La justice débordée par la violence des mineurs non accompagnés

La justice débordée par la violence des mineurs non accompagnés

«C’est à cause d’eux que je n’ai finalement pas choisi Paris pour y devenir juge pour enfant. La réponse pénale y est totalement inadaptée aux mineurs étrangers non accompagnés. Et ce sont eux qui sont responsables de l’essentiel de la délinquance des mineurs dans la capitale.» Ce jeune magistrat de correctionnel résume ainsi l’une des grandes problématiques de la délinquance parisienne.

Voilà un peu plus de quatre ans que Paris et ses grandes banlieues subissent un afflux ininterrompu et croissant de ces populations dont la minorité réelle fait parfois débat. Les mineurs étrangers non accompagnés (MNA) font grimper les statistiques de la délinquance dans la capitale. En effet, en 2020 - et ce sera également le cas en 2021 selon les projections du parquet de Paris - 76,25% des défèrements de mineurs concernent ces fameux MNA, soit près de 2000 personnes. Ils sont à l’origine de 30% des vols par effraction - les cambriolages -, de 44% des vols à la tire et de 32% des vols avec violence, selon les chiffres du parquet de Paris qui figurent dans le rapport parlementaire réalisé par les députés Jean-François Eliaou et Antoine Savignat, rendu public en mars 2021. Parmi ces MNA, beaucoup de majeurs dont l’identification reste un problème épineux, notamment lorsqu’il faut les héberger dans l’unique foyer de la protection judiciaire de la jeunesse de la capitale, doté de seulement douze places.

Une population souvent violente, majoritairement polymédicamentée - c’est-à-dire gravement toxicomane - pratiquant l’outrage et l’insulte, très consciente des avantages offerts par le système français, que ce soit en termes d’hébergement, d’allocation - parfois jusqu’à 170 euros par mois - ou de propositions d’activités. Tel ce camp de char à voile de trois jours, proposé en juin 2019 à six jeunes, dont au moins un MNA ayant égrené dix-huit alias et commis dix-huit actes de délinquance et deux incarcérations. Le but: «Connaître les compétences acquises et les compétences en cours d’acquisition», selon un encadrant.

Or l’encadrement est numériquement moins important que dans les structures dépendant de la justice. Et, dans bien des cas, l’articulation entre ces deux entités se fait très mal. De quoi laisser au MNA une latitude d’action et un sentiment d’impunité qui risque de le conforter dans la délinquance.

Le 10 septembre 2021 à 20:03:35 :
Les mineurs syriens de 43 ans

Le 10 septembre 2021 à 20:03:35 :
Les mineurs syriens de 43 ans

C est plutot Maroc et Algerie

Le 10 septembre 2021 à 20:06:48 :
Zemmour a presque été condamné pour avoir dit qu'ils étaient majoritairement des délinquants

Thais la meuf de G.I. elle a prit 2 mois de sursis hier

soit près de 2000 personnes. Ils sont à l’origine de 30% des vols par effraction - les cambriolages -, de 44% des vols à la tire et de 32% des vols avec violence, selon les chiffres du parquet de Paris

ils sont motivés les gars.
encore mieux que le 13%/52%