Topic de ink-ray :

Kheys ECRIVAINS, je vous aide à trouver des maisons d'édition !

Yo :ok:

Ça faisait un petit bail que j'avais pas remis les pieds dans le coin et puisque j'ai ma soirée à perdre (et que le topic des écrivains bide depuis quelques mois) je vous propose de vous aiguiller dans votre quête (actuelle ou future) de maisons d'édition :oui:

Pour ça il vous suffit de me donner :

:d) Le genre du texte (fantasy/tranche de vie/romance/horreur/SF/polar/biographie/roman historique... vous voyez le genre :( )

:d) Le public visé (8-12, 12-15, 15-25, 25+ ans)

:d) Les enjeux principaux et les détails importants (si le texte est violent, remue des polémiques, s'attaque à des sujets délicats...)

:d) Le format (roman, nouvelle, novella... faut juste savoir que je m'y connais pas du tout en théâtre et en poésie :( )

En fonction de ces infos je peux vous proposer une ou plusieurs maisons qui correspondent particulièrement à vos critères. N'hésitez pas à me poser des questions sur des maisons que vous avez dans le viseur mais sur lesquels vous avez des doutes.

Bonne soirée :oui:

je commence, on m'a dit que j'écrivais comme au 19eme siecle https://image.noelshack.com/fichiers/2017/13/1490886827-risibo.png

Le 04 septembre 2021 à 19:24:07 :
je commence, on m'a dit que j'écrivais comme au 19eme siecle https://image.noelshack.com/fichiers/2017/13/1490886827-risibo.png

Il faudrait être un peu plus précis que ça :(

Parce que ce genre de remarque peut être pensée comme un compliment ou comme un reproche :hap:

Tu saurais me conseiller pour un essai littéraire ?

Le 04 septembre 2021 à 19:25:44 :
Tu saurais me conseiller pour un essai littéraire ?

Assez mal, mais je peux tenter de me renseigner.

(Parce que les essais sont très difficiles à publier quand c'est ton genre "de lancement" dans le milieu de l'édition)

Le 04 septembre 2021 à 19:24:43 :

Le 04 septembre 2021 à 19:24:07 :
je commence, on m'a dit que j'écrivais comme au 19eme siecle https://image.noelshack.com/fichiers/2017/13/1490886827-risibo.png

Il faudrait être un peu plus précis que ça :(

Parce que ce genre de remarque peut être pensée comme un compliment ou comme un reproche :hap:

le début libre de droit https://image.noelshack.com/fichiers/2017/13/1490886827-risibo.png

