Topic de Machintrucmuhge :

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https://www.liberation.fr/societe/a-la-manif-antipass-de-paris-le-social-peine-a-se-faire-une-place-20210904_CJWFCQZ26FCGPE4A64AD5ZRCAI/

S'il-vous-plait, j'aimerai le lire mais je n'arrive pas à tricher et je n'ai pas de visa pour faire m'abonner à 1 euro !

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A la manif antipass de Paris, le social peine à se faire une place

Elsa Maudet

Plus de 140 000 personnes dont environ 18 000 à Paris ont manifesté pour le huitième samedi de contestation du Pass sanitaire, selon le ministère de l'Intérieur. Une mobilisation en léger recul -ils étaient 160 00 la semaine dernière. Dans la capitale, des revendications sociales ont émergé dans le cortège des gilets jaunes. Rien de tel dans les rangs nationaux de Florian Philippot.

La contestation sociale gagne-t-elle les manifestations antipass sanitaire?? A Montparnasse (XIVe arrondissement de Paris), encouragé par les mégaphones, un petit groupe entonne?: <i>«A ceux qui veulent nous faire payer la crise, les travailleurs répondent «résistance?!»», «A l'hôpital, y'a trop de travail, à l'extérieur y'a trop de chômeurs?!» </i>Etudiants ou travailleurs syndiqués, ils profitent de cette huitième mobilisation contre le passeport sanitaire, ce samedi, pour taper plus large. <i>«Le pass sanitaire, c'est le pass licenciement. C'est une facilité plus grande de suspendre le contrat de travail et, au final, de licencier»,</i> juge Xavier Chiarelli, responsable de SUD Poste 92.<i> «On est favorables à la vaccination, mais le pass sanitaire est une attaque au droit du travail,</i> abonde Victor Mendez, étudiant en sociologie à l'université de Nanterre et élu à l'Unef. <i>Ce n'est pas acceptable que certains soient licenciés sur un claquement de doigt parce qu'ils ont des interrogations sur le vaccin.»</i>

Dans ce cortège parisien réuni à l'appel d'un groupement de Gilets jaunes, l'un des cinq rassemblements organisés dans la capitale ce jour, pancartes, slogans et propos concernent majoritairement la dimension jugée liberticide du sésame sanitaire. <i>«Mon corps m'appartient», «Macron, Véran, ne touchez pas à nos enfants»</i> ou<i> «Infirmière sans pass recherche emploi» </i>occupent le paysage, aux côtés d'immenses portraits de Coluche ou l'Abbé Pierre, et d'un très douteux <i>«Nasale ou musculaire, introduction forcée ? viol». </i>Certains propos sont uniquement anti-pass, d'autres opposés au vaccin contre le Covid, d'autres enfin s'engouffrent dans des tirades lunaires sur l'homme augmenté ou le nouvel ordre mondial. Un mouvement protéiforme, comme le fut il y a trois ans celui des Gilets jaunes. Assimiler un vaccin ou un test nasopharyngé à un viol,<i> «c'est totalement faux,</i> lâche Victor Mendez. <i>On n'hésitera pas à le dire. Mais cette personne ne doit pas perdre son emploi. Il y a des points de vue très divers, des désaccords avec plein de gens, mais il n'est pas acceptable que les salariés payent les pots cassés de cette crise.»</i>

Gaël, 52 ans, est venu pour s'opposer au pass, car<i> «c'est ce qui fédère toutes les personnes qui sont là».</i> Mais ce fonctionnaire de la mairie de Paris, syndiqué chez FO, en profite pour vendre son journal, <i>Informations ouvrières,</i> et rêver d'une<i> «révolution»</i> qui mettrait le peuple dans la rue. Les élus et le gouvernement<i> «sont en train d'en profiter pour faire passer toutes les lois qui étaient en attente depuis des dizaines d'années et détruire le service public. Toutes les mesures que prend ce gouvernement, c'est pour satisfaire les exigences du capital financier. [Les grosses entreprises] n'ont jamais fait autant de profits que pendant la crise», </i>déplore-t-il, dénonçant pêle-mêle les fermetures de lits dans les hôpitaux, l'introduction du contrôle continu au baccalauréat ou les boîtes aidées par l'Etat qui licencient. <i>«Celles et ceux qui font tourner cette société devraient être les premiers dans la rue. Ce n'est pas à nous de payer la crise. Notre rôle devrait être d'organiser la résistance. Et si on veut que ce soit une stratégie gagnante, la solution, c'est la grève»,</i> revendique Xavier Chiarelli.

