit la responsabilité du réseau Al-Qaïda, en affirmant que les dix-neuf terroristes auteurs de ces attentats-suicides en sont membres et que le commanditaire en est Oussama ben Laden, qui les revendique à plusieurs reprises4.

Khalid Cheikh Mohammed est désigné comme le principal organisateur de ces attaques et reconnaît les faits, lors d'interrogatoires préliminaires à son procès5, qui s'ouvre le 11 janvier 20216,7,8. Le rapport final de la commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis estime que le coût pour Al-Qaïda de la préparation et de l'exécution des attentats du 11 septembre est de 400 000 à 500 000 dollars. Les attentats du 11 septembre 2001 sont vécus presque en temps réel par des centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde et provoquent un choc psychologique considérable, les images de l'avion heurtant la deuxième tour du World Trade Center, ainsi que celles de l'effondrement complet en quelques secondes des tours jumelles, étant diffusées en direct. Plusieurs lieux sont évacués par précaution à travers le pays, dont le siège des Nations unies, la statue de la Liberté, les parcs Disney et Universal en Floride et Californie, mais aussi la tour CN à Toronto et le Parlement du Canada.

Le gouvernement fédéral des États-Unis et celui de nombreux autres pays réagissent en renforçant leur législation antiterroriste. L'administration américaine lance ensuite une « guerre contre le terrorisme », notamment en Afghanistan dès octobre 2001 (dont le régime taliban favorable à Al-Qaïda héberge Ben Laden et oppose une fin de non recevoir aux demandes américaines de le leur livrer) et en Irak en mars 2003, dont le régime baasiste est désigné par l'administration américaine comme un soutien du terrorisme international et détenteur d'armes de destruction massive9. Oussama ben Laden est finalement repéré au Pakistan et tué par un commando américain le 2 mai 2011. Le Pentagone est réparé en un an, tandis que six nouvelles tours, dont le One World Trade Center (la plus haute des États-Unis), un mémorial et musée installé sur l'emplacement des tours jumelles et une nouvelle gare sont construits et en service, ou en cours d'achèvement, sur le site du World Trade Center.

Avec leur charge (partielle) en carburant estimée à quarante-six mille litres10 chacun, les avions, deux Boeing 757 et deux Boeing 767 ont été utilisés comme bombes incendiaires volantes. Des quatre avions détournés, seul le vol United Airlines 93 ne put atteindre sa cible, s'étant écrasé en Pennsylvanie alors qu'il se dirigeait vers la capitale.

Quelques passagers et membres d'équipage ont pu passer des appels téléphoniques, principalement du vol United 93, mentionnant la présence de pirates de l'air armés de couteaux à lame rétractable (Box cutter en anglais), qu'ils ont utilisés pour menacer ou tuer du personnel navigant et des passagers lors de la prise de contrôle de l'avion11. Un témoin rapporte aussi l'utilisation d'un produit chimique de type gaz lacrymogène utilisé dans le vol American 11 pour tenir les passagers à l'écart de la première classe12. La Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis a pu établir que deux des pirates de l'air avaient récemment acheté des couteaux multifonction Leatherman13. Des menaces de bombe ont été faites sur trois des avions (pas sur l'American 77)14.

DĂ©tournements
Le contrôle du trafic aérien des États-Unis est confié à la Federal Aviation Administration, cette surveillance est assurée par vingt-deux centres de contrôle régionaux (Air Route Traffic Control Center) dont ceux de Boston, New York, Washington, Cleveland et Indianapolis au Nord-Est du pays. Les différents centres de contrôle sont placés sous la direction de l'Air Traffic Control System Command Center chargé de centraliser les informations15. La surveillance militaire de l'espace aérien nord-américain est, quant à elle, confiée au NORAD (North American Aerospace Defense Command). Il est composé de plusieurs secteurs de surveillance dont le NEADS (Northeast Air Defense Sector) pour le Nord-Est des États-Unis.