J'étais devant le parc paysager Robert Desnos; la haute grille métallique donnait sur un portail, à moitié ouvert sur l'intérieur, accroché à deux lourds piliers de grès jaune où s'agençaient de volubiles lignées de chèvrefeuilles nimbés de senteur. La grande allée de minuscules cailloux blancs disparaissait presqu'aussitôt parmi les lourds marronniers opacifiant tout l'espace; de leurs feuilles d'un vert comme ondulant dans un air profond s'échappaient des hâles carbonifères en de fantômales effluves d'automne. En s'engageant déjà à peine un paquet d'air froid semblait fondre sur le visage et sous le pas les cailloux craquaient comme du verre ; toute la nuit semblait encore reposer alentour.
En entrant, je distinguais à droite sur un piquet de fer une plaque aux tranchants émoussés indiquant le nom d'une rue ; Je fixais mon regard et ne perçus rien qu'un mot comme dépourvu de voyelles, il devait s'agir d'un nom enfoui dans la mémoire du lieu, désormais inconnu.
Ce bout de rêve resta à mon réveil et dominait encore jusqu'à tard dans la matinée. Lorsque je feuilletai le journal, la signification du songe m'était apparu clairement. Le nom était celui d'Hector Ervauville qui venait de mourir, et dont le visage était fixé sur la page 3 du financial.
Je posai ma tasse de café sur le rebord de la fenêtre ouverte sur la rue et jetai un oeil tout en bas ; deux vieilles dames discutaient leur caban à la main ; j'entendais quelques brides de mots qui ne disaient rien et l'une d'elle leva les yeux pour les rabaisser aussitôt et parler d'une voix plus basse.
Je tirai sur deux billes du pendule de Newton et les relâchai.
- Tu sais bien que je suis pas une pure et dure du rationalisme...mais ton rêve là il peut avoir des tas de significations, rien ne le rattache vraiment à la mort de ce Merveuille là...enfin tu m'as habitué à des choses plus compliquées d'interprétation..je sais pas quoi te dire!?
Je regardai le jeu de va-et-vient des billes du pendule, elle reprit:
- Oui le coup de la disquette de l'ordinateur, là j'avoue c'était troublant, enfin vu comment tu me l'avais raconté...
- Je t'ai juste dit la réalité, l'ordinateur fonctionnait tout seul pendant la nuit, la disquette a tout enregistré, après que ce qui y est écrit signifie quelque chose ou pas, j'en sais encore rien...mais j'ai comme l'impression que je vais pas tarder à le savoir...
- ...Et ça te fait peur...enfin je veux dire tu t'inquiètes de savoir si tout ça à une signification quelconque ou c'est juste un autre problème plus personnel que tu veux résoudre à travers cette affaire?
- Je sais pas; laisse tombé, je sais que tu crois surtout que ma psyché peut me jouer des tours et que je cherche là où je ne risque pas de trouver, si pour toi c'est un problème qui relève de ma propre personne et qui résonne à mauvais escient dans ces... toutes ces choses qui m'arrivent...
En partant, je décidai de passer par le parc. j'ouvris la petite grille et la refermai derrière moi. Je visais une chaise au loin et j'allais m'y assoir mais après quelque pas je me ravisai et rebroussai chemin; j'irais par la rue du Loup, j'irais m'asseoir à la terrasse du café.
Le serveur fit glisser sa petite serviette sur le stuc vénitien de la petite table ronde et posa le demi de bière sur une partie de la constellation d'Orion, je poussai un peu le verre sur la gauche et pouvais observer aussi distinctement que ma concentration d'esprit me le permettait sur l'instant, la similitude du dessin de la table avec la carte postale que j'avais reçue où figurait la photo en belles couleurs de la fameuse constellation ; puis l'objet disparut de ma vision et le revêtement reprit sa teinte inuniformément blanche et bleutée. Les gens qui passaient devant moi sur la partie inoccupée par la terrasse du trottoir ne semblaient nullement préoccupés par leur place distincte dans l'immense espace.
Je pris la grande avenue Rigel, après quelques mètres je tournai sur l'impasse des Arts et me retrouvai devant l'enseigne du magasin, je restai un peu devant l'unique vitrine au mince cadre de bois jaune pâle et finis par entrer; l'intérieur n'avait pas changé, l'amoncellement de machine encombrait presque tout l'espace formé d'une seule pièce de quelques mètres carrés ou ne restait plus, face à l'envahissement de la multitude d'ordinateurs mis en vrac, qu'une saignée de couloir pour se déplacer.
"chan" était là, penché sur son bout de comptoir exactement comme la première fois où j'étais venu , et je me demandais franchement cette fois ce qui pouvait bien faire tenir une telle boutique en vie; y étant pourtant moi même entré la fois dernière avec le sentiment de pouvoir trouver quelque chose de spécial dans ce lieu exclusivement dédié à du matériel informatique ancien, j'avais maintenant le sentiment que rien de plus que la simple curiosité ne justifiait qu'on pénétra dans cette échoppe... il y avait même des claviers en bois... des moniteurs à écrans ronds grands comme des bocaux de poisson rouge, d'autres carrés comme cube, des antiquités informatiques d'avant l'invention de l'obsolescence programmée...
Il leva le regard sur moi en fermant le livre posé devant lui et retira ses petites lunettes rondes qui posa sur la couverture de l'ouvrage; il me sourit et son expression m'indiquait qu'il m'avait plus ou moins reconnu.
- Monsieur Ivic, bonjour, alors, êtes vous satisfait de votre achat, ou vous avez rencontré un problème?
Un problème!? j'en avais un effectivement, mais j'eus soudain à l'esprit que ce problème n'était pas tel qu'il le concernait vraiment; j'avais acheté cet ensemble informatique obsolète chez lui, en toute connaissance, aucun vice n'y était caché, on avait bien cerné ensemble que ce moniteur et ce clavier aux 125 touches d'idéogrammes chinois n'étais pas en parfait état de marche, on l'avait installé sur une boitier AOpen de la boutique pour voir ce qui pouvait encore fonctionner à l'écran, on avait essayé la dizaine de disquettes pour controller la reception des signaux disponibles mais rien n'était vraiment fonctionnel, tout au plus

Un roman d'Heroic-Fantasy à la fois poétique et violent. :banzai:

Je croit connaitre la réponse mais je veux tester l'OP. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/35/6/1630776492-000000.jpg

Oui j’imagine. Si tu penses à quelque chose n’hésite pas à me prévenir ça me ferait très plaisir

Le 04 septembre 2021 à 19:27:10 :

Le 04 septembre 2021 à 19:24:43 :

Le 04 septembre 2021 à 19:24:07 :
je commence, on m'a dit que j'écrivais comme au 19eme siecle https://image.noelshack.com/fichiers/2017/13/1490886827-risibo.png

Il faudrait être un peu plus précis que ça :(

Parce que ce genre de remarque peut être pensée comme un compliment ou comme un reproche :hap:

le début libre de droit https://image.noelshack.com/fichiers/2017/13/1490886827-risibo.png