Une fronde sociale qui a complètement échappé au politique en selle dans la seconde manif parisienne de ce samedi?: Florian Philippot. Pour sa «42e semaine consécutive», le leader des Patriotes s'élançait en fanfare, ce coup-ci du Champs de Mars, pour une destination inconnue. <i>«On ne sait pas où on va, </i>raconte un quinqua en marinière qui agite un drapeau breton. <i>C'est pour éviter ces connards d'antifa et de black blocks.»</i> Le mouvement qui avait montré des dents lors d'un rassemblement au Trocadéro fin juillet (<i>«Macron traître Macron psychopathe?!»</i>), allait-il utiliser la stagnation du pouvoir d'achat ou l'augmentation du prix du gaz pour transformer son raout de royalistes et autres antivax à badges «Sauvons Eric Raoult» en poudrière sociale?? Rien du tout.

Après une déambulation sur le mode camping durant laquelle ses troupes ont défilé à travers les rues du VIIe arrondissement comme pour prendre un verre sur la plage au son d'une Radio Nostalgie de la contestation nationale (Mireille Mathieu, Dalida, Michel Fugain, France Gall...), les patriotes et affiliés se sont posés, sous la pluie, du côté des Invalides. Sur le podium, des habitués?: Dupont-Aignan venu réciter du Victor Hugo, Fabrice Di Vizio s'autocongratulant à propos de son fait d'armes chez Hanouna (sans pass, le Jean Moulin cathodique a <i>«eu les couilles»</i> de faire sa chronique de l'extérieur des studios) et enfin Philippot, qui a déroulé un discours plus édulcoré qu'en juillet. Fort de ses semaines de mobilisation, il se voit à «l'avant-garde» de la contestation sur un sujet qui divise le marigot d'extrême droite. <i>«On boycotte le pass, vacciné ou non vacciné. Nous sommes là pour réveiller les consciences. Nous défendons la liberté. Vous êtes l'avant-garde du coeur battant de la France.»</i> Après s'être satisfait de voir le pass <i>«dégagé»</i> de certains centres commerciaux de l'Yonne à la Corse, il en a appelé au Frexit et à l'unité nationale, puis a fait reluire la fibre patriotique des <i>«héritiers de cette brillante patrie. Relevons-nous pour la renaissance de notre pays et de l'humanité tout entière».</i> Et puis c'est tout. Ah non. Un léger warning pour l'année qui vient?: <i>«On nous parle déjà de prolongation du pass sanitaire, sans justification. Preuve que ça n'a rien de sanitaire, mais que c'est politique. Macron fait une campagne présidentielle tranquille sous pass, peut-être sous confinement... mais tant que nous serons là il ne sera pas tranquille trois secondes. Même reconfinés nous resterons dans la rue. Nous ne rentrerons pas à la maison.»</i>

De rien :ok:

Le 06 septembre 2021 à 01:26:38 :
A la manif antipass de Paris, le social peine à se faire une place

Elsa Maudet

Plus de 140 000 personnes dont environ 18 000 à Paris ont manifesté pour le huitième samedi de contestation du Pass sanitaire, selon le ministère de l'Intérieur. Une mobilisation en léger recul -ils étaient 160 00 la semaine dernière. Dans la capitale, des revendications sociales ont émergé dans le cortège des gilets jaunes. Rien de tel dans les rangs nationaux de Florian Philippot.

La contestation sociale gagne-t-elle les manifestations antipass sanitaire?? A Montparnasse (XIVe arrondissement de Paris), encouragé par les mégaphones, un petit groupe entonne?: <i>«A ceux qui veulent nous faire payer la crise, les travailleurs répondent «résistance?!»», «A l'hôpital, y'a trop de travail, à l'extérieur y'a trop de chômeurs?!» </i>Etudiants ou travailleurs syndiqués, ils profitent de cette huitième mobilisation contre le passeport sanitaire, ce samedi, pour taper plus large. <i>«Le pass sanitaire, c'est le pass licenciement. C'est une facilité plus grande de suspendre le contrat de travail et, au final, de licencier»,</i> juge Xavier Chiarelli, responsable de SUD Poste 92.<i> «On est favorables à la vaccination, mais le pass sanitaire est une attaque au droit du travail,</i> abonde Victor Mendez, étudiant en sociologie à l'université de Nanterre et élu à l'Unef. <i>Ce n'est pas acceptable que certains soient licenciés sur un claquement de doigt parce qu'ils ont des interrogations sur le vaccin.»</i>

Dans ce cortège parisien réuni à l'appel d'un groupement de Gilets jaunes, l'un des cinq rassemblements organisés dans la capitale ce jour, pancartes, slogans et propos concernent majoritairement la dimension jugée liberticide du sésame sanitaire. <i>«Mon corps m'appartient», «Macron, Véran, ne touchez pas à nos enfants»</i> ou<i> «Infirmière sans pass recherche emploi» </i>occupent le paysage, aux côtés d'immenses portraits de Coluche ou l'Abbé Pierre, et d'un très douteux <i>«Nasale ou musculaire, introduction forcée ? viol». </i>Certains propos sont uniquement anti-pass, d'autres opposés au vaccin contre le Covid, d'autres enfin s'engouffrent dans des tirades lunaires sur l'homme augmenté ou le nouvel ordre mondial. Un mouvement protéiforme, comme le fut il y a trois ans celui des Gilets jaunes. Assimiler un vaccin ou un test nasopharyngé à un viol,<i> «c'est totalement faux,</i> lâche Victor Mendez. <i>On n'hésitera pas à le dire. Mais cette personne ne doit pas perdre son emploi. Il y a des points de vue très divers, des désaccords avec plein de gens, mais il n'est pas acceptable que les salariés payent les pots cassés de cette crise.»</i>