En février 2002, le NTSB publie les trajets effectués par les vols AA11, UA175, AA77 et UA9316. Les trajectoires des avions se basent sur les données recueillies par les centres de contrôle régionaux, par les aéroports John-F.-Kennedy et Washington-Dulles et par le 84th Radar Evaluation Squadron. À cela s'ajoutent les informations enregistrées par les boîtes noires des vols AA77 et UA93 retrouvées dans les décombres des scènes de crime.

Les trajets des quatre avions détournés.
Le matin du 11 septembre 2001, quatre avions de ligne, deux Boeing 767 et deux Boeing 757, furent détournés par dix-neuf terroristes dans le but de les faire s'écraser contre des lieux hautement symboliques des États-Unis. Les quatre avions de ligne devaient décoller entre 7 h 45 et 8 h 10, mais ils firent face à des retards allant de dix à quarante et une minutes. Ainsi le vol AA11 décolla à 7 h 59, le vol UA175 à 8 h 14, le vol AA77 à 8 h 20 et le vol UA93 à 8 h 4217.

Après sa prise de contrôle par les terroristes, le vol 11 fut maintenu pendant treize minutes dans une direction (le Nord-Ouest) qui l'éloignait de l'objectif des terroristes (WTC 1). Le vol 175 fit un détour au-dessus du New Jersey, avant de revenir par le Sud sur Manhattan et sur sa cible (WTC 2). La prise de contrôle tardive des vols AA77 et UA93 entraîna pour chacun un éloignement important de son but (Pentagone et Washington D.C.).

Vol AA 11
Article détaillé : Vol American Airlines 11.

Trajet du vol AA11 (décollage de Boston Logan1).
Le vol American Airlines 11, un Boeing 767 transportant quatre-vingt-un passagers et onze membres d'équipage, décolla à 7 h 59 avec quatorze minutes de retard de l'aéroport international Logan de Boston, dans le Massachusetts. Il avait pour destination Los Angeles, en Californie18.

L'appareil fut détourné vers 8 h 14, après quinze minutes de vol, par l'Égyptien Mohammed Atta et les Saoudiens Satam al-Suqami, Waleed al-Shehri, Wail al-Shehri et Abdulaziz al-Omari, présents parmi les passagers1. Durant le détournement, Betty Ong, hôtesse de l'air, alerta la compagnie American Airlines du détournement de l'avion19. Le centre de contrôle de Boston commença à informer la chaîne de commandement à 8 h 28 en commençant par le FAA’s New England Regional Operations Center et le FAA Command Center. Ce dernier informa ensuite le FAA headquarters à 8 h 32. Le centre de contrôle de Boston alerta ensuite le Northeast Air Defense Sector (NEADS) à 8 h 38, soit dix-huit minutes après la première alerte. Ce fut la première information reçue par les militaires concernant le détournement d'un avion le matin du 11 septembre1. Le vol American Airlines 11 percuta la face Nord de la Tour Nord (WTC 1), entre le 93e et le 99e étage du World Trade Center, à 8 h 46 après trente-deux minutes de détournement.

Vol UA 175
Article détaillé : Vol United Airlines 175.

Trajet du vol UA175 décollage de Boston Logan1.
Le vol United Airlines 175, un Boeing 767 transportant cinquante-six passagers et neuf membres d'équipage, quitta l'aéroport international Logan de Boston à 8 h 14 avec seize minutes de retard. Il devait également rejoindre Los Angeles20.

À 8 h 45, après une demi-heure de vol, les Émiriens Marwan al-Shehhi, Fayez Banihammad et les Saoudiens Mohand al-Shehri, Ahmed al-Ghamdi et Hamza al-Ghamdi détournèrent l'appareil. Dix minutes plus tard, un contrôleur aérien alerta le centre de contrôle de New York du détournement du vol21, qui à son tour alerta à 9 h 2 le FAA Command Center1. À 9 h 3, soit dix-huit minutes après la prise de contrôle de l'appareil par les terroristes, le vol 175 United Airlines percuta le côté Sud de la Tour Sud (WTC 2). entre le 78e et le 84e étage. Plus de deux cents personnes furent tuées sur le coup. Au même moment, le centre de contrôle de New York alerta la défense aérienne (NEADS) du détournement du vol1.