J'étais devant le parc paysager Robert Desnos; la haute grille métallique donnait sur un portail, à moitié ouvert sur l'intérieur, accroché à deux lourds piliers de grès jaune où s'agençaient de volubiles lignées de chèvrefeuilles nimbés de senteur. La grande allée de minuscules cailloux blancs disparaissait presqu'aussitôt parmi les lourds marronniers opacifiant tout l'espace; de leurs feuilles d'un vert comme ondulant dans un air profond s'échappaient des hâles carbonifères en de fantômales effluves d'automne. En s'engageant déjà à peine un paquet d'air froid semblait fondre sur le visage et sous le pas les cailloux craquaient comme du verre ; toute la nuit semblait encore reposer alentour.
En entrant, je distinguais à droite sur un piquet de fer une plaque aux tranchants émoussés indiquant le nom d'une rue ; Je fixais mon regard et ne perçus rien qu'un mot comme dépourvu de voyelles, il devait s'agir d'un nom enfoui dans la mémoire du lieu, désormais inconnu.
Ce bout de rêve resta à mon réveil et dominait encore jusqu'à tard dans la matinée. Lorsque je feuilletai le journal, la signification du songe m'était apparu clairement. Le nom était celui d'Hector Ervauville qui venait de mourir, et dont le visage était fixé sur la page 3 du financial.
Je posai ma tasse de café sur le rebord de la fenêtre ouverte sur la rue et jetai un oeil tout en bas ; deux vieilles dames discutaient leur caban à la main ; j'entendais quelques brides de mots qui ne disaient rien et l'une d'elle leva les yeux pour les rabaisser aussitôt et parler d'une voix plus basse.
Je tirai sur deux billes du pendule de Newton et les relâchai.
- Tu sais bien que je suis pas une pure et dure du rationalisme...mais ton rêve là il peut avoir des tas de significations, rien ne le rattache vraiment à la mort de ce Merveuille là...enfin tu m'as habitué à des choses plus compliquées d'interprétation..je sais pas quoi te dire!?
Je regardai le jeu de va-et-vient des billes du pendule, elle reprit:
- Oui le coup de la disquette de l'ordinateur, là j'avoue c'était troublant, enfin vu comment tu me l'avais raconté...
- Je t'ai juste dit la réalité, l'ordinateur fonctionnait tout seul pendant la nuit, la disquette a tout enregistré, après que ce qui y est écrit signifie quelque chose ou pas, j'en sais encore rien...mais j'ai comme l'impression que je vais pas tarder à le savoir...
- ...Et ça te fait peur...enfin je veux dire tu t'inquiètes de savoir si tout ça à une signification quelconque ou c'est juste un autre problème plus personnel que tu veux résoudre à travers cette affaire?
- Je sais pas; laisse tombé, je sais que tu crois surtout que ma psyché peut me jouer des tours et que je cherche là où je ne risque pas de trouver, si pour toi c'est un problème qui relève de ma propre personne et qui résonne à mauvais escient dans ces... toutes ces choses qui m'arrivent...
En partant, je décidai de passer par le parc. j'ouvris la petite grille et la refermai derrière moi. Je visais une chaise au loin et j'allais m'y assoir mais après quelque pas je me ravisai et rebroussai chemin; j'irais par la rue du Loup, j'irais m'asseoir à la terrasse du café.
Le serveur fit glisser sa petite serviette sur le stuc vénitien de la petite table ronde et posa le demi de bière sur une partie de la constellation d'Orion, je poussai un peu le verre sur la gauche et pouvais observer aussi distinctement que ma concentration d'esprit me le permettait sur l'instant, la similitude du dessin de la table avec la carte postale que j'avais reçue où figurait la photo en belles couleurs de la fameuse constellation ; puis l'objet disparut de ma vision et le revêtement reprit sa teinte inuniformément blanche et bleutée. Les gens qui passaient devant moi sur la partie inoccupée par la terrasse du trottoir ne semblaient nullement préoccupés par leur place distincte dans l'immense espace.
Je pris la grande avenue Rigel, après quelques mètres je tournai sur l'impasse des Arts et me retrouvai devant l'enseigne du magasin, je restai un peu devant l'unique vitrine au mince cadre de bois jaune pâle et finis par entrer; l'intérieur n'avait pas changé, l'amoncellement de machine encombrait presque tout l'espace formé d'une seule pièce de quelques mètres carrés ou ne restait plus, face à l'envahissement de la multitude d'ordinateurs mis en vrac, qu'une saignée de couloir pour se déplacer.
"chan" était là, penché sur son bout de comptoir exactement comme la première fois où j'étais venu , et je me demandais franchement cette fois ce qui pouvait bien faire tenir une telle boutique en vie; y étant pourtant moi même entré la fois dernière avec le sentiment de pouvoir trouver quelque chose de spécial dans ce lieu exclusivement dédié à du matériel informatique ancien, j'avais maintenant le sentiment que rien de plus que la simple curiosité ne justifiait qu'on pénétra dans cette échoppe... il y avait même des claviers en bois... des moniteurs à écrans ronds grands comme des bocaux de poisson rouge, d'autres carrés comme cube, des antiquités informatiques d'avant l'invention de l'obsolescence programmée...
Il leva le regard sur moi en fermant le livre posé devant lui et retira ses petites lunettes rondes qui posa sur la couverture de l'ouvrage; il me sourit et son expression m'indiquait qu'il m'avait plus ou moins reconnu.
- Monsieur Ivic, bonjour, alors, êtes vous satisfait de votre achat, ou vous avez rencontré un problème?
Un problème!? j'en avais un effectivement, mais j'eus soudain à l'esprit que ce problème n'était pas tel qu'il le concernait vraiment; j'avais acheté cet ensemble informatique obsolète chez lui, en toute connaissance, aucun vice n'y était caché, on avait bien cerné ensemble que ce moniteur et ce clavier aux 125 touches d'idéogrammes chinois n'étais pas en parfait état de marche, on l'avait installé sur une boitier AOpen de la boutique pour voir ce qui pouvait encore fonctionner à l'écran, on avait essayé la dizaine de disquettes pour controller la reception des signaux disponibles mais rien n'était vraiment fonctionnel, tout au plus

J'ai pas forcément la motivation ni la foi de lire des pavés, déso chef. Je pense que tu sauras me résumer ton oeuvre / ses enjeux narratifs de manière concise sans la moindre difficulté :hap:

Fiction réaliste contemporaine
Focalisation interne
Thèmes = mal du siècle spleen
Ecriture sous la forme d'un journal

Le 04 septembre 2021 à 19:28:17 :
Un roman d'Heroic-Fantasy à la fois poétique et violent. :banzai:

Je croit connaitre la réponse mais je veux tester l'OP. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/35/6/1630776492-000000.jpg

La première qui me vient serait Mnémos (collection Naos si t'es pour un public un brin plus jeune).