Gaël, 52 ans, est venu pour s'opposer au pass, car<i> «c'est ce qui fédère toutes les personnes qui sont là».</i> Mais ce fonctionnaire de la mairie de Paris, syndiqué chez FO, en profite pour vendre son journal, <i>Informations ouvrières,</i> et rêver d'une<i> «révolution»</i> qui mettrait le peuple dans la rue. Les élus et le gouvernement<i> «sont en train d'en profiter pour faire passer toutes les lois qui étaient en attente depuis des dizaines d'années et détruire le service public. Toutes les mesures que prend ce gouvernement, c'est pour satisfaire les exigences du capital financier. [Les grosses entreprises] n'ont jamais fait autant de profits que pendant la crise», </i>déplore-t-il, dénonçant pêle-mêle les fermetures de lits dans les hôpitaux, l'introduction du contrôle continu au baccalauréat ou les boîtes aidées par l'Etat qui licencient. <i>«Celles et ceux qui font tourner cette société devraient être les premiers dans la rue. Ce n'est pas à nous de payer la crise. Notre rôle devrait être d'organiser la résistance. Et si on veut que ce soit une stratégie gagnante, la solution, c'est la grève»,</i> revendique Xavier Chiarelli.

Une fronde sociale qui a complètement échappé au politique en selle dans la seconde manif parisienne de ce samedi?: Florian Philippot. Pour sa «42e semaine consécutive», le leader des Patriotes s'élançait en fanfare, ce coup-ci du Champs de Mars, pour une destination inconnue. <i>«On ne sait pas où on va, </i>raconte un quinqua en marinière qui agite un drapeau breton. <i>C'est pour éviter ces connards d'antifa et de black blocks.»</i> Le mouvement qui avait montré des dents lors d'un rassemblement au Trocadéro fin juillet (<i>«Macron traître Macron psychopathe?!»</i>), allait-il utiliser la stagnation du pouvoir d'achat ou l'augmentation du prix du gaz pour transformer son raout de royalistes et autres antivax à badges «Sauvons Eric Raoult» en poudrière sociale?? Rien du tout.

Après une déambulation sur le mode camping durant laquelle ses troupes ont défilé à travers les rues du VIIe arrondissement comme pour prendre un verre sur la plage au son d'une Radio Nostalgie de la contestation nationale (Mireille Mathieu, Dalida, Michel Fugain, France Gall...), les patriotes et affiliés se sont posés, sous la pluie, du côté des Invalides. Sur le podium, des habitués?: Dupont-Aignan venu réciter du Victor Hugo, Fabrice Di Vizio s'autocongratulant à propos de son fait d'armes chez Hanouna (sans pass, le Jean Moulin cathodique a <i>«eu les couilles»</i> de faire sa chronique de l'extérieur des studios) et enfin Philippot, qui a déroulé un discours plus édulcoré qu'en juillet. Fort de ses semaines de mobilisation, il se voit à «l'avant-garde» de la contestation sur un sujet qui divise le marigot d'extrême droite. <i>«On boycotte le pass, vacciné ou non vacciné. Nous sommes là pour réveiller les consciences. Nous défendons la liberté. Vous êtes l'avant-garde du coeur battant de la France.»</i> Après s'être satisfait de voir le pass <i>«dégagé»</i> de certains centres commerciaux de l'Yonne à la Corse, il en a appelé au Frexit et à l'unité nationale, puis a fait reluire la fibre patriotique des <i>«héritiers de cette brillante patrie. Relevons-nous pour la renaissance de notre pays et de l'humanité tout entière».</i> Et puis c'est tout. Ah non. Un léger warning pour l'année qui vient?: <i>«On nous parle déjà de prolongation du pass sanitaire, sans justification. Preuve que ça n'a rien de sanitaire, mais que c'est politique. Macron fait une campagne présidentielle tranquille sous pass, peut-être sous confinement... mais tant que nous serons là il ne sera pas tranquille trois secondes. Même reconfinés nous resterons dans la rue. Nous ne rentrerons pas à la maison.»</i>

De rien :ok:

Ah c'est tou ce qu'il y a ? Et comment t'as fait ? Merci beaucoup en tout cas.

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Machintrucmuhge
Date de création
6 septembre 2021 à 00:55:56
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