Vol AA 77
Article détaillé : Vol American Airlines 77.

Trajet du vol AA77 décollage de Washington Dulles1.
À 8 h 20, le vol American Airlines 77, un Boeing 757 avec cinquante-huit passagers et six membres d'équipage, décolla avec dix minutes de retard de l'aéroport international de Washington-Dulles à Dulles en Virginie, près de Washington, pour Los Angeles22.

Après une demi-heure de vol, l'avion fut détourné à 8 h 53 par Hani Hanjour, Nawaf al-Hazmi, Salem al-Hazmi, Khalid al-Mihdhar et Majed Moqed, cinq Saoudiens qui se trouvaient parmi les passagers. À 8 h 56, ces derniers coupèrent le transpondeur de l'appareil1. Le FAA headquarters fut alerté du détournement du vol à 9 h 25, soit vingt-sept minutes après sa disparition. Puis à 9 h 34, le NEADS fut prévenu, au même moment l'avion commença un virage de 330 degrés1 avant de s'écraser sur la partie ouest du Pentagone à 9 h 37, après quarante-quatre minutes de détournement. Le crash tua les soixante-quatre personnes à bord du vol AA77 ainsi que cent vingt-cinq personnes dans le Pentagone.

Vol UA 93
Article détaillé : Vol United Airlines 93.

Trajet du vol UA93 décollage de Newark Liberty1.
À 8 h 42, le vol United Airlines 93, un Boeing 757 avec sept membres d'équipage et trente-sept passagers, décolla avec quarante et une minutes de retard à cause du trafic matinal assez dense de l'aéroport international Liberty de Newark au New Jersey près de New York City. Il avait pour destination San Francisco23.

Le vol 93 fut détourné par le Libanais Ziad Jarrah et les Saoudiens Saeed al-Ghamdi, Ahmed al-Nami et Ahmed al-Haznawi à 9 h 28. Deux minutes plus tard, l'un des terroristes déclara à la radio qu'il y avait une bombe à bord. Le message fut intercepté par le centre de contrôle de Cleveland, qui alerta immédiatement le FAA Command Center, ce dernier informa le FAA headquarters à 9 h 341. À 9 h 41, le transpondeur fut coupé. À 9 h 57, les passagers du vol 93 se révoltèrent contre les terroristes1. À 10 h 3, après trente-trois minutes de détournement, le vol United Airlines 93 s'écrasa au sud-est de Pittsburgh dans le comté de Somerset, en Pennsylvanie alors qu'il se dirigeait vers la capitale Washington. Il n'y eut aucun survivant.

Réactions de la défense aérienne

« catastrophe ») est l'entreprise d'extermination systématique, menée par l'Allemagne nazie contre le peuple juif pendant la Seconde Guerre mondiale, qui conduit à la disparition d'entre cinq et six millions de Juifs, soit les deux tiers1,a des Juifs d'Europeb et environ 40 % des Juifs du monde3,c,d. On utilise aussi les termes d'« Holocauste », de « génocide juif », de « judéocide » ou encore de « destruction des Juifs d'Europe » (Raul Hilberg), des débats opposant historiens et linguistes sur le terme adéquat.