Y a pas mal de maisons calées dans ce domaine : Leha, ActuSF, Pygmalion...

Mais pour l'aspect "poésie" y a clairement une niche chez Mnémos.

Le 04 septembre 2021 à 19:31:46 :

Le 04 septembre 2021 à 19:28:17 :
Un roman d'Heroic-Fantasy à la fois poétique et violent. :banzai:

Je croit connaitre la réponse mais je veux tester l'OP. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/35/6/1630776492-000000.jpg

La première qui me vient serait Mnémos (collection Naos si t'es pour un public un brin plus jeune).

Y a pas mal de maisons calées dans ce domaine : Leha, ActuSF, Pygmalion...

Mais pour l'aspect "poésie" y a clairement une niche chez Mnémos.

Tu n'as pas cité Bragelonne, je suis surpris, je pensais surtout à elle. :ouch2:

Je lisais tous leurs bouquins quand j'étais ado. Gros fan de David Gemmell. :bave:

Le 04 septembre 2021 à 19:29:54 :
Fiction réaliste contemporaine
Focalisation interne
Thèmes = mal du siècle spleen
Ecriture sous la forme d'un journal

Là t'as tous les éditeurs généralistes (de Gallimard aux éditions Héloïse d'Ormesson, du Seuil à l'Olivier, de Flammarion à Bayard...). Souvent, pour les textes qui ne relèvent pas de la littérature "de genre" les grosses maisons monopolisent la plupart du marché et c'est assez compliqué de s'y tailler une place, car le marché est assez saturé. On peut penser à Buchet Chastel, aussi. Si t'es Suisse, les éditions de l'Hèbe.

Le 04 septembre 2021 à 19:33:39 :

Le 04 septembre 2021 à 19:31:46 :

Le 04 septembre 2021 à 19:28:17 :
Un roman d'Heroic-Fantasy à la fois poétique et violent. :banzai:

Je croit connaitre la réponse mais je veux tester l'OP. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/35/6/1630776492-000000.jpg

La première qui me vient serait Mnémos (collection Naos si t'es pour un public un brin plus jeune).

Y a pas mal de maisons calées dans ce domaine : Leha, ActuSF, Pygmalion...

Mais pour l'aspect "poésie" y a clairement une niche chez Mnémos.

Tu n'as pas cité Bragelonne, je suis surpris, je pensait surtout à elle. :ouch2:

Je lisais tous leurs bouquins quand j'étais ado. Gros fan de David Gemmell. :bave:

Bragelonne est dans la tourmente en ce moment. Surtout pour sa collec Milady. Y a eu des bails assez obscurs et j'attendrais un peu d'être sûr qu'ils sont retombés sur leurs pattes avant de me lancer chez eux.

Le 04 septembre 2021 à 19:29:22 :

Le 04 septembre 2021 à 19:27:10 :

Le 04 septembre 2021 à 19:24:43 :

Le 04 septembre 2021 à 19:24:07 :
je commence, on m'a dit que j'écrivais comme au 19eme siecle https://image.noelshack.com/fichiers/2017/13/1490886827-risibo.png

Il faudrait être un peu plus précis que ça :(

Parce que ce genre de remarque peut être pensée comme un compliment ou comme un reproche :hap:

le début libre de droit https://image.noelshack.com/fichiers/2017/13/1490886827-risibo.png

J'étais devant le parc paysager Robert Desnos; la haute grille métallique donnait sur un portail, à moitié ouvert sur l'intérieur, accroché à deux lourds piliers de grès jaune où s'agençaient de volubiles lignées de chèvrefeuilles nimbés de senteur. La grande allée de minuscules cailloux blancs disparaissait presqu'aussitôt parmi les lourds marronniers opacifiant tout l'espace; de leurs feuilles d'un vert comme ondulant dans un air profond s'échappaient des hâles carbonifères en de fantômales effluves d'automne. En s'engageant déjà à peine un paquet d'air froid semblait fondre sur le visage et sous le pas les cailloux craquaient comme du verre ; toute la nuit semblait encore reposer alentour.
En entrant, je distinguais à droite sur un piquet de fer une plaque aux tranchants émoussés indiquant le nom d'une rue ; Je fixais mon regard et ne perçus rien qu'un mot comme dépourvu de voyelles, il devait s'agir d'un nom enfoui dans la mémoire du lieu, désormais inconnu.
Ce bout de rêve resta à mon réveil et dominait encore jusqu'à tard dans la matinée. Lorsque je feuilletai le journal, la signification du songe m'était apparu clairement. Le nom était celui d'Hector Ervauville qui venait de mourir, et dont le visage était fixé sur la page 3 du financial.
Je posai ma tasse de café sur le rebord de la fenêtre ouverte sur la rue et jetai un oeil tout en bas ; deux vieilles dames discutaient leur caban à la main ; j'entendais quelques brides de mots qui ne disaient rien et l'une d'elle leva les yeux pour les rabaisser aussitôt et parler d'une voix plus basse.
Je tirai sur deux billes du pendule de Newton et les relâchai.
- Tu sais bien que je suis pas une pure et dure du rationalisme...mais ton rêve là il peut avoir des tas de significations, rien ne le rattache vraiment à la mort de ce Merveuille là...enfin tu m'as habitué à des choses plus compliquées d'interprétation..je sais pas quoi te dire!?
Je regardai le jeu de va-et-vient des billes du pendule, elle reprit:
- Oui le coup de la disquette de l'ordinateur, là j'avoue c'était troublant, enfin vu comment tu me l'avais raconté...
- Je t'ai juste dit la réalité, l'ordinateur fonctionnait tout seul pendant la nuit, la disquette a tout enregistré, après que ce qui y est écrit signifie quelque chose ou pas, j'en sais encore rien...mais j'ai comme l'impression que je vais pas tarder à le savoir...
- ...Et ça te fait peur...enfin je veux dire tu t'inquiètes de savoir si tout ça à une signification quelconque ou c'est juste un autre problème plus personnel que tu veux résoudre à travers cette affaire?
- Je sais pas; laisse tombé, je sais que tu crois surtout que ma psyché peut me jouer des tours et que je cherche là où je ne risque pas de trouver, si pour toi c'est un problème qui relève de ma propre personne et qui résonne à mauvais escient dans ces... toutes ces choses qui m'arrivent...
En partant, je décidai de passer par le parc. j'ouvris la petite grille et la refermai derrière moi. Je visais une chaise au loin et j'allais m'y assoir mais après quelque pas je me ravisai et rebroussai chemin; j'irais par la rue du Loup, j'irais m'asseoir à la terrasse du café.
Le serveur fit glisser sa petite serviette sur le stuc vénitien de la petite table ronde et posa le demi de bière sur une partie de la constellation d'Orion, je poussai un peu le verre sur la gauche et pouvais observer aussi distinctement que ma concentration d'esprit me le permettait sur l'instant, la similitude du dessin de la table avec la carte postale que j'avais reçue où figurait la photo en belles couleurs de la fameuse constellation ; puis l'objet disparut de ma vision et le revêtement reprit sa teinte inuniformément blanche et bleutée. Les gens qui passaient devant moi sur la partie inoccupée par la terrasse du trottoir ne semblaient nullement préoccupés par leur place distincte dans l'immense espace.
Je pris la grande avenue Rigel, après quelques mètres je tournai sur l'impasse des Arts et me retrouvai devant l'enseigne du magasin, je restai un peu devant l'unique vitrine au mince cadre de bois jaune pâle et finis par entrer; l'intérieur n'avait pas changé, l'amoncellement de machine encombrait presque tout l'espace formé d'une seule pièce de quelques mètres carrés ou ne restait plus, face à l'envahissement de la multitude d'ordinateurs mis en vrac, qu'une saignée de couloir pour se déplacer.
"chan" était là, penché sur son bout de comptoir exactement comme la première fois où j'étais venu , et je me demandais franchement cette fois ce qui pouvait bien faire tenir une telle boutique en vie; y étant pourtant moi même entré la fois dernière avec le sentiment de pouvoir trouver quelque chose de spécial dans ce lieu exclusivement dédié à du matériel informatique ancien, j'avais maintenant le sentiment que rien de plus que la simple curiosité ne justifiait qu'on pénétra dans cette échoppe... il y avait même des claviers en bois... des moniteurs à écrans ronds grands comme des bocaux de poisson rouge, d'autres carrés comme cube, des antiquités informatiques d'avant l'invention de l'obsolescence programmée...
Il leva le regard sur moi en fermant le livre posé devant lui et retira ses petites lunettes rondes qui posa sur la couverture de l'ouvrage; il me sourit et son expression m'indiquait qu'il m'avait plus ou moins reconnu.
- Monsieur Ivic, bonjour, alors, êtes vous satisfait de votre achat, ou vous avez rencontré un problème?
Un problème!? j'en avais un effectivement, mais j'eus soudain à l'esprit que ce problème n'était pas tel qu'il le concernait vraiment; j'avais acheté cet ensemble informatique obsolète chez lui, en toute connaissance, aucun vice n'y était caché, on avait bien cerné ensemble que ce moniteur et ce clavier aux 125 touches d'idéogrammes chinois n'étais pas en parfait état de marche, on l'avait installé sur une boitier AOpen de la boutique pour voir ce qui pouvait encore fonctionner à l'écran, on avait essayé la dizaine de disquettes pour controller la reception des signaux disponibles mais rien n'était vraiment fonctionnel, tout au plus

J'ai pas forcément la motivation ni la foi de lire des pavés, déso chef. Je pense que tu sauras me résumer ton oeuvre / ses enjeux narratifs de manière concise sans la moindre difficulté :hap:

t'es con ou chef, le résumé fera dix fois le pavé https://image.noelshack.com/fichiers/2017/04/1485259037-bloggif-588741091e719.png

Le 04 septembre 2021 à 19:34:47 :

Le 04 septembre 2021 à 19:29:22 :

Le 04 septembre 2021 à 19:27:10 :

Le 04 septembre 2021 à 19:24:43 :

Le 04 septembre 2021 à 19:24:07 :
je commence, on m'a dit que j'écrivais comme au 19eme siecle https://image.noelshack.com/fichiers/2017/13/1490886827-risibo.png

Il faudrait être un peu plus précis que ça :(

Parce que ce genre de remarque peut être pensée comme un compliment ou comme un reproche :hap:

le début libre de droit https://image.noelshack.com/fichiers/2017/13/1490886827-risibo.png

