La fin d'American psycho
Le 10 septembre 2021 à 00:00:24 :
là est tout l'intérêt du film
C'est vrai mais du coup c'est un peu frustrant
Le film est ultra explicite : tout à la fin est inventé, on fait pas exploser une bagnole avec un coup de gun ou tuer une meuf avec un lancer de tronçonneuse. Pour le vérifier il y a l'appel à l'avocat puis le terme "exit" à la fin. Et les cahiers.
Cahiers qui reviennent dans le livre et oui Patrick Bateman a fantasmé tous ses meurtres.
Et l'auteur, Bret Easton Ellis le dit.
Le 10 septembre 2021 à 00:00:24 :
là est tout l'intérêt du film
Tout mais alors pas du tout mon cher.
Le 10 septembre 2021 à 00:03:55 :
Le film est ultra explicite : tout à la fin est inventé, on fait pas exploser une bagnole avec un coup de gun ou tuer une meuf avec un lancer de tronçonneuse. Pour le vérifier il y a l'appel à l'avocat puis le terme "exit" à la fin. Et les cahiers.Cahiers qui reviennent dans le livre et oui Patrick Bateman a fantasmé tous ses meurtres.
Et l'auteur, Bret Easton Ellis le dit.
Donc c'est un mix réalité-fantasme ?
Le 10 septembre 2021 à 00:06:10 :
Le 10 septembre 2021 à 00:03:55 :
Le film est ultra explicite : tout à la fin est inventé, on fait pas exploser une bagnole avec un coup de gun ou tuer une meuf avec un lancer de tronçonneuse. Pour le vérifier il y a l'appel à l'avocat puis le terme "exit" à la fin. Et les cahiers.Cahiers qui reviennent dans le livre et oui Patrick Bateman a fantasmé tous ses meurtres.
Et l'auteur, Bret Easton Ellis le dit.
Donc c'est un mix réalité-fantasme ?
Il a tout écrit et fantasmé dans ses carnets. Point.
Le 10 septembre 2021 à 00:11:42 :
Il existe une idée de Patrick Bateman, une espèce d'abstraction, mais il n'existe pas de moi réel, juste une entité, une chose illusoire et, bien que je puisse dissimuler mon regard glacé, mon regard fixe, bien que vous puissiez me serrer la main et sentir une chair qui étreint la vôtre, et peut-être même considérer que nous avons des styles de vie comparables, je ne suis tout simplement pas là. Signifier quelque chose : Voilà ce qui est difficile pour moi, à quelque niveau que ce soit. Je suis un moi-même préfabriqué, je suis une aberration. Un être non-contingent. Ma personnalité est une ébauche informe, mon opiniâtre absence profonde de cœur. Il y a longtemps que la conscience, ma pitié, l'espoir m'ont quitté, s'ils ont jamais existé. Je n'ai plus de barrière à sauter. Tout ce qui me relie à la folie, à l'incontrôlable, au vice, au mal, toutes les violences commises dans la plus totale indifférence, tout cela est à présent loin derrière moi. Il me reste une seule, une sombre vérité : personne n'est à l'abri de rien, et rien n'est racheté. Je suis innocent, pourtant. Chaque type d'être humain doit bien avoir une certaine valeur. Le mal, est-ce une chose que l'on est ? Ou bien est-ce une chose que l'on fait ? Ma douleur est constante, aigüe, je n'ai plus d'espoir en un monde meilleur. En réalité, je veux que ma douleur rejaillisse sur les autres. Je veux que personne n'y échappe. Mais une fois ceci avoué - ce que j'ai fait des milliers de fois, presque à chaque crime -, une fois face à face avec cette vérité, aucune rédemption pour moi. Aucune connaissance plus profonde de moi-même, aucune compréhension nouvelle à tirer de cet aveu. Je n'avais aucune raison de vous raconter tout cela. Cette confession ne veut rien dire.
Ok.
Le 10 septembre 2021 à 00:11:08 :
Quand tu lis que la réalisatrice dit s'être gourrée à la fin du film car elle n'a pas assez explicitement raconté ce qu'elle voulait dire, difficile pour nous de comprendre aussi<...
En tout cas ça se laisse regarder comme film
Données du topic
- Auteur
- Blanctriarcat
- Date de création
- 9 septembre 2021 à 23:55:22
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