Les Juifs, désignés par les nazis comme leurs « ennemis irréductibles » et assimilés par leur idéologie à une race inférieure, sont affamés jusqu'à la mort dans les ghettos de Pologne et d'Union soviétique occupée, ou assassinés par l'emploi des méthodes suivantes : fusillades massives des Einsatzgruppen sur le front de l'Est — connues sous l'appellation « Shoah par balles » — ; travail forcé et sous-alimentation dans les camps de concentration ; gazage dans les « camions à gaz » ou dans les chambres à gaz des centres d'extermination. Dans ce dernier cas, les corps, privés de sépulture, sont éliminés par l'usage intensif des fours crématoires et la dispersion des cendres. Cet aspect de la Shoah en fait le seul génocide industrialisé de l'Histoire. L'horreur de ce « crime de masse »e conduit, après-guerre, à l'élaboration des notions juridiques de « crime contre l'humanité » et de « génocide »f. Ces crimes sont jugés imprescriptibles par la Convention sur l'imprescriptibilité des crimes de guerre et des crimes contre l'humanitég, adoptée par les Nations unies en 1968. Ces notions sont utilisées postérieurement dans de multiples contextes, notamment le génocide arménien, génocide des Tutsi ou massacre de Srebrenica. Le droit international humanitaire est également enrichi avec l'adoption des conventions de Genève de 1949, qui protègent la population civile en temps de guerre. Les précédentes conventions de Genève (1929), en vigueur durant la Seconde Guerre mondiale, concernent uniquement les combattants blessés, malades ou faits prisonniers.

L'extermination des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale se distingue par son caractère industriel, bureaucratique et systématique qui rend l'action génocidaire nazie unique dans l'histoire de l'humanitéh. Paroxysme d'antisémitisme, ce génocide veut éliminer une population qui ne représente aucune menace militaire ou politique, sinon dans l'imagination des bourreaux7. Les femmes, les enfants (y compris les nouveau-nés) et les vieillards sont tout aussi systématiquement traqués et voués à la mort de masse que les hommes adultes. En particulier, 1 500 000 enfants sont victimes de l'anéantissement8. L'extermination physique des Juifs est aussi précédée ou accompagnée de leur spoliation systématique (aryanisation) et de la destruction d'une part considérable de leur patrimoine culturel et religieux. Perpétré sur l'ordre d'Adolf Hitler, le crime est principalement mis en œuvre par la SS et le RSHA dirigés par Heinrich Himmler, ainsi que par une partie de la Wehrmacht et par de nombreux experts et bureaucrates du Troisième Reich9. Il bénéficie de complicités individuelles et collectives dans toute l'Europe, notamment au sein des mouvements collaborationnistes d'inspiration fasciste ou nazie et de la part de gouvernements ou d'administrations ayant fait le choix de la collaboration d'État. L'ignorance du début puis les passivités indifférentes ou lâches de beaucoup permettent aussi son accomplissement. Au contraire, de nombreux anonymes, souvent au péril de leur vie, se dévouent pour sauver des persécutés. Certains d'entre eux reçoivent après-guerre le titre honorifique de « Juste parmi les nations », tandis que des mouvements de masse sont rares, à l'exception de la grève générale de 1941 à Amsterdam pour protester contre les rafles.

Le Troisième Reich extermine aussi en masse les handicapés mentaux : leur gazage massif lors de l'Aktion T4 précède et préfigure celui des Juifs d'Europe. Les Roms sont eux aussi victimes d'un génocide connu sous le nom de Porajmos. Les populations civiles slaves notamment polonaise et soviétique connaissent des pertes importantes causées par des crimes de guerre et des massacres. Seul le génocide des Juifs est conduit de façon systématique et avec acharnement, jusqu'aux derniers jours des camps en 1945. La Shoah constitue l'un des événements les plus marquants et les plus étudiés de l'histoire contemporaine. Son impact moral, historique, culturel et religieux est immense et universel, surtout depuis sa redécouverte à partir des années 1960-1970. À côté de l'investigation historique, la littérature de la Shoah offre quelques pistes aux nombreuses interrogations posées à la conscience humaine par la nature et l'horreur exceptionnelles du génocid

Le 11 septembre 2021 Ă  00:20:41 :
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11 septembre 2021 Ă  00:11:50
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