J'étais devant le parc paysager Robert Desnos; la haute grille métallique donnait sur un portail, à moitié ouvert sur l'intérieur, accroché à deux lourds piliers de grès jaune où s'agençaient de volubiles lignées de chèvrefeuilles nimbés de senteur. La grande allée de minuscules cailloux blancs disparaissait presqu'aussitôt parmi les lourds marronniers opacifiant tout l'espace; de leurs feuilles d'un vert comme ondulant dans un air profond s'échappaient des hâles carbonifères en de fantômales effluves d'automne. En s'engageant déjà à peine un paquet d'air froid semblait fondre sur le visage et sous le pas les cailloux craquaient comme du verre ; toute la nuit semblait encore reposer alentour.
En entrant, je distinguais à droite sur un piquet de fer une plaque aux tranchants émoussés indiquant le nom d'une rue ; Je fixais mon regard et ne perçus rien qu'un mot comme dépourvu de voyelles, il devait s'agir d'un nom enfoui dans la mémoire du lieu, désormais inconnu.
Ce bout de rêve resta à mon réveil et dominait encore jusqu'à tard dans la matinée. Lorsque je feuilletai le journal, la signification du songe m'était apparu clairement. Le nom était celui d'Hector Ervauville qui venait de mourir, et dont le visage était fixé sur la page 3 du financial.
Je posai ma tasse de café sur le rebord de la fenêtre ouverte sur la rue et jetai un oeil tout en bas ; deux vieilles dames discutaient leur caban à la main ; j'entendais quelques brides de mots qui ne disaient rien et l'une d'elle leva les yeux pour les rabaisser aussitôt et parler d'une voix plus basse.
Je tirai sur deux billes du pendule de Newton et les relâchai.
- Tu sais bien que je suis pas une pure et dure du rationalisme...mais ton rêve là il peut avoir des tas de significations, rien ne le rattache vraiment à la mort de ce Merveuille là...enfin tu m'as habitué à des choses plus compliquées d'interprétation..je sais pas quoi te dire!?
Je regardai le jeu de va-et-vient des billes du pendule, elle reprit:
- Oui le coup de la disquette de l'ordinateur, là j'avoue c'était troublant, enfin vu comment tu me l'avais raconté...
- Je t'ai juste dit la réalité, l'ordinateur fonctionnait tout seul pendant la nuit, la disquette a tout enregistré, après que ce qui y est écrit signifie quelque chose ou pas, j'en sais encore rien...mais j'ai comme l'impression que je vais pas tarder à le savoir...
- ...Et ça te fait peur...enfin je veux dire tu t'inquiètes de savoir si tout ça à une signification quelconque ou c'est juste un autre problème plus personnel que tu veux résoudre à travers cette affaire?
- Je sais pas; laisse tombé, je sais que tu crois surtout que ma psyché peut me jouer des tours et que je cherche là où je ne risque pas de trouver, si pour toi c'est un problème qui relève de ma propre personne et qui résonne à mauvais escient dans ces... toutes ces choses qui m'arrivent...
En partant, je décidai de passer par le parc. j'ouvris la petite grille et la refermai derrière moi. Je visais une chaise au loin et j'allais m'y assoir mais après quelque pas je me ravisai et rebroussai chemin; j'irais par la rue du Loup, j'irais m'asseoir à la terrasse du café.
Le serveur fit glisser sa petite serviette sur le stuc vénitien de la petite table ronde et posa le demi de bière sur une partie de la constellation d'Orion, je poussai un peu le verre sur la gauche et pouvais observer aussi distinctement que ma concentration d'esprit me le permettait sur l'instant, la similitude du dessin de la table avec la carte postale que j'avais reçue où figurait la photo en belles couleurs de la fameuse constellation ; puis l'objet disparut de ma vision et le revêtement reprit sa teinte inuniformément blanche et bleutée. Les gens qui passaient devant moi sur la partie inoccupée par la terrasse du trottoir ne semblaient nullement préoccupés par leur place distincte dans l'immense espace.
Je pris la grande avenue Rigel, après quelques mètres je tournai sur l'impasse des Arts et me retrouvai devant l'enseigne du magasin, je restai un peu devant l'unique vitrine au mince cadre de bois jaune pâle et finis par entrer; l'intérieur n'avait pas changé, l'amoncellement de machine encombrait presque tout l'espace formé d'une seule pièce de quelques mètres carrés ou ne restait plus, face à l'envahissement de la multitude d'ordinateurs mis en vrac, qu'une saignée de couloir pour se déplacer.
"chan" était là, penché sur son bout de comptoir exactement comme la première fois où j'étais venu , et je me demandais franchement cette fois ce qui pouvait bien faire tenir une telle boutique en vie; y étant pourtant moi même entré la fois dernière avec le sentiment de pouvoir trouver quelque chose de spécial dans ce lieu exclusivement dédié à du matériel informatique ancien, j'avais maintenant le sentiment que rien de plus que la simple curiosité ne justifiait qu'on pénétra dans cette échoppe... il y avait même des claviers en bois... des moniteurs à écrans ronds grands comme des bocaux de poisson rouge, d'autres carrés comme cube, des antiquités informatiques d'avant l'invention de l'obsolescence programmée...
Il leva le regard sur moi en fermant le livre posé devant lui et retira ses petites lunettes rondes qui posa sur la couverture de l'ouvrage; il me sourit et son expression m'indiquait qu'il m'avait plus ou moins reconnu.
- Monsieur Ivic, bonjour, alors, êtes vous satisfait de votre achat, ou vous avez rencontré un problème?
Un problème!? j'en avais un effectivement, mais j'eus soudain à l'esprit que ce problème n'était pas tel qu'il le concernait vraiment; j'avais acheté cet ensemble informatique obsolète chez lui, en toute connaissance, aucun vice n'y était caché, on avait bien cerné ensemble que ce moniteur et ce clavier aux 125 touches d'idéogrammes chinois n'étais pas en parfait état de marche, on l'avait installé sur une boitier AOpen de la boutique pour voir ce qui pouvait encore fonctionner à l'écran, on avait essayé la dizaine de disquettes pour controller la reception des signaux disponibles mais rien n'était vraiment fonctionnel, tout au plus

J'ai pas forcément la motivation ni la foi de lire des pavés, déso chef. Je pense que tu sauras me résumer ton oeuvre / ses enjeux narratifs de manière concise sans la moindre difficulté :hap:

t'es con ou chef, le résumé fera dix fois le pavé https://image.noelshack.com/fichiers/2017/04/1485259037-bloggif-588741091e719.png

Les maisons d'édition, au moment de te demander un synopsis, seront encore plus intransigeantes que moi : le taf de l'auteur c'est aussi mettre en exergue ses atouts et sa portée narrative en quelques mots.

C'est pas un pavé de présentation qui donnera à l'éditeur l'envie d'éplucher ton manuscrit.

Le 04 septembre 2021 à 19:35:56 :

Le 04 septembre 2021 à 19:34:47 :

Le 04 septembre 2021 à 19:29:22 :

Le 04 septembre 2021 à 19:27:10 :

Le 04 septembre 2021 à 19:24:43 :

Le 04 septembre 2021 à 19:24:07 :
je commence, on m'a dit que j'écrivais comme au 19eme siecle https://image.noelshack.com/fichiers/2017/13/1490886827-risibo.png

Il faudrait être un peu plus précis que ça :(

Parce que ce genre de remarque peut être pensée comme un compliment ou comme un reproche :hap:

le début libre de droit https://image.noelshack.com/fichiers/2017/13/1490886827-risibo.png

J'étais devant le parc paysager Robert Desnos; la haute grille métallique donnait sur un portail, à moitié ouvert sur l'intérieur, accroché à deux lourds piliers de grès jaune où s'agençaient de volubiles lignées de chèvrefeuilles nimbés de senteur. La grande allée de minuscules cailloux blancs disparaissait presqu'aussitôt parmi les lourds marronniers opacifiant tout l'espace; de leurs feuilles d'un vert comme ondulant dans un air profond s'échappaient des hâles carbonifères en de fantômales effluves d'automne. En s'engageant déjà à peine un paquet d'air froid semblait fondre sur le visage et sous le pas les cailloux craquaient comme du verre ; toute la nuit semblait encore reposer alentour.
En entrant, je distinguais à droite sur un piquet de fer une plaque aux tranchants émoussés indiquant le nom d'une rue ; Je fixais mon regard et ne perçus rien qu'un mot comme dépourvu de voyelles, il devait s'agir d'un nom enfoui dans la mémoire du lieu, désormais inconnu.
Ce bout de rêve resta à mon réveil et dominait encore jusqu'à tard dans la matinée. Lorsque je feuilletai le journal, la signification du songe m'était apparu clairement. Le nom était celui d'Hector Ervauville qui venait de mourir, et dont le visage était fixé sur la page 3 du financial.
Je posai ma tasse de café sur le rebord de la fenêtre ouverte sur la rue et jetai un oeil tout en bas ; deux vieilles dames discutaient leur caban à la main ; j'entendais quelques brides de mots qui ne disaient rien et l'une d'elle leva les yeux pour les rabaisser aussitôt et parler d'une voix plus basse.
Je tirai sur deux billes du pendule de Newton et les relâchai.
- Tu sais bien que je suis pas une pure et dure du rationalisme...mais ton rêve là il peut avoir des tas de significations, rien ne le rattache vraiment à la mort de ce Merveuille là...enfin tu m'as habitué à des choses plus compliquées d'interprétation..je sais pas quoi te dire!?
Je regardai le jeu de va-et-vient des billes du pendule, elle reprit:
- Oui le coup de la disquette de l'ordinateur, là j'avoue c'était troublant, enfin vu comment tu me l'avais raconté...
- Je t'ai juste dit la réalité, l'ordinateur fonctionnait tout seul pendant la nuit, la disquette a tout enregistré, après que ce qui y est écrit signifie quelque chose ou pas, j'en sais encore rien...mais j'ai comme l'impression que je vais pas tarder à le savoir...
- ...Et ça te fait peur...enfin je veux dire tu t'inquiètes de savoir si tout ça à une signification quelconque ou c'est juste un autre problème plus personnel que tu veux résoudre à travers cette affaire?
- Je sais pas; laisse tombé, je sais que tu crois surtout que ma psyché peut me jouer des tours et que je cherche là où je ne risque pas de trouver, si pour toi c'est un problème qui relève de ma propre personne et qui résonne à mauvais escient dans ces... toutes ces choses qui m'arrivent...
En partant, je décidai de passer par le parc. j'ouvris la petite grille et la refermai derrière moi. Je visais une chaise au loin et j'allais m'y assoir mais après quelque pas je me ravisai et rebroussai chemin; j'irais par la rue du Loup, j'irais m'asseoir à la terrasse du café.
Le serveur fit glisser sa petite serviette sur le stuc vénitien de la petite table ronde et posa le demi de bière sur une partie de la constellation d'Orion, je poussai un peu le verre sur la gauche et pouvais observer aussi distinctement que ma concentration d'esprit me le permettait sur l'instant, la similitude du dessin de la table avec la carte postale que j'avais reçue où figurait la photo en belles couleurs de la fameuse constellation ; puis l'objet disparut de ma vision et le revêtement reprit sa teinte inuniformément blanche et bleutée. Les gens qui passaient devant moi sur la partie inoccupée par la terrasse du trottoir ne semblaient nullement préoccupés par leur place distincte dans l'immense espace.
Je pris la grande avenue Rigel, après quelques mètres je tournai sur l'impasse des Arts et me retrouvai devant l'enseigne du magasin, je restai un peu devant l'unique vitrine au mince cadre de bois jaune pâle et finis par entrer; l'intérieur n'avait pas changé, l'amoncellement de machine encombrait presque tout l'espace formé d'une seule pièce de quelques mètres carrés ou ne restait plus, face à l'envahissement de la multitude d'ordinateurs mis en vrac, qu'une saignée de couloir pour se déplacer.
"chan" était là, penché sur son bout de comptoir exactement comme la première fois où j'étais venu , et je me demandais franchement cette fois ce qui pouvait bien faire tenir une telle boutique en vie; y étant pourtant moi même entré la fois dernière avec le sentiment de pouvoir trouver quelque chose de spécial dans ce lieu exclusivement dédié à du matériel informatique ancien, j'avais maintenant le sentiment que rien de plus que la simple curiosité ne justifiait qu'on pénétra dans cette échoppe... il y avait même des claviers en bois... des moniteurs à écrans ronds grands comme des bocaux de poisson rouge, d'autres carrés comme cube, des antiquités informatiques d'avant l'invention de l'obsolescence programmée...
Il leva le regard sur moi en fermant le livre posé devant lui et retira ses petites lunettes rondes qui posa sur la couverture de l'ouvrage; il me sourit et son expression m'indiquait qu'il m'avait plus ou moins reconnu.
- Monsieur Ivic, bonjour, alors, êtes vous satisfait de votre achat, ou vous avez rencontré un problème?
Un problème!? j'en avais un effectivement, mais j'eus soudain à l'esprit que ce problème n'était pas tel qu'il le concernait vraiment; j'avais acheté cet ensemble informatique obsolète chez lui, en toute connaissance, aucun vice n'y était caché, on avait bien cerné ensemble que ce moniteur et ce clavier aux 125 touches d'idéogrammes chinois n'étais pas en parfait état de marche, on l'avait installé sur une boitier AOpen de la boutique pour voir ce qui pouvait encore fonctionner à l'écran, on avait essayé la dizaine de disquettes pour controller la reception des signaux disponibles mais rien n'était vraiment fonctionnel, tout au plus

