Libéralisme et religion du progrès
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Désigner sous le nom de liberté ce qui devrait en réalité être nommé droit, c'est introduire un dangereux contresens, un contresens qui amène à penser que si on s'érige contre ou contre tel droit signifierait qu'on est contre la liberté.
Ce qui s'opère avec le libéralisme, c'est la redéfinition de nos libertés en désir et l'aliénation libéral est le processus par lequel nous échangeons nos libertés par la satisfaction de nos désirs.
Sur le plan pratique, le libéralisme sociétal, c'est à dire la destitution de toutes les valeurs établies au profit du seul désir individuelle constitue la meilleure arme idéologique en faveur de l'expansion du marché.
Ce qui définit l'idéologie capitalisme c'est la transformation du monde en hypermarché globalisé et la réduction des individus au rang de consommateurs
La sexualisation de la marchandise est le moyen le plus sûr de capturer notre désir
Dans cette idée de religion du progrès, c'est qu'à partir du moment où on fait de la liberté un nouvel idéal métaphysique et que parallèlement à ça on redéfini la liberté pour la faire correspondre au désir individuelle, toute critique de l'idéologie du désir ne peut apparaître que comme un projet réactionnaire.
Si l'idéologie du désir et l'éloge de la diversité constituent 2 principes fondamentaux de la religion du progrès, il ne saurait en résumer l'essence profonde
La religion du progrès est une fois aveugle et dogmatique en la suprématie de l'individu, un individu dotant plus libéré du préjugé, qu'il est en réalité déraciné de son histoire, le but n'est plus d'éclairer le présent à lumière du passé, mais il est de réduire en cendre le passé sur le bûcher de la modernité.
Dans un monde gouverné par la loi du profit, dans un monde régit par la marginalisation, les individus ne sont plus que des robots.
Le libéralisme à réussi à faire coexister les êtres humains en les rendants indifférent les uns aux autres. Le progrès est célébré à mesure que nous oublions ce que nous sommes des êtres humains capable de transmettre ce que qui nous ont précédés nous ont transmis. Et si aujourd'hui nous nous octroyons le luxe de brûler les idoles du passé c'est parce-que ce sont elles qui ont labouré le terrain de notre émancipation, nous regardons le monde de haut que parce-que nous sommes né sur son sommet.
Liberalisme = religion de l'égalité de tous devant la loi, des droits de l'homme.
État = société civile. Rien en-dehors de l'état, tout dans l'état. Il n'y a que l'individu et l'état. Le libéralisme conduit au despotisme.
Le socialisme aussi est religion du progrès, car c'est une doctrine de gauche avec une vision différente de l'égalité.
Le 31 août 2021 à 22:09:13 :
Liberalisme = religion de l'égalité de tous devant la loi, des droits de l'homme.État = société civile. Rien en-dehors de l'état, tout dans l'état. Il n'y a que l'individu et l'état. Le libéralisme conduit au despotisme.
Le socialisme aussi est religion du progrès, car c'est une doctrine de gauche avec une vision différente de l'égalité.
Merci
De rien Monoglados !
J'ai lu Hayek et il défendait un libéralisme anglais non rationaliste et peu interventionnisme.
Le mec rêve, car il défend encore l'égalité de traitement, l'égalité des droits. Conclusion : tjrs du despotisme en pratique, car il est très facile de glisser vers l'egalitarisme pur (égalité de résultats), si l'on défend l'égalité.
Donc le libéralisme n'est pas une alternative crédible au socialisme; celle-ci étant pourtant décriée par les libéraux.
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Données du topic
- Auteur
- Monoglados
- Date de création
- 31 août 2021 à 21:54:40
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