J'ai pas forcément la motivation ni la foi de lire des pavés, déso chef. Je pense que tu sauras me résumer ton oeuvre / ses enjeux narratifs de manière concise sans la moindre difficulté :hap:

t'es con ou chef, le résumé fera dix fois le pavé https://image.noelshack.com/fichiers/2017/04/1485259037-bloggif-588741091e719.png

Les maisons d'édition, au moment de te demander un synopsis, seront encore plus intransigeantes que moi : le taf de l'auteur c'est aussi mettre en exergue ses atouts et sa portée narrative en quelques mots.

C'est pas un pavé de présentation qui donnera à l'éditeur l'envie d'éplucher ton manuscrit.

mais je les encules, pour faire court https://image.noelshack.com/fichiers/2017/04/1485259037-bloggif-588741091e719.png

Le 04 septembre 2021 à 19:34:42 :

Le 04 septembre 2021 à 19:33:39 :

Le 04 septembre 2021 à 19:31:46 :

Le 04 septembre 2021 à 19:28:17 :
Un roman d'Heroic-Fantasy à la fois poétique et violent. :banzai:

Je croit connaitre la réponse mais je veux tester l'OP. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/35/6/1630776492-000000.jpg

La première qui me vient serait Mnémos (collection Naos si t'es pour un public un brin plus jeune).

Y a pas mal de maisons calées dans ce domaine : Leha, ActuSF, Pygmalion...

Mais pour l'aspect "poésie" y a clairement une niche chez Mnémos.

Tu n'as pas cité Bragelonne, je suis surpris, je pensait surtout à elle. :ouch2:

Je lisais tous leurs bouquins quand j'étais ado. Gros fan de David Gemmell. :bave:

Bragelonne est dans la tourmente en ce moment. Surtout pour sa collec Milady. Y a eu des bails assez obscurs et j'attendrais un peu d'être sûrs qu'ils sont retombés sur leurs pattes avant de me lancer chez eux.

Tiens merci pour l'info, je savais pas.

Le 04 septembre 2021 à 19:33:52 :

Le 04 septembre 2021 à 19:29:54 :
Fiction réaliste contemporaine
Focalisation interne
Thèmes = mal du siècle spleen
Ecriture sous la forme d'un journal

Là t'as tous les éditeurs généralistes (de Gallimard aux éditions Héloïse d'Ormesson, du Seuil à l'Olivier, de Flammarion à Bayard...). Souvent, pour les textes qui ne relèvent pas de la littérature "de genre" les grosses maisons monopolisent la plupart du marché et c'est assez compliqué de s'y tailler une place, car le marché est assez saturé. On peut penser à Buchet Chastel, aussi. Si t'es Suisse, les éditions de l'Hèbe.

J'ai le niveau pour être publié chez les grosses maisons https://image.noelshack.com/fichiers/2017/11/1489923341-risichauve3.png
Si j'avais la motivation pour écrire plus d'une page par mois https://image.noelshack.com/fichiers/2016/44/1478101130-1474490323-risitasclown45596.png

Données du topic

Auteur
ink-ray
Date de création
4 septembre 2021 à 19:22